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Va'a: Nicolas Bourlon veut ouvrir des passerelles sportives et économiques entre Papeete et Rio de Janeiro


Nicolas Bourlon lors d'une rencontre au siège de Tahiti Infos à Papeete
Nicolas Bourlon lors d'une rencontre au siège de Tahiti Infos à Papeete
Nicolas est President du Rio Va´a Club depuis 2001 et 3e Vice-Président de la Fédération Internationale de Va´a . En 2008 après plusieurs années de travail il a obtenu que le va´a devienne une modalité de la Confédération Brésilienne de Canoe permettant ainsi au va´a de de bénéficier dès 2009 des appuis financiers du gouvernement brésilien octroyés aux fédérations associées au Comité Olympique Brésilien. Il a été directeur technique national brésilien pour le va´e entre 2008 et 2012.

Dans le civil, Nicolas Bourlon est expert en environnement et docteur en écologie. Il vit à Rio de Janeiro au Brésil depuis 24 ans. Son père ayant travaillé à la construction du télescope Canada-France-Hawaii sur le volcan Mauna Kea , il a passé une partie de son adolescence dans la grande île d´Hawaii. C’est là qu’il a découvert le Va’a, sport pour lequel il a ensuite développé une véritable passion.

A 48 ans il est avant tout rameur de va´a et titulaire comme peperu ou faoro de l´equipe sénior du Rio Va´a Club. Ardent défenseur du va’a Tahitien et il est l’un des initiateurs du developpement du va´a en Amérique Latine et à contribué, comme membre de la Fédération International de Va´a et superviseur du va´a à La confédération brésilienne de Canoe-Kayak, à l’inscription du va’a au programme des x jeux Paralympiques de Rio 2016
Fervent défenseur des origines tahitienne du va’a Nicolas souhaite mettre en place des passerelles entre Rio et Papeete. Sportives bien sûr, il espère faire venir des rameurs et entraîneurs Polynésiens à Rio avant la Rio Va’a 2013 qui aura lieu en décembre, mais également économiques en favorisant l’exportation ou la fabrication sur place de pirogues tahitiennes.

Il souhaite provoquer des rencontres qui ne peuvent qu’enrichir les athlètes mutuellement. Que ce soit pour le Va’a ou le para Va’a. Nicolas insiste bien sur ce point, « un rameur de para va’a est un rameur comme les autres ! », En plus comme la discipline est aujourd’hui inscrite aux jeux paralympiques RIO 2016, c’est une occasion pour les tahitiens de gagner des médailles ! « Une merveilleuse opportunité pour nos handisports !




Rencontre

Va'a: Nicolas Bourlon veut ouvrir des passerelles sportives et économiques entre Papeete et Rio de Janeiro
«20 ans après mon premier contact avec le va´a en 1981, j’ai recommencé à ramer en vacances à Hawaii en 2001 et j´ai intégré le Rio Va’a Club dès mon retour. Le Rio Va’a Club, fondé en 1999 para Ronald William, un Brésilien-canadien, fonctionnait depuis moins d´un an, la première piroque importée de Californie ayant été baptisée à Rio en novembre 2000.
C’étaient des pionniers à l’époque, une dizaine de personnes ramaient, c’était pas très organisé, les gens ne payaient pas leurs cotisations… et je suis pratiquement devenu le président du club en 3 mois.
En décembre 2001 j´ai organisé la première longue distance sur 120 km et l’année suivante on la participation du Club à la Porquerollaise, la plus grande course en Europe.
En décembre 2002, c´était la la première édition de la course annuelle Rio Va’a.
Le Rio Va´a Club est donc le club pionnier en Amérique Latine, crée moins de 4 ans après la ré-introducion en 1995 du va´a à l’île de Pâques.

En 2003 une pirogue fabriquée à Rio par nos soins a été exportée en Argentine pour la création du premier club argentin.
La même année je suis allé à Hawaii pour participer à la Course Queen Liliu´okalani et formaliser l’inscription du Brésil à la Fédération Internationale de Va’a ; L’année suivante j´ai participé avec une équipe de brésiliens habitant à Hawaii aux Championnat du Monde de Vitesse qui ont eu lieu à Hilo et j’ai connu Charles Villierme qui est le président actuel de la Fédération Internationales de Va’a.
En 2006 nous avons organisé, lors de la Rio Va´ a 2006 le 1er Championnats sud-américains de Va´a longue distance et en 2007 nous avons présenté le Va´a lors des Jeux Panaméricains. En 2011 les championnats sud-américains de Va´a ont eu lieu à Rapa Nui, puis à Buenos Aires en 2012 et ils auront lieu à Lima au Pérou en novembre 2013.


Le Va’a c’est avant tout une tradition, une culture

Va'a: Nicolas Bourlon veut ouvrir des passerelles sportives et économiques entre Papeete et Rio de Janeiro
C’est un engrenage qui s’est mis en place. L´implantation du va´a s´est fait naturellement au Brésil mais comme c´était le cas d´un sport nouveau il y avait beaucoup de règles du jeu qu´il fallait parfois préciser pour que la majorité des pratiquants qui ne connaissaient pas la Polynésie comprennent qu’un sport aussi traditionnel que le Va’a ne pouvait pas se pratiquer sans un réel respect pas la tradition, la culture et des règles et pratiques qui sont issues de 3 ou 4000 ans de pratique. D´un façon générale, en fonction du surf, les brésiliens avaient une certaine connaissance du va´a mais parfois avec une vision très « Brésilo-brésilienne » et certains ont d´ailleurs divulgué le sport au début comme « Canoa Havaiana » ou canoé hawaiien, ce qui était évidemment limitatif géographiquement et conceptuellement…

Pour ma part dès la première édition de la Rio Va´a j´ai toujours divulgué le nom va´a ou éventuellement « Canoa polinesia », pirogue polynésienne... depuis 10 ans le terme va´a est d´usage de plus en plus courant et pluseiurs clubs on suivi l´exemple du Rio Va´a Club : Praia Vermelha Va´a, Carioca Va´a, Arraial Va´a pour citer trois clubs basés à Rio de Janeiro.
Depuis le sport s’est fortement développé au Brésil, avec presque 30 club dans 20 villes de 8 Etata fédérés (Rio de Janeiro, São Paulo, Santa Catarina, Bahia, Pará, District Fédéral (Brasilia), Espirito Santo et Rio Grande do Sul).

Il y 10 clubs dans l´Etat de Rio, mais on peut dire sans fausse modestie que le Rio Va’a club le leader, tant en termes de performances lors des compétitions que dans l’esprit club. Le club a investit dès 2004 dans les quartiers, les écoles publiques, les juniors et cadets et depuis 2001 dans le Para-Va’a. C´est d´ailleurs assez impressionnant que les pratiquants des sections loisirs veuillent rapidement faire de la compétition à l´instar des équipes sénior masculines et féminines du club qui continuent depuis les débuts entre les 2 ou 3 meilleures équipes du pays.


Objectifs Jeux Olympiques

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Un des grands objectifs de la Fédération Internationale de Pirogue Polynésienne lorsqu’elle a été créée en 1981 par Tahiti Hawaii et la Californie c’était les jeux olympiques. C’était un rêve, qui impliquait d’avoir un nombre de Pays suffisants…depuis, la discipline s’est développée et se pratique dans une cinquantaine de Pays, très fortement en Europe et en Amérique latine de plus en plus, en Argentine, et plus recemment au Pérou, au Vénézuela, à Panama
Un des atouts fort du va´a c’est le fait d´être un sport d’équipe et il n’y a pas beaucoup de sport d’équipe où l´on est en rapport direct avec la mer et de fait la voile est encore très élitiste au Brésil. C’est un sport qui ne nécessite pas de gros moyens, les pirogues peuvent servir toute la journée pour répondre aux demandes du club et aussi de partenaires comme les colonies de vacances.
En tant que Président de club je défends très fortement la vision d´un club qui est une famille ou un clan où les gens sont issus de tous les milieux de toutes les professions, de toutes les ethnies et ou on se retrouve à travers le sport. Un de nos critères et que les amis appellent les amis et souvent on préfère initier des nouveaux pratiquants que de recruter des rameurs d´autres clubs. Comme nous sommes un club ouvert sur le monde nous recevons des visiteurs toute l´année et la Rio va´a a reçu en 12 ans des rameurs de 15 pays différents et bien entendu plusieurs amis tahitiens.

Rameurs et citoyens du monde

L'équipe Rio Va'a en 2012
L'équipe Rio Va'a en 2012
A travers le sport en général mais en particuliers dans le Va’a, on est tous égaux, citoyen du monde avant d’être français ou brésilien, et c’est quelque chose qui est très fort dans la culture du Va’a. Pour ma part en va´a je rame pour le Brésil (mais évidement cela ne s´applique pas au foot ou je reste français...(rire) et dans les compétitions on est jaugés en tant que rameurs, rarement sur le fait d’être français ou brésilien. Quand on va en Nouvelle Zélande, avec les Maoh’i on se retrouve par le sport et les rameurs de Rapa Nui qui participent à la Rio Va´a depuis 2007 sont devenus des amis... et ce sont eux qui font les danses avant la remise des prix .
Un des grands atouts du va´a dans le monde est que c’est une discipline très pratiquée par les femmes (au moins 50% des pratiquants) et d’ailleurs il est possible que soit par les femmes que le Va’a parvienne un jour à rentrer aux jeux olympiques, puisqu´il y a relativement peu de femmes qui pratiquent la course en ligne en canoe olympique....

Le grand changement c’est que le Va’a est devenu une discipline paralympique en 2016 à Rio...une première victoire

Va'a: Nicolas Bourlon veut ouvrir des passerelles sportives et économiques entre Papeete et Rio de Janeiro
Le Comité Para-lympique International et la fédération Internationale de Canoe Kayak avaient décidé d´inscrire un sport de rame adapté dans les jeux para-lympiques avec le kayak . Comme le canoe olympique n’est pas adapté aux contraintes des sportifs handisport, certains étaient sur le point d’inventer un canoë à balancier !
C´est grâce à l´action de Charles Villierme, Président de la Fédération Internationale de Va´a, du bureau de la FIV et des responsables du para-va'a de la FIV ainsi que de nombreux contacts dans le monde du canoé-kayak qu´il a été possible d´intervenir en disant « attendez, un canoë avec un balancier, ça existe ! ça s’appelle le Va’a ! »...

C´est donc ainsi, grâce au pratiquants du para va´a, ainsi que le va´a fait son entrée dans le mouvement olympique : une belle leçon de vie pour tous les rameurs !
Aujourd’hui´hui le Rio Va´a Club a le plus grand projet de Para-Va’a d’Amérique latine avec 15 athlètes actuellement, parmi eux 5 des 6 places de la sélection nationale. Nos rameurs ont gagné 3 médailles lors des championnats du monde de Calgary au Canada l’année dernière ( deux médailles d’or et une d’argent) et nous aurons 2 rameurs et 2 rameuses au championnat du monde de canoe-kayak à la fin du mois d’août en Allemagne avec des bonnes chances de médailles sur V1 200m.
Pour an savoir un peu plus sur la para-va´a, il faut savoir qu´il y a 3 catégories fonctionnelles : Si le rameur à l´usage des jambes ou est amputé d´une jambe il est dans la catégorie LTA (en anglais Legs Trunks and Arms – jambes, tronc et bras) ; Si le rameur n´a pas l´usage des jambes c’est la catégorie TA (Trunks and Arms) et si le n’a ni l’usage de ses jambes ni du tronc c´est la catégorie A (arms).

Nous avons des athlètes dans les 3 catégories avec pour chacun d'entre eux des histoires impressionnantes. Ils sont tous ou presque des victimes de la violence urbaine sous toutes ses formes ; 1/3 sont des blessés par balle, 1/3 sont des piétons renversés par une voiture ou un bus et 1/3 suite à des accidents de motos.
Ce travail n´aurait pas vu le jour sans les années d´investissement du club avec les jeunes et surtout la mobilisation de Jorge Souza, originaire de Nova Iguaçu un ville très pauvre au nord de la région métropolitaine de Rio qui est arrivé au club presque par miracle en 2008 et qui est vite devenu titulaire de l´équipe sénior do Club. Depuis 2011 il coordonne le programme de para-va´a est il est le grand artisan de la réussite de nos rameurs... Depuis 2012 Jorge est aussi le Vice-Président du Rio va´a Club et depuis cette année il vit de son travail pour le Club.


L'histoire de Tamara

Tamara, renversée par un bus à 5 ans, est amputée des deux jambes très haut niveau des cuisses, sur terre elle se déplace sur ses mains, dans son va'a elle retrouve toute sa mobilité...et un sourire magnifique!
Tamara, renversée par un bus à 5 ans, est amputée des deux jambes très haut niveau des cuisses, sur terre elle se déplace sur ses mains, dans son va'a elle retrouve toute sa mobilité...et un sourire magnifique!
Une de nos athlètes est une jeune fille qui a 19 ans, Tamara, et qui a perdu l’usage de ses deux jambes à l’âge de 5 ans renversée par un bus. Elle habite prés de Jacarezinho dans un ensemble de favelas parmi les les favella les plus violentes de Rio. Avant de venir à Urca, sous la Pain de Sucre, où est basé le Rio Va´a Club, elle n’était jamais sortie de chez elle dans les quartiers nord de Rio. Grâce au Va’a, en mois de 4 mois de rame elle est allée au championnats du monde de Va´a au Canada en aout 2012 puis au Chili au championnat sud américains en 2013 et représente le Brésil en V1 TLA e TA 200m aux Championnats du monde de canoe-kayak fin aout en Allemagne.
Tamara a été amputée très haut au niveau des cuisses et elle se déplace sur ses bras..ce qui lui a donné un équilibre exemplaire, indispensable pour la pratique du Va’a et elle rame en V1 sans ceinture ni siège... à Calgary sur 500 m elle a gagné la course avec 15 secondes sur la 2e.
Il faut dire quand mème que c´est aussi le fait que le Rio Va´a Club soit un club compétitif et que les entraineurs sont des rameurs de l´équipe senior et bien sûr le choix du club de suivre l´école tahitienne du va´a.
Le moins que l´on puisse dire c´est que le va´a un sport qui ouvre des portes insoupçonnées... mais que pourrait-on attendre d´autre choses de ces embarcations qui ont colonisé tout le Pacifique !
Ce qui est impressionnant c’est de voir ces coureurs handicapés se déplacer difficilement tant qu’ils sont sur terre, laisser leur fauteuil roulant sur la plage et dès qu’ils s’assoient dans leur pirogue, ils retrouvent leur mobilité avec un sens de l’équilibre impressionnant. Outre les entrainements en V1 les rameurs s´entrainent en V6 et V12 et souvent avec les équipes loisirs ou sénior.
Un des points importants est que tous les rameurs du club peuvent participer au contre la montre pour la formation des équipes sénior ; Un rameur comme Caio Ribeiro, vice-champion du monde en V1 LTA 500m en 2012, amputé d´une jambe suite à un accident de moto, a été également titulaire des équipes A et B sénior lors de la saison de longue distance.

Un rôle de réinsertion sociale

Va'a: Nicolas Bourlon veut ouvrir des passerelles sportives et économiques entre Papeete et Rio de Janeiro
Parmi nos rameuses, il y a une jeune fille qui vendait des bananes séchées aux feux rouges pour survivre et en 2013 va toucher une bourse (bolsa-atleta) du ministère des sports du gouvernement fédéral grâce aux médailles qu’elle a remporté récolté en Va’a. Tamara, Caio et Lucanio, les médaillés de Calgary reçoivent aussi un appui financier mensuel de la ville de Rio au titre de l´équipe Time Rio.
Tous ne sont pas des futurs champions, et c’est le cas de plusieurs de nos athlètes qui sont tous, quasiment des accidentés de la vie ; Un d´entre eux, Fábio qui a reçu une balle lors d’une opération de Police contre le trafic de drogue, est passé à deux doigts de la mort et est paraplégique. C’est grâce à Fábio que nous avons découvert Tamara...!
Le club a développé ce projet sans aucun sponsor, mais en 2012 nous avons signé un partenariat avec l´Institut Superar qui en 2013 paye un tiers de la rémunération de l´entraîneur et une assurance privée pour nos athlètes ce qui leur permet d’accéder à des soins de grande qualité. Certains arrivent avec des prothèses en mauvais état, mal soignés, ils peuvent maintenant fréquenter les grands hôpitaux, grâce au sport et à leurs performances !

Créer une passerelle sportive et économique avec Tahiti

L'équipe Rio Va'a avec Nicolas Bourlon
L'équipe Rio Va'a avec Nicolas Bourlon
Je suis à Tahiti aujourd’hui pour deux raisons, les vacances, mais aussi les contacts dans le monde du va´a.
C´est aussi grâce au para-va´a que le va´a hoe a pris enfin sa place au Brésil... La Rio Va´a a toujours promu cette catégorie dès 2003 mais il a fallu attendre 2009 pour que les Va´a Hoe participent avec le surf-ski à la course individuelle de 10 km (la V6 est sur 28 km). Aujourd’hui´hui les meilleurs rameurs du Rio Va´a club sont tous passés des V1 hawaiens à gouvernail (OC1) au va´a hoe traditionnel.
Les échanges sont très importants pour nous et nous avons appris grâces aux échanges avec des amis rameurs de Tahiti et Moorea... Parfois en quelques coup de rames on peut mieux comprendre avec le rôle du capitaine qu'il n´existe pas pas exemple chez les Hawaiens.
Ce sont ces rencontres qui ont enrichi notre organisation d’équipe en V6 et nous permettent de mieux orienter les rameurs de para-va´a qui du fait de leurs lésions très différents requièrent une attention particulière, voir des adaptations de techniques pour ceux qui n´on pas l´usage du tronc.


Une passerelle économique également

Nicolas fait déjà venir ses rames des Marquises, et souhaite développer les échanges commerciaux avec les fabricants de Pirogues locales
Nicolas fait déjà venir ses rames des Marquises, et souhaite développer les échanges commerciaux avec les fabricants de Pirogues locales
Un des objectifs du club est d’acquérir des pirogues V6 tahitiennes pour remplacer les modèles hawaiens qui sont dépassés. Le projet était d´avoir des V6 pour les championnats du monde de Va´a qui auront lieu à Rio en aout 2014... de toutes façons je recommande aux fabricants tahitiens de chercher des partenaire et d´investir sur la fabrication au Brésil car les taxes d´importation sont prohibitives. Malgré cela l´importation de V1 fabriqué à Tahiti va se faire car les rameurs valorisent le « Fabriqué à Tahiti » ; Pour le Rio va´a Club, nous favorisons depuis 2004 l’importation des produits tahitiens par exemple des rames des Marquises et ces partenariats peuvent se développer, et je souhaite développer ces partenariats. Les pirogues tahitiennes sont plus adaptées à nos besoins que les pirogues hawaïennes, ou je trouve que les modèles sont dépassés…
Il y a un marché intéressant pour les fabricants de pirogues tahitiennes..


Un petit mot sur le tourisme

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Il y a un potentiel de touristes énorme au Brésil qui adoreraient venir à Tahiti. Aujourd’hui ils vont plus facilement à Hawaii, pour une question de tarif, tout simplement. Il peut arriver que le voyage Rio-Papeete via Santiago et Rapa Nui atteigne 10 000 dollars à certaines saisons ! Il n’y a aucune promotion touristique pour Tahiti à Rio et c’est vraiment dommage compte tenu de l’ampleur du marché et de l’intérêt d’une grande partie de la population – qui a les moyens- pour le Pacifique.

Rédigé par Propos recuillis par Nathalie Montelle le Jeudi 1 Août 2013 à 11:31 | Lu 1991 fois