La tortue verte, espèce protégée, avait été fléchée au fusil harpon.
PAPEETE, le 27 septembre 2016 - Le tribunal correctionnel a sermonné et condamné à 100 heures de travail d'intérêt général, ce mardi, un pêcheur qui avait succombé à la tentation.
Pas de casier judiciaire, un seul animal victime d'un pêcheur un peu zélé qui a juré qu'il ignorait que le spécimen qu'il avait dans le viseur était protégé... le tribunal correctionnel de Papeete a infligé 100 heures de travail d'intérêt général, ce mardi, à un pêcheur de Toahotu interpellé en avril dernier pour avoir mis de la tortue verte à son menu. L'homme a raconté ne pas être parti en mer avec son fusil dans le but précis de flécher de la tortue, mais a reconnu qu'il n'avait pas pu retenir son tir quand l'animal a eu le malheur de passer à sa portée.
Son matériel de pêche lui a également été confisqué. Il avait enterré la tête de l'animal dans le jardin "parce que ça porte bonheur" et pensait garder sa carapace comme ornement.
Le procureur de la république, lui, a rappelé que la Polynésie française était allée au-delà de la convention de Washington sur la protection des espèces en voie d'extinction en prohibant localement la pêche de cette tortue, trésor de la biodiversité polynésienne et dont la population ne cesse de décroître.
Pas de casier judiciaire, un seul animal victime d'un pêcheur un peu zélé qui a juré qu'il ignorait que le spécimen qu'il avait dans le viseur était protégé... le tribunal correctionnel de Papeete a infligé 100 heures de travail d'intérêt général, ce mardi, à un pêcheur de Toahotu interpellé en avril dernier pour avoir mis de la tortue verte à son menu. L'homme a raconté ne pas être parti en mer avec son fusil dans le but précis de flécher de la tortue, mais a reconnu qu'il n'avait pas pu retenir son tir quand l'animal a eu le malheur de passer à sa portée.
Son matériel de pêche lui a également été confisqué. Il avait enterré la tête de l'animal dans le jardin "parce que ça porte bonheur" et pensait garder sa carapace comme ornement.
Le procureur de la république, lui, a rappelé que la Polynésie française était allée au-delà de la convention de Washington sur la protection des espèces en voie d'extinction en prohibant localement la pêche de cette tortue, trésor de la biodiversité polynésienne et dont la population ne cesse de décroître.
