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Un deuxième spécialiste au CHPF pour analyser les tissus


Les spécialistes en anatomie et cytologie pathologique sont peu nombreux et très   recherchés dans les hôpitaux.
Les spécialistes en anatomie et cytologie pathologique sont peu nombreux et très recherchés dans les hôpitaux.
PAPEETE, le 10 février 2016. Un second médecin anatomo-pathologistes va être recruté au CHPF. Ce recrutement permettra un retour à la normale de l'analyse des tissus.
Il y aura bien un second médecin anatomo-pathologistes au centre hospitalier de Taaone. Si sa fonction paraît bien nébuleuse de prime abord avec un nom aussi compliqué son rôle est très important puisqu'il est spécialisé dans l'analyse des tissus prélevés chez une personne. Son analyse est très attendue lorsqu'il y a une suspicion de cancer chez un patient. C'est seulement après son compte-rendu qu'un traitement, s'il est nécessaire, peut commencer.
Jusqu'au 18 décembre dernier, quatre médecins anatomo-pathologistes exerçaient en Polynésie française. Deux travaillaient au cabinet privé d’anatomo-pathologie, un était à l'Institut Malardé et le dernier travaillait au Centre hospitalier de Taaone. La fermeture du laboratoire privé a réduit de moitié le nombre de ces spécialistes au fenua. Une situation qui n'était pas gérable sur le long terme d'autant plus que depuis deux ans le second poste du CHPF était vacant.

Il en fallait pourtant peu pour débloquer la situation puisque l'un des médecins qui travaillait dans le laboratoire privé était d'accord pour travailler au CHPF. Mais son recrutement coinçait car il n'avait pas tous les documents prouvant son ancienneté. Le ministre de la Santé Patrick Howell a présenté ce dossier en conseil des ministres ce mercredi et une solution a été trouvée. La présidence a communiqué de manière laconique : "Le CHPF, qui dispose d’un second poste vacant depuis plusieurs années faute d’avoir pu recruter, a donc décidé de s’adjoindre les services d’un spécialiste qui travaillait dans le cabinet privé fermé en fin d’année."

Le comité local de ligue contre le cancer et le syndicat des praticiens hospitaliers avaient tiré la sonnette d'alarme depuis plusieurs semaines. Ils s'inquiétaient notamment de possibles retard dans les diagnostics de cancers. Pourtant, les médecins rappellent que le dépistage précoce est la première arme anti-cancer.







Rédigé par Mélanie Thomas le Mercredi 10 Février 2016 à 16:55 | Lu 1159 fois
           



Commentaires

1.Posté par TEKI TOA le 10/02/2016 17:19 | Alerter
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Comme quoi, quand on cherche bien, on y arrive! Bienvenue à Docteur P.

2.Posté par Nul..... le 11/02/2016 08:46 | Alerter
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Depuis 6 mois le ministère savait et n'a rien fait de bon.....
Notre administration est minable, c'est pas sérieux.
Édouard, faut réagir ! Mettre les bonnes personnes aux bons postes.
Y a du boulot !