A l’invitation de la Délégation de la Polynésie française, Pascal Erhel Hatuuku, chef de projet « Marquises – UNESCO » et conseiller du ministre de l’Environnement du Pays, Jacky Bryant, le président de la communauté de communes des Marquises, Joseph Kaiha et le président de la fédération culturelle et environnementale Motu Haka, Georges Teikiehuupoko ont participé la semaine dernière au cycle de conférences organisé à Paris dans le cadre du Festival Hotu Ma’ohi 2012, sur le thème de la valorisation et de la protection de la nature.
En marge de leurs interventions sur les liens entre la culture et la nature, et la renaissance culturelle marquisienne, ces derniers ont effectué une série de rencontres coordonnées par la représentation du Pays à Paris, s’inscrivant dans le processus d’inscription des Marquises au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Dans le prolongement de la dynamique insufflée par la ministre polynésienne de la Culture, Chantal Tahiata avec notamment la mise à disposition de la fédération culturelle Motu Haka, des moyens nécessaires au bon accompagnement du dossier « Marquises – Unesco », des réunions de travail se sont tenues avec les ministères nationaux de l’Ecologie et de la Culture, leurs services affiliés, et les organismes d’évaluation, UICN et ICOMOS.
Excellence de l’endémisme marin
Elles précèdent de quelques mois le séminaire d’experts des Marquises prévus en octobre prochain, et organisé conjointement par le ministère de la Culture du Pays et la fédération Motu Haka, qui verra l’ensemble des parties prenantes confrontées aux professionnels internationaux, régionaux et locaux des domaines de la science, de l’éducation et de la culture, soit les trois champs d’intervention principaux de l’UNESCO.
En outre, à l’invitation de l’Agence des Aires Marines Protégées (AAMP), la délégation marquisienne a pu assister à la restitution des travaux de la campagne océanographique « Pakaihi i te Moana », réalisée il y a quelques mois sur l’archipel. Cet événement a été l’occasion de rencontrer un grand nombre de spécialistes, experts des milieux terrestres et marins, du monde culturel, et du « formatage UNESCO ». Tous ont rappelé l’excellence de l’endémisme marin marquisien.
Si la réflexion sur le choix des sites proposés à l’inscription au patrimoine mondial n’est pas achevée, l’inclusion d’une zone marine semble désormais incontournable.
Gestion des espaces naturels protégés
Par ailleurs, afin de mieux appréhender la gestion et la gouvernance des espaces naturels protégés, les représentants marquisiens ont effectué les visites de la Réserve naturelle nationale de Moëze-Oléron, de l’île d’Aix et du futur parc marin de Charente-Maritime, sous l’égide de l’AAMP et du Conservatoire national du Littoral. Ils se sont entretenus à cette occasion avec les élus du département et les principaux acteurs de ces sites qui partagent des problématiques très similaires à celles des îles polynésiennes.
Enfin, la délégation marquisienne a effectué une présentation du développement touristique de l’archipel aux directeurs et représentants d’Air Tahiti Nui (ATN) France-Europe et de la société Aviareps, chargée depuis mai de la promotion de la destination Polynésie en métropole, Belgique et Suisse.
Nouveaux partenariats
S’ils ont reconnu l’attrait et les potentialités de ces îles, ces derniers ont également rappelé les contraintes du marché.
« Pour une destination aussi lointaine, et donc chère, la qualité du produit touristique doit être irréprochable » a souligné le directeur général d’Aviareps, Gilles Gosselin.
« La labellisation UNESCO serait une plus-value non négligeable » a toutefois estimé le directeur France-Europe d’ATN, Jean-Marc Hastings.
Outre le fait d’assurer aux Marquises une visibilité sur le plan national, ce déplacement en métropole a aussi été l’occasion d’initier de nouvelles coopérations. Pascal Erhel Hatuuku a ainsi multiplié les rencontres avec les acteurs de l’environnement et évoqué avec ces derniers la mise en place de partenariats dans le cadre de plusieurs dossiers polynésiens majeurs. Certains seront concrétisés dans le courant du mois à Tahiti.
En marge de leurs interventions sur les liens entre la culture et la nature, et la renaissance culturelle marquisienne, ces derniers ont effectué une série de rencontres coordonnées par la représentation du Pays à Paris, s’inscrivant dans le processus d’inscription des Marquises au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Dans le prolongement de la dynamique insufflée par la ministre polynésienne de la Culture, Chantal Tahiata avec notamment la mise à disposition de la fédération culturelle Motu Haka, des moyens nécessaires au bon accompagnement du dossier « Marquises – Unesco », des réunions de travail se sont tenues avec les ministères nationaux de l’Ecologie et de la Culture, leurs services affiliés, et les organismes d’évaluation, UICN et ICOMOS.
Excellence de l’endémisme marin
Elles précèdent de quelques mois le séminaire d’experts des Marquises prévus en octobre prochain, et organisé conjointement par le ministère de la Culture du Pays et la fédération Motu Haka, qui verra l’ensemble des parties prenantes confrontées aux professionnels internationaux, régionaux et locaux des domaines de la science, de l’éducation et de la culture, soit les trois champs d’intervention principaux de l’UNESCO.
En outre, à l’invitation de l’Agence des Aires Marines Protégées (AAMP), la délégation marquisienne a pu assister à la restitution des travaux de la campagne océanographique « Pakaihi i te Moana », réalisée il y a quelques mois sur l’archipel. Cet événement a été l’occasion de rencontrer un grand nombre de spécialistes, experts des milieux terrestres et marins, du monde culturel, et du « formatage UNESCO ». Tous ont rappelé l’excellence de l’endémisme marin marquisien.
Si la réflexion sur le choix des sites proposés à l’inscription au patrimoine mondial n’est pas achevée, l’inclusion d’une zone marine semble désormais incontournable.
Gestion des espaces naturels protégés
Par ailleurs, afin de mieux appréhender la gestion et la gouvernance des espaces naturels protégés, les représentants marquisiens ont effectué les visites de la Réserve naturelle nationale de Moëze-Oléron, de l’île d’Aix et du futur parc marin de Charente-Maritime, sous l’égide de l’AAMP et du Conservatoire national du Littoral. Ils se sont entretenus à cette occasion avec les élus du département et les principaux acteurs de ces sites qui partagent des problématiques très similaires à celles des îles polynésiennes.
Enfin, la délégation marquisienne a effectué une présentation du développement touristique de l’archipel aux directeurs et représentants d’Air Tahiti Nui (ATN) France-Europe et de la société Aviareps, chargée depuis mai de la promotion de la destination Polynésie en métropole, Belgique et Suisse.
Nouveaux partenariats
S’ils ont reconnu l’attrait et les potentialités de ces îles, ces derniers ont également rappelé les contraintes du marché.
« Pour une destination aussi lointaine, et donc chère, la qualité du produit touristique doit être irréprochable » a souligné le directeur général d’Aviareps, Gilles Gosselin.
« La labellisation UNESCO serait une plus-value non négligeable » a toutefois estimé le directeur France-Europe d’ATN, Jean-Marc Hastings.
Outre le fait d’assurer aux Marquises une visibilité sur le plan national, ce déplacement en métropole a aussi été l’occasion d’initier de nouvelles coopérations. Pascal Erhel Hatuuku a ainsi multiplié les rencontres avec les acteurs de l’environnement et évoqué avec ces derniers la mise en place de partenariats dans le cadre de plusieurs dossiers polynésiens majeurs. Certains seront concrétisés dans le courant du mois à Tahiti.
