Alexandre Tête suit les traces de son père Frédéric
SAN DIEGO, le 26 novembre 2015. Dimanche dernier Frédéric Tête a participé au triathlon ‘Del Mar’ organisé à San Diego. Rappelons que Frédéric Tête est le leader polynésien de la discipline. Frédéric Tête, kiné de profession, a cette année remporté le titre de champion du monde au triathlon de Chicago par catégorie d’âge 45-49 ans.
Il avait fait également parler de lui à l’occasion de son absence aux derniers jeux du Pacifique, la fédération l’avait en quelque sorte ‘sanctionné’ pour sa non participation aux jeux, en refusant de l’inscrire au triathlon de Chicago auquel il avait participé sous les couleurs de la France. En interview, Frédéric Tête nous avait expliqué qu’en sa position de sportif non professionnel, il choisissait ses compétitions en fonction de son planning professionnel.
Il avait été absent lors du dernier triathlon international organisé en octobre à Tahiti par la fédération tahitienne mais il avait été bien présent une semaine plus tard, aidant même les organisateurs, lors de l’aquathlon proposé par son club Punaruu Triathlon, en présence de Laure Manaudou, un évènement qui avait connu un vif succès.
La fédération de triathlon a depuis changé de président, Bernard Costa a laissé la place à Jean Michel Monnot du club VSOP, organisateur de la Transtahitienne, devenue Xterra.
Cette fois-ci Frédéric Tête a jeté son dévolu sur une compétition californienne, le triathlon ‘Del Mar’. La formule était spécifique puisque le triathlon était inversé. Habituellement, pour raisons de sécurité, la natation se fait en premier, suivie du vélo et de la course à pied. En cas de malaise en fin d’épreuve, la natation est toujours placée en premier.
La compétition a débuté par 5 km de course à pied, suivie de 15km à vélo et enfin seulement 200 yards (182 mètres) en piscine. C’est certainement la courte distance et le fait que cela se passe en piscine qui a permis aux organisateurs de proposer cette formule inhabituelle.
Il avait fait également parler de lui à l’occasion de son absence aux derniers jeux du Pacifique, la fédération l’avait en quelque sorte ‘sanctionné’ pour sa non participation aux jeux, en refusant de l’inscrire au triathlon de Chicago auquel il avait participé sous les couleurs de la France. En interview, Frédéric Tête nous avait expliqué qu’en sa position de sportif non professionnel, il choisissait ses compétitions en fonction de son planning professionnel.
Il avait été absent lors du dernier triathlon international organisé en octobre à Tahiti par la fédération tahitienne mais il avait été bien présent une semaine plus tard, aidant même les organisateurs, lors de l’aquathlon proposé par son club Punaruu Triathlon, en présence de Laure Manaudou, un évènement qui avait connu un vif succès.
La fédération de triathlon a depuis changé de président, Bernard Costa a laissé la place à Jean Michel Monnot du club VSOP, organisateur de la Transtahitienne, devenue Xterra.
Cette fois-ci Frédéric Tête a jeté son dévolu sur une compétition californienne, le triathlon ‘Del Mar’. La formule était spécifique puisque le triathlon était inversé. Habituellement, pour raisons de sécurité, la natation se fait en premier, suivie du vélo et de la course à pied. En cas de malaise en fin d’épreuve, la natation est toujours placée en premier.
La compétition a débuté par 5 km de course à pied, suivie de 15km à vélo et enfin seulement 200 yards (182 mètres) en piscine. C’est certainement la courte distance et le fait que cela se passe en piscine qui a permis aux organisateurs de proposer cette formule inhabituelle.
Frédéric Tête en interview :
« Nous sommes environ trois ou quatre au sommet de la montée, c’est à ce moment là que je décide d’attaquer sur un rythme élevé. Je suis un peu en surrégime mais le but est d’avoir un maximum d’avance avant le vélo car je sais que les Californiens peuvent être très forts dans cette discipline. J’entre dans le parc à vélo avec une avance confortable. Au départ du vélo, je croise Alexandre en course à pied qui a du mal à tenir le rythme. Il est assez loin mais ses disciplines de prédilection sont à venir. »
« Le parcours cycliste consiste en un aller-retour avec un demi-tour après 7,5 km. J’attaque au maximum sur la première partie pour ensuite évaluer les écarts après le demi-tour. La bonne surprise, c’est que mes poursuivants sont encore loin. Alexandre a remonté un bon nombre de concurrents et j’en profite pour l’encourager. »
« J’arrive à la fin du vélo en ayant conservé une bonne avance et je peux ainsi assurer la partie natation tranquillement. Il n’y a que 200 yards à parcourir en ‘S’ dans la piscine. Je gagne ce triathlon inversé en 45’44. Je vois arriver Alexandre en 3e position après qu’il ait doublé trois ou quatre personnes dans la partie aquatique. » SB
« Nous sommes environ trois ou quatre au sommet de la montée, c’est à ce moment là que je décide d’attaquer sur un rythme élevé. Je suis un peu en surrégime mais le but est d’avoir un maximum d’avance avant le vélo car je sais que les Californiens peuvent être très forts dans cette discipline. J’entre dans le parc à vélo avec une avance confortable. Au départ du vélo, je croise Alexandre en course à pied qui a du mal à tenir le rythme. Il est assez loin mais ses disciplines de prédilection sont à venir. »
« Le parcours cycliste consiste en un aller-retour avec un demi-tour après 7,5 km. J’attaque au maximum sur la première partie pour ensuite évaluer les écarts après le demi-tour. La bonne surprise, c’est que mes poursuivants sont encore loin. Alexandre a remonté un bon nombre de concurrents et j’en profite pour l’encourager. »
« J’arrive à la fin du vélo en ayant conservé une bonne avance et je peux ainsi assurer la partie natation tranquillement. Il n’y a que 200 yards à parcourir en ‘S’ dans la piscine. Je gagne ce triathlon inversé en 45’44. Je vois arriver Alexandre en 3e position après qu’il ait doublé trois ou quatre personnes dans la partie aquatique. » SB
