PORT-MORESBY, jeudi 12 décembre 2013 (Flash d’Océanie) – Le Premier ministre papou Peter O’Neill a été contraint d’intervenir personnellement en début de semaine afin de mettre fin à une entreprise de destruction initiée par le Président du Parlement, Theo Zurenuoc, qui affirmait vouloir débarrasser les locaux de l’Assemblée des précieux objets traditionnels qu’elle contient.
« Il n’est pas nécessaire de supprimer des objets faisant partie de notre patrimoine national », a sobrement déclaré M. O’Neill.
Ces derniers jours, l’homme du perchoir, dans un discours enflammé, avait commencé à condamner les objets « païens » et autre « figurines » et « idoles », sous prétexte qu’ils offensaient l’image de Dieu.
Première victimes de ces destructions : une série d’une vingtaine de masque traditionnels des diverses provinces papoues ornant les murs de l’Assemblée, ainsi qu’un bas-relief gravé sur bois racontant, dans un style typique local appelé « story-board », des histoires et contes traditionnels et ornant le hall d’entrée du Parlement.
La posture du Président de l’Assemblée a rapidement été condamnée de toutes parts, y compris des grandes églises chrétiennes du pays, mais aussi sur les réseaux sociaux.
Dans une interview accordée au quotidien local Post-Courier, la ministre en charge du développement communautaire, Loujaya Kouza, qui s’est elle aussi positionnée en faveur de la destruction de ces objets traditionnels, a depuis reconnu l’influence d’un groupe religieux messianique d’origine israélienne.
pad
« Il n’est pas nécessaire de supprimer des objets faisant partie de notre patrimoine national », a sobrement déclaré M. O’Neill.
Ces derniers jours, l’homme du perchoir, dans un discours enflammé, avait commencé à condamner les objets « païens » et autre « figurines » et « idoles », sous prétexte qu’ils offensaient l’image de Dieu.
Première victimes de ces destructions : une série d’une vingtaine de masque traditionnels des diverses provinces papoues ornant les murs de l’Assemblée, ainsi qu’un bas-relief gravé sur bois racontant, dans un style typique local appelé « story-board », des histoires et contes traditionnels et ornant le hall d’entrée du Parlement.
La posture du Président de l’Assemblée a rapidement été condamnée de toutes parts, y compris des grandes églises chrétiennes du pays, mais aussi sur les réseaux sociaux.
Dans une interview accordée au quotidien local Post-Courier, la ministre en charge du développement communautaire, Loujaya Kouza, qui s’est elle aussi positionnée en faveur de la destruction de ces objets traditionnels, a depuis reconnu l’influence d’un groupe religieux messianique d’origine israélienne.
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