PAPEETE, le 10 mai 2016. Dans un communiqué, le groupe UPLD de l'assemblée de la Polynésie "prend acte" des résultats de l'expertise engagée pour évaluer le potentiel d'exploitation des ressources minérales profondes en Polynésie française. Et dénonce qu'ils ne s'appuient sur aucune prospection.
Dans son communiqué l'UPLD critique "l’État et ses partisans autonomistes locaux" qui "tentent de se draper derrière une objectivité scientifique pour minimiser le potentiel économique et géopolitique des ressources minérales profondes de la zone économique exclusive (ZEE) polynésienne".
Les élus indépendantistes poursuivent : "prétendre qu’il n’y ait pas assez de terres rares dans la ZEE de Ma’ohi Nui suppose pourtant de connaître la quantité exacte de plaines abyssales sous-marines dans lesquelles se logent les terres rares : or, il n’y a pas eu de campagne d’exploration sur place (…) Le fossé entre d’une part, la reconnaissance de l’existence de ressources minérales profondes dans notre ZEE rappelées avec force par l’UPLD depuis 2011, et d’autre part, leur exploitabilité technique et économique donc a été franchi d’un tour de bras par ces scientifiques, alors qu’un préalable s’imposait : une réelle campagne d’exploration pour déterminer leur quantité". Aussi le groupe UPLD remet en question les conclusions présentées en fin de semaine dernière. Aucun des élus indépendantistes n'a pourtant participé aux réunions organisées par les scientifiques de l'IRD pour expliciter dans le détail les travaux réalisés et la méthode de recherche utilisée.
Enfin, reste pour l'UPLD "la sensible question de la «propriété» de ces ressources minérales profondes". Le groupe UPLD continue de dire que ces ressources minérales profondes "doivent être reconnues comme étant la propriété des Polynésiens, relevant de la domanialité publique de Ma’ohi Nui". Dans ce sens, le groupe UPLD en appelle à une modification urgente du statut d’autonomie actuel, afin d’exclure l’ensemble des ressources minérales naturelles de la ZEE polynésienne des matières stratégiques actuelles.
Pour lire le communiqué en entier du groupe UPLD sur le sujet, CLIQUER ICI
Dans son communiqué l'UPLD critique "l’État et ses partisans autonomistes locaux" qui "tentent de se draper derrière une objectivité scientifique pour minimiser le potentiel économique et géopolitique des ressources minérales profondes de la zone économique exclusive (ZEE) polynésienne".
Les élus indépendantistes poursuivent : "prétendre qu’il n’y ait pas assez de terres rares dans la ZEE de Ma’ohi Nui suppose pourtant de connaître la quantité exacte de plaines abyssales sous-marines dans lesquelles se logent les terres rares : or, il n’y a pas eu de campagne d’exploration sur place (…) Le fossé entre d’une part, la reconnaissance de l’existence de ressources minérales profondes dans notre ZEE rappelées avec force par l’UPLD depuis 2011, et d’autre part, leur exploitabilité technique et économique donc a été franchi d’un tour de bras par ces scientifiques, alors qu’un préalable s’imposait : une réelle campagne d’exploration pour déterminer leur quantité". Aussi le groupe UPLD remet en question les conclusions présentées en fin de semaine dernière. Aucun des élus indépendantistes n'a pourtant participé aux réunions organisées par les scientifiques de l'IRD pour expliciter dans le détail les travaux réalisés et la méthode de recherche utilisée.
Enfin, reste pour l'UPLD "la sensible question de la «propriété» de ces ressources minérales profondes". Le groupe UPLD continue de dire que ces ressources minérales profondes "doivent être reconnues comme étant la propriété des Polynésiens, relevant de la domanialité publique de Ma’ohi Nui". Dans ce sens, le groupe UPLD en appelle à une modification urgente du statut d’autonomie actuel, afin d’exclure l’ensemble des ressources minérales naturelles de la ZEE polynésienne des matières stratégiques actuelles.
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