Sur le site sacré du marae Arahurahu, à Paea, Takanini a offert un concert mystique en juin dernier.
TARAVAO, le 25 août 2016 - Bonne nouvelle pour les habitants de Tahiti Iti : le groupe marquisien se produira vendredi en "live" à Taravao, dans la salle de Moeata et Gabilou. Dès aujourd'hui, vous pourrez aussi découvrir son nouveau titre "O oe to oe rima", diffusé en radio, avant la réalisation prochaine d'un clip.
Takanini ne semble jamais s'arrêter. Après une tournée en métropole réussie du 18 mars au 24 avril derniers et un concert tonitruant sur le marae Arahurahu de Paea en juin, le groupe marquisien souhaitait de tout cœur offrir cette fois un concert aux habitants de la Presqu'île. Ce sera chose faite vendredi, à la salle Moeata et Gabilou, située à Taravao. Le leader et chanteur de la formation, Poiti, sera entouré de plusieurs musiciens : Tom au 'ukulele, Lemuel à la basse, Miguel à la guitare, Meko à la batterie, Kalou au clavier, et des choristes et danseurs Sylia et Ludo. Takanini, dont l'emblème représente un casse-tête et signifie "un sentiment d'étourdissement", offre de la musique traditionnelle marquisienne à variation reggae, mais aussi du rock et également des ballades. De Bob Marley à Joe Cocker, en passant par Angelo et Bobby, ses influences sont nombreuses.
Poiti confie : "Cela fait longtemps que nous avions envie de rejouer à Tahiti Iti. La dernière fois que nous avons chanté là-bas, c'était en 2014. Le concert durera de 21 heures à minuit et j'interpréterai une quarantaine de compositions. Le public retrouvera mon opus le plus récent, "No te ati enata" ("La tribu des hommes" qui a donné naissance à un clip, ndlr) et plein d'autres morceaux issus de mon répertoire." Il tient aussi à préciser : "Nous n'avons pas participé cette année à la Fête de la musique car il y avait des banderoles publicitaires, vantant notamment une marque de fast-food, derrière notre estrade. La logistique ne permettant pas aux organisateurs de nous déplacer, nous avons préféré boycotter l'événement, car nous voulons tenir notre ligne de conduite."
Takanini ne semble jamais s'arrêter. Après une tournée en métropole réussie du 18 mars au 24 avril derniers et un concert tonitruant sur le marae Arahurahu de Paea en juin, le groupe marquisien souhaitait de tout cœur offrir cette fois un concert aux habitants de la Presqu'île. Ce sera chose faite vendredi, à la salle Moeata et Gabilou, située à Taravao. Le leader et chanteur de la formation, Poiti, sera entouré de plusieurs musiciens : Tom au 'ukulele, Lemuel à la basse, Miguel à la guitare, Meko à la batterie, Kalou au clavier, et des choristes et danseurs Sylia et Ludo. Takanini, dont l'emblème représente un casse-tête et signifie "un sentiment d'étourdissement", offre de la musique traditionnelle marquisienne à variation reggae, mais aussi du rock et également des ballades. De Bob Marley à Joe Cocker, en passant par Angelo et Bobby, ses influences sont nombreuses.
Poiti confie : "Cela fait longtemps que nous avions envie de rejouer à Tahiti Iti. La dernière fois que nous avons chanté là-bas, c'était en 2014. Le concert durera de 21 heures à minuit et j'interpréterai une quarantaine de compositions. Le public retrouvera mon opus le plus récent, "No te ati enata" ("La tribu des hommes" qui a donné naissance à un clip, ndlr) et plein d'autres morceaux issus de mon répertoire." Il tient aussi à préciser : "Nous n'avons pas participé cette année à la Fête de la musique car il y avait des banderoles publicitaires, vantant notamment une marque de fast-food, derrière notre estrade. La logistique ne permettant pas aux organisateurs de nous déplacer, nous avons préféré boycotter l'événement, car nous voulons tenir notre ligne de conduite."
Poiti, le leader et chanteur de la formation, est attaché à sa terre et à sa culture.
"O OE TO OE RIMA", UN NOUVEAU TITRE À DÉCOUVRIR AUJOURD'HUI
Le groupe est en effet réputé pour ses textes engagés au nom de la sauvegarde de sa culture, celle du Fenua Enata, et incite plus largement à la préservation des arts polynésiens, comme la musique, la danse, le tatouage, etc. Poeiti met en garde par exemple ceux qui "acceptent trop facilement la mondialisation et la transformation qu'elle implique" au détriment "des valeurs et du respect de la nature". Un état d'esprit qui préconise que les Polynésiens soient "au service de leur terre". C'est donc logiquement que Takanini présentera aujourd'hui, sur les ondes de Polynésie 1ère, de 14 à 15 heures, son nouveau titre "O oe to oe rima" (littéralement "C'est toi, ta main"), une reprise originale du fameux poème d'Henri Hiro, qui avait déjà inspiré un certain Bobby Holcomb.
Poiti ne tarit pas d'éloges à propos de l'auteur : "Hiro était un visionnaire lorsqu'il évoquait l'impact de l'empreinte de l'Homme. Notre main peut être destructrice mais aussi nourricière ; libre à chacun d'entre nous de décider ce qu'il veut en faire." Sur des textes en reo tahiti et avec des sons traditionnels (flûte nasale, to'ere, 'orero…), la formation crie ainsi son attachement à sa terre. Le clip vidéo, qui devrait voir le jour à la fin de l'année, sera tourné dans chaque archipel du fenua. Enfin, un autre projet est en cours, celui de la sortie d'un troisième CD, composé des trois morceaux faits en studio ("Tuhuka", "No te ati enata" et "O oe to oe rima"), mais également des chansons cultes "Kamave", "I te ao maama", etc. En attendant, c'est à Taravao que Takanini vous emportera vendredi avec ses douces mélodies.
Le groupe est en effet réputé pour ses textes engagés au nom de la sauvegarde de sa culture, celle du Fenua Enata, et incite plus largement à la préservation des arts polynésiens, comme la musique, la danse, le tatouage, etc. Poeiti met en garde par exemple ceux qui "acceptent trop facilement la mondialisation et la transformation qu'elle implique" au détriment "des valeurs et du respect de la nature". Un état d'esprit qui préconise que les Polynésiens soient "au service de leur terre". C'est donc logiquement que Takanini présentera aujourd'hui, sur les ondes de Polynésie 1ère, de 14 à 15 heures, son nouveau titre "O oe to oe rima" (littéralement "C'est toi, ta main"), une reprise originale du fameux poème d'Henri Hiro, qui avait déjà inspiré un certain Bobby Holcomb.
Poiti ne tarit pas d'éloges à propos de l'auteur : "Hiro était un visionnaire lorsqu'il évoquait l'impact de l'empreinte de l'Homme. Notre main peut être destructrice mais aussi nourricière ; libre à chacun d'entre nous de décider ce qu'il veut en faire." Sur des textes en reo tahiti et avec des sons traditionnels (flûte nasale, to'ere, 'orero…), la formation crie ainsi son attachement à sa terre. Le clip vidéo, qui devrait voir le jour à la fin de l'année, sera tourné dans chaque archipel du fenua. Enfin, un autre projet est en cours, celui de la sortie d'un troisième CD, composé des trois morceaux faits en studio ("Tuhuka", "No te ati enata" et "O oe to oe rima"), mais également des chansons cultes "Kamave", "I te ao maama", etc. En attendant, c'est à Taravao que Takanini vous emportera vendredi avec ses douces mélodies.
Infos pratiques
Vendredi 26 août, à partir de 21 heures
Salle Moeata et Gabilou, à Taravao
Entrée : 2 000 Fcfp
Billets en vente sur place
Réservations au 87 20 49 19
Contact : [email protected]
Facebook : TAKANINI CREWZ
Vendredi 26 août, à partir de 21 heures
Salle Moeata et Gabilou, à Taravao
Entrée : 2 000 Fcfp
Billets en vente sur place
Réservations au 87 20 49 19
Contact : [email protected]
Facebook : TAKANINI CREWZ
