Le 9 septembre dernier lors d’un grand conseil du Tahoera’a pour la réorganisation des rôles au sein de la majorité après que Gaston Flosse a été contraint de quitter son poste de président du Pays. L’entente au sein du triumvirat orange est encore cordiale.
PAPEETE, le 22 décembre 2014. A quelques jours du réveillon de Noël, l'heure semble être à l'apaisement des relations entre le parti orange et le gouvernement. De part et d'autre, les messages directs ou subliminaux se sont radoucis. Le président Edouard Fritch est apparu fatigué, les traits tirés, ce lundi alors qu'il remettait les clés de leur appartement OPH à 25 bénéficiaires. Il faut dire que la semaine précédente avait mis les nerfs à vif des cadres du parti orange, de leurs techniciens et conseillers ainsi que du gouvernement en charge des affaires du Pays.
Interrogé sur son état d'esprit, le président polynésien a tenu à rassurer la population qui assiste, médusée, à ces batailles politiciennes internes entre le gouvernement et l'assemblée. "Je reste optimiste. Là on a eu quelques accrocs, de petits accidents de parcours qui nous permettront d'asseoir des échanges différents" concède-t-il sans vouloir se départir d'un certain sens de l'humour. "Je suis vraiment optimiste, c'est le temps de Noël, on reste positif. J'ai mis ma hotte et maintenant j'attends". Edouard Fritch admet néanmoins avoir commis, au moins, une erreur de communication envers son propre parti politique qui fonde sa légitimité exécutive. "Il faut que le gouvernement aille plus vers les élus, c'est quelque chose que je ne fais peut-être pas assez, qui nous permettrait de consolider le gouvernement" a-t-il déclaré.
Presque au même moment, un communiqué de presse publié par le parti orange, titrait sur le slogan de la campagne électorale des territoriales 2013 pour le Tahoera'a Huiraatira : "la foi de reconstruire ensemble". Le communiqué précise que le parti ne fait que son "devoir" quand il rappelle "au gouvernement, qui émane de lui, les engagements pris devant la population. Ce rappel ne doit pas être interprété comme un acte de défiance". Le coup de semonce est rude mais la main tendue n'est plus aussi loin. Il y aurait donc une volonté d'enterrer la hache de guerre –au moins en apparence- entre partisans de Fritch et fidèles de Flosse. Le communiqué du parti explique ainsi qu'il n'est "pas question d'une motion de défiance, ni de dissolution, ni même d'accepter une quelconque démission".
Au final, le chef du gouvernement et le parti orange se retrouvent presque à employer les mêmes formules pour rappeler leur mission prioritaire. "Le vrai souci du gouvernement c'est notre Pays. La Polynésie n'a pas besoin de cela" concluait hier Edouard Fritch. "Le Tahoera’a Huiraatira n’a jamais fui devant ses responsabilités. Ensemble nous avons la foi de reconstruire notre Pays" concluait le communiqué de presse du parti orange.
Interrogé sur son état d'esprit, le président polynésien a tenu à rassurer la population qui assiste, médusée, à ces batailles politiciennes internes entre le gouvernement et l'assemblée. "Je reste optimiste. Là on a eu quelques accrocs, de petits accidents de parcours qui nous permettront d'asseoir des échanges différents" concède-t-il sans vouloir se départir d'un certain sens de l'humour. "Je suis vraiment optimiste, c'est le temps de Noël, on reste positif. J'ai mis ma hotte et maintenant j'attends". Edouard Fritch admet néanmoins avoir commis, au moins, une erreur de communication envers son propre parti politique qui fonde sa légitimité exécutive. "Il faut que le gouvernement aille plus vers les élus, c'est quelque chose que je ne fais peut-être pas assez, qui nous permettrait de consolider le gouvernement" a-t-il déclaré.
Presque au même moment, un communiqué de presse publié par le parti orange, titrait sur le slogan de la campagne électorale des territoriales 2013 pour le Tahoera'a Huiraatira : "la foi de reconstruire ensemble". Le communiqué précise que le parti ne fait que son "devoir" quand il rappelle "au gouvernement, qui émane de lui, les engagements pris devant la population. Ce rappel ne doit pas être interprété comme un acte de défiance". Le coup de semonce est rude mais la main tendue n'est plus aussi loin. Il y aurait donc une volonté d'enterrer la hache de guerre –au moins en apparence- entre partisans de Fritch et fidèles de Flosse. Le communiqué du parti explique ainsi qu'il n'est "pas question d'une motion de défiance, ni de dissolution, ni même d'accepter une quelconque démission".
Au final, le chef du gouvernement et le parti orange se retrouvent presque à employer les mêmes formules pour rappeler leur mission prioritaire. "Le vrai souci du gouvernement c'est notre Pays. La Polynésie n'a pas besoin de cela" concluait hier Edouard Fritch. "Le Tahoera’a Huiraatira n’a jamais fui devant ses responsabilités. Ensemble nous avons la foi de reconstruire notre Pays" concluait le communiqué de presse du parti orange.
