Colombo, Sri Lanka | AFP | jeudi 29/01/2015 - Le nouveau gouvernement du Sri Lanka a annulé jeudi les dégrèvements fiscaux accordés à des hôtels de luxe et leur a interdit d'installer des casinos, après les protestations d'influents moines bouddhistes.
Le Premier ministre Ranil Wickremesinghe a indiqué que le gouvernement allait mettre fin immédiatement aux aides fiscales prévues pour trois projets de complexes hôteliers de luxe à Colombo qui avaient obtenu l'autorisation d'ouvrir en leur sein des cercles de jeu haut de gamme.
"Nous n'autoriserons pas l'ouverture de casinos dans leur enceinte", a dit le Premier ministre devant le parlement.
Le précédent gouvernement avait décidé de mesures, incluant un taux d'imposition de 5%, afin de faire de Colombo un haut lieu du jeu, en dépit de la résistance des moines bouddhistes.
Le nouveau président sri-lankais Maithripala Sirisena, qui a remporté la présidentielle le 8 janvier avec le soutien du principal parti de moines bouddhistes, avait promis de mettre fin à ce dispositif fiscal avantageux.
Cette décision pourrait remettre en question la décision du roi du jeu australien James Packer de faire construire un hôtel de luxe avec un casino pour un investissement estimé à 350 millions de dollars.
Quelques petits casinos opèrent déjà au Sri Lanka depuis des décennies, tirant parti d'une législation encore floue.
Selon le porte-parole du gouvernement Rajitha Senaratne, l'activité de ces petits casinos déjà existants va être contrôlée pour voir s'ils sont conformes à la loi.
Le Premier ministre Ranil Wickremesinghe a indiqué que le gouvernement allait mettre fin immédiatement aux aides fiscales prévues pour trois projets de complexes hôteliers de luxe à Colombo qui avaient obtenu l'autorisation d'ouvrir en leur sein des cercles de jeu haut de gamme.
"Nous n'autoriserons pas l'ouverture de casinos dans leur enceinte", a dit le Premier ministre devant le parlement.
Le précédent gouvernement avait décidé de mesures, incluant un taux d'imposition de 5%, afin de faire de Colombo un haut lieu du jeu, en dépit de la résistance des moines bouddhistes.
Le nouveau président sri-lankais Maithripala Sirisena, qui a remporté la présidentielle le 8 janvier avec le soutien du principal parti de moines bouddhistes, avait promis de mettre fin à ce dispositif fiscal avantageux.
Cette décision pourrait remettre en question la décision du roi du jeu australien James Packer de faire construire un hôtel de luxe avec un casino pour un investissement estimé à 350 millions de dollars.
Quelques petits casinos opèrent déjà au Sri Lanka depuis des décennies, tirant parti d'une législation encore floue.
Selon le porte-parole du gouvernement Rajitha Senaratne, l'activité de ces petits casinos déjà existants va être contrôlée pour voir s'ils sont conformes à la loi.
