Portrait-robot obtenu suite à la reconstitution faciale effectuée à partir du crâne du squelette de Faa'a
PAPEETE, 2 septembre 2014 – Une famille de Tahiti s’est manifestée après la diffusion lundi du portrait-robot d'un jeune homme dont le squelette avait été retrouvé en mai 2013 sur un terrain vague à l’entrée de Papeete.
C’est peut-être la fin du mystère du "squelette de Faa’a". Mardi matin, un couple de personnes résidant à Tahiti s’est déclaré aux enquêteurs de la gendarmerie. Ces parents affirment reconnaître, sur la base du portrait-robot diffusé lundi, le visage de leur fils disparu en février 2013.
Des échantillons salivaires ont été prélevés, mardi matin sur le couple de témoins. Ils seront expédiés à l’Institut génétique Nantes Atlantique (IGNA) qui devrait en préciser le code génétique courant septembre. Les identifications ADN ainsi obtenues seront ensuite comparées au code génétique extrait des ossements retrouvés à Faa’a, de manière à établir le degré de parenté. Et peut-être lever le voile sur un mystère qui dure aujourd'hui depuis 15 mois.
Tout ce qu’on sait pour l’instant, c’est ce qu’ont permis d’établir les investigations médico-légales menées depuis mai 2013. On sait que ce squelette est celui d’un homme de type caucasien (pas asiatique, ni négroïde), âgé d’une vingtaine d’années et d’une taille comprise entre 1,70 m et 1,72 m. Son décès remonte à au moins trois mois avant la découverte des ossements, et pourrait s'être produit entre novembre 2012 et février 2013.
La piste Moktar Chin Foo déjà explorée
Le squelette avait été découvert par hasard, à-même le sol dans la matinée du 28 mai 2013, par un ouvrier qui s'était isolé pour uriner, au pied de la falaise au sommet de laquelle est installée la station-service Shell-RDO.
Après la diffusion du portrait-robot lundi, certaine personnes ont cru reconnaître le visage de Moktar Chin Foo, un jeune homme de 23 ans disparu à Rurutu en décembre 2012. Mais le parquet de Papeete affirme que l’enquête a déjà exploré cette piste dès juillet 2013, sans résultat.
C’est peut-être la fin du mystère du "squelette de Faa’a". Mardi matin, un couple de personnes résidant à Tahiti s’est déclaré aux enquêteurs de la gendarmerie. Ces parents affirment reconnaître, sur la base du portrait-robot diffusé lundi, le visage de leur fils disparu en février 2013.
Des échantillons salivaires ont été prélevés, mardi matin sur le couple de témoins. Ils seront expédiés à l’Institut génétique Nantes Atlantique (IGNA) qui devrait en préciser le code génétique courant septembre. Les identifications ADN ainsi obtenues seront ensuite comparées au code génétique extrait des ossements retrouvés à Faa’a, de manière à établir le degré de parenté. Et peut-être lever le voile sur un mystère qui dure aujourd'hui depuis 15 mois.
Tout ce qu’on sait pour l’instant, c’est ce qu’ont permis d’établir les investigations médico-légales menées depuis mai 2013. On sait que ce squelette est celui d’un homme de type caucasien (pas asiatique, ni négroïde), âgé d’une vingtaine d’années et d’une taille comprise entre 1,70 m et 1,72 m. Son décès remonte à au moins trois mois avant la découverte des ossements, et pourrait s'être produit entre novembre 2012 et février 2013.
La piste Moktar Chin Foo déjà explorée
Le squelette avait été découvert par hasard, à-même le sol dans la matinée du 28 mai 2013, par un ouvrier qui s'était isolé pour uriner, au pied de la falaise au sommet de laquelle est installée la station-service Shell-RDO.
Après la diffusion du portrait-robot lundi, certaine personnes ont cru reconnaître le visage de Moktar Chin Foo, un jeune homme de 23 ans disparu à Rurutu en décembre 2012. Mais le parquet de Papeete affirme que l’enquête a déjà exploré cette piste dès juillet 2013, sans résultat.
Moktar Chin Foo, disparu depuis décembre 2012. Malgré la ressemblance avec le portrait-robot son empreinte génétique semble ne pas correspondre à celle extraite du squelette.
Moktar Chin Foo est porté disparu depuis le 10 décembre 2012.
Le jeune homme s’était illustré par un acte de vandalisme en décembre 2012, dans l’aérogare de Rurutu où il avait saccagé les boutiques de curios à la faveur d’un coup de folie, un soir de week-end. Très vite identifié par plusieurs témoins, il avait été entendu par la gendarmerie peu de temps après. Lors de sa garde à vue, un prélèvement salivaire avait été fait sur ce jeune homme. Le code génétique ainsi obtenu est depuis répertorié par le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). Et il n’est pas remonté lors de la consultation faite en juillet 2013 à l’occasion d’une tentative d’identification de l’empreinte ADN extraite du squelette de Faa’a.
Le parquet de Papeete annonce toutefois vouloir soumettre l’empreinte ADN de Moktar Chin Foo à une nouvelle consultation du FNAEG, par mesure de précaution.
Le jeune homme s’était illustré par un acte de vandalisme en décembre 2012, dans l’aérogare de Rurutu où il avait saccagé les boutiques de curios à la faveur d’un coup de folie, un soir de week-end. Très vite identifié par plusieurs témoins, il avait été entendu par la gendarmerie peu de temps après. Lors de sa garde à vue, un prélèvement salivaire avait été fait sur ce jeune homme. Le code génétique ainsi obtenu est depuis répertorié par le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). Et il n’est pas remonté lors de la consultation faite en juillet 2013 à l’occasion d’une tentative d’identification de l’empreinte ADN extraite du squelette de Faa’a.
Le parquet de Papeete annonce toutefois vouloir soumettre l’empreinte ADN de Moktar Chin Foo à une nouvelle consultation du FNAEG, par mesure de précaution.
