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SMIG à 120 000 Fcfp : seulement le temps de la construction du Mahana Beach, assure Flosse


PAPEETE, le 22 août 2014. Dans un communiqué de presse sur la rencontre entre Gaston Flosse et le conseil municipal de Punaauia au sujet du Tahiti Mahana Beach ce vendredi, le président polynésien est revenu sur le concept de zone de développement prioritaire retenu pour le projet. Concernant les dispositions particulières, dont le coût du travail, «qui ne semblent pas avoir été comprises», le président Gaston Flosse a rappelé «qu’elles ne s’appliquent que à l’intérieur de la zone , pour les nouveaux emplois et pour une période limitée, fixée à 3 ans, correspondant à la période de construction». Pourtant, si le texte du projet de loi de Pays est limpide sur la zone géographique et les nouveaux emplois, il ne porte aucune limite temporaire quant à l’instauration de ces dispositions dérogatoires au code du travail (salaire minimum à 120 000 Fcfp pour 40 heures au lieu de 150 000 Fcfp pour 39 heures hebdomadaires). C'est particulièrement en raison de cette absence de borne dans le temps que l'appréciation du texte par le CESC a été défavorable au cours d'une séance plénière ce jeudi.

Le président du Pays compte véritablement booster la création d’emplois par "l’effet grand projet". « Je suis surpris d’entendre certains, assurés d’être payés à la fin du mois, contester la possibilité pour un chômeur qui recherche du travail d’obtenir enfin un emploi, même à 120.000 francs, plutôt que de n’avoir aucun revenu (…) Préférons-nous la misère absolue ou acceptons-nous de prendre un risque limité dans l’espace et dans le temps pour réamorcer le cercle vertueux du développement ? Ma réponse est claire : c’est le redémarrage du développement que je veux» indique le communiqué de presse publié par la Présidence de la Polynésie. Cependant pour que ce vaste projet d’aménagement touristique évalué à 220 milliards de Fcfp puisse être mené, il faut avant tout que le Pays trouve des investisseurs. Ce vendredi, Gaston Flosse a indiqué que des investisseurs de Chine, de Singapour, de Corée du sud et de Malaisie notamment étaient intéressés.

Pour lire le communiqué officiel de la Présidence de Polynésie, CLIQUER ICI

Rédigé par Mireille Loubet le Vendredi 22 Août 2014 à 16:47 | Lu 2842 fois