Le nouvel escadron de gendarmerie mobile venant de Gap écoute les consignes du colonel Pierre Caudrelier.
PAPEETE, le 24 avril 2014 – Comme tous les trois mois, les deux escadrons de gendarmes mobiles de Polynésie sont remplacés. Cela représente 146 gendarmes, dont la moitié est affectée aux 12 brigades des archipels et l’autre moitié aux 8 brigades des Îles du Vent. L’escadron de Chaussy a été remplacé ce jeudi par un escadron de la ville de Gap. La semaine prochaine, l’escadron venant de Blois cédera sa place à un autre venant de Clermont-Ferrand.
Spécialisés dans le maintien de l’ordre public, ces gendarmes mobiles sont en pratique employés pour la sécurité publique générale, en renfort des 414 gendarmes permanents du Pays. Le lieutenant Esnee, escadron 46-3 de la gendarmerie de Blois, va quitter la Polynésie avec ses hommes en fin de semaine. C’était son cinquième passage dans nos eaux, le premier datant de 1987. Il a contrôlé plus de 3000 véhicules ces trois derniers mois… Il a constaté plusieurs changements dans la société polynésienne : « L’évolution on la sent particulièrement sur la route, mais on sent aussi l’augmentation des addictions, notamment au paka. Sur la route il y a moins de gens dans les bennes, les gens portent les casques, la ceinture. L’action des forces de l’ordre est efficace. Pour le paka, quand j’étais venu en 1994 on en cherchait un peu en montagne, mais aujourd’hui on en trouve pratiquement tous les jours. »
A noter que si tous les gendarmes mobiles sont des métropolitains, les forces permanentes sont de plus en plus "tahitianisées" avec 40% de locaux. Une centaine de jeunes polynésiens sont en formation de sous-officier en France, et plusieurs commandements sont attribués ou vont être prochainement attribués à des polynésiens.
Spécialisés dans le maintien de l’ordre public, ces gendarmes mobiles sont en pratique employés pour la sécurité publique générale, en renfort des 414 gendarmes permanents du Pays. Le lieutenant Esnee, escadron 46-3 de la gendarmerie de Blois, va quitter la Polynésie avec ses hommes en fin de semaine. C’était son cinquième passage dans nos eaux, le premier datant de 1987. Il a contrôlé plus de 3000 véhicules ces trois derniers mois… Il a constaté plusieurs changements dans la société polynésienne : « L’évolution on la sent particulièrement sur la route, mais on sent aussi l’augmentation des addictions, notamment au paka. Sur la route il y a moins de gens dans les bennes, les gens portent les casques, la ceinture. L’action des forces de l’ordre est efficace. Pour le paka, quand j’étais venu en 1994 on en cherchait un peu en montagne, mais aujourd’hui on en trouve pratiquement tous les jours. »
A noter que si tous les gendarmes mobiles sont des métropolitains, les forces permanentes sont de plus en plus "tahitianisées" avec 40% de locaux. Une centaine de jeunes polynésiens sont en formation de sous-officier en France, et plusieurs commandements sont attribués ou vont être prochainement attribués à des polynésiens.
