Tahiti Infos

René Temeharo rencontre l’élite du sport polynésien à l’INSEP


FRANCE, le 31 mars 2015. (COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE) Le ministre de la Jeunesse et des Sports,René Temeharo, s’est rendu, mardi, à l'Institut National du Sport, de l'Expertise et de la Performance (INSEP) situé à l’Est de Paris. Outre une réunion de travail, le ministre a pu échanger avec les trois chances de médailles polynésiennes aux jeux olympiques de Rio en 2016 et visiter ce complexe sportif de réputation internationale.

« Je suis venu à l’Insep pour voir et soutenir nos athlètes de haut niveau. Ils sont trois Polynésiens parmi les six cents pensionnaires de ce prestigieux institut national. Ce n’est pas négligeable pour la Polynésie française. J’ai eu beaucoup de joie à échanger avec eux sur les lieux mêmes de leurs entraînements intensifs », s’est réjoui René Temeharo.

Le ministre a pu assister aux séances auxquelles étaient soumises, sous la houlette de leurs entraîneurs nationaux respectifs, Anne-Caroline Graffe et Hina Joly. Les deux taekwondoistes représentent aux yeux de l’INSEP de bonnes chances de médailles aux prochains jeux olympiques de Rio de Janeiro. Tout comme Raihau Chin, que René Temeharo a aussi pu voir, mais qui ne pouvait s’entraîner en raison d’une blessure.

Tous trois ont déjà, malgré leur jeune âge, un palmarès impressionnant. Anne Caroline Graffe a été championne du monde à Gyeongju en 2011 et vice-championne olympique à Londres en 2012. Hina Joly, pour sa part, a terminé troisième du championnat de France espoir en 2014. Quant à Raihau Chin, vainqueur aux Jeux du Pacifique en 2011, il a été 3ème au championnat d’Europe junior en 2009 en Suède, et vice-champion d’Europe junior à Chypre.

De toute évidence, la Polynésie est une terre de prédilection pour le taekwondo. Ce qui n’a pas échappé à René Temeharo : « Nous avons des projets pour développer encore plus ce sport sur le fenua. J’en ai parlé à Monsieur Thierry Braillard, le Secrétaire d’Etat aux Sports, lors de mon entretien lundi avec lui. Pourquoi ne pas imaginer que notre pays soit un jour un pôle taekwondo reconnu internationalement? ».

Outre la rencontre avec ces trois représentants de l’élite sportive polynésienne et nationale, le ministre des Sports et de la jeunesse a effectué une visite des infrastructures sportives et médicales de l'Institut National du Sport, de l'Expertise et de la Performance.

L’expertise de l’INSEP

Il a été, dans un premier temps, accueilli par Dominique Latterrade, Directeur de la Mission d’Optimisation de la Performance des Fédérations olympiques et paralympiques (MOP) qui dépend de l’INSEP. La MOP, nouvelle structure majeure du sport français, a pour vocation d’accompagner les projets de performances des fédérations sportives qui ambitionnent de gagner des médailles aux JO.

Lors de leur entretien, Dominique Latterrade a certifié à René Temeharo que l’Insep, de par son réseau étendu, pourrait aider la Polynésie française à recruter les médecins du sport, et apporter, de surcroît, son expertise si le projet de création d’un centre de ressources, d'expertise et de performances sportives (CREPS) sur le fenua se précisait.

René Temeharo a confirmé que la création d’un CREPS était un vœu dont il avait parlé avec le Secrétaire d’Etat aux sports. « Actuellement il existe l’Institut de la Jeunesse et des Sports de la Polynésie française (IJSPF). Et nous réfléchissons à la possibilité de le réorienter vers un CREPS. Dans notre esprit, si l’on veut faire évoluer le sport de haut niveau, il faut imaginer une structure d’accueil, dotée de moyens, afin de mieux les accompagner »,a-t-il martelé.

Le ministre a, ensuite, entrepris une longue visite des installations sportives de l’institut basé dans le bois de Vincennes, à l’orée de Paris, et qui s’étend sur 34 hectares.

Au complexe Marie-Thérèse Eyquem il a pu admirer la séance d’entraînement d’une centaine de judokas parmi lesquels Teddy Riner, sept fois champion du monde et champion olympique à Londres en 2012, ainsi que Larbi Benboudaoud, champion du monde en 1999 et vice-champion olympique en 2000, qui est venu échanger un long moment avec lui.

Puis, il s’est rendu au centre aquatique, à la piscine Muriel Hermine, avant de se diriger vers le complexe Christian d’Oriola qui accueillait mardi l’équipe de Russie d’escrime dans le cadre d’échanges entre fédérations internationales, mais aussi la gymnastique rythmique féminine, la lutte ou encore le pentathlon moderne.

Un pôle médical très développé

René Temeharo s’est rendu au stade couvert Joseph Maigrot, édifié sur décision du Général de Gaulle en 1965 suite aux désastreux Jeux olympiques de Rome.

Le ministre a pu vérifier pourquoi l'Institut National du Sport, de l'Expertise et de la Performance bénéficiait d’une réputation mondiale : « L’INSEP est une structure de très haut niveau. Un modèle. Nos fédérations pourraient être accueillies à l’Insep en vue de préparer telle ou telle compétition »,a-t-il estimé.

Enfin, René Temeharo a visité le pôle médical de l’INSEP, d’une surface de 2 000 m2, où un médecin de permanence accueille les sportifs de l’institut et répond aux urgences. C’est ici aussi que sont effectués les bilans obligatoires des sportifs comme une épreuve d’effort ou un suivi psychologique. Les fédérations elles-mêmes peuvent s’adresser à l’INSEP pour que soient réalisés des contrôles.

Le centre de santé dispose d’un secteur imagerie très développé (notamment en matière d’IRM). On y pratique avec succès la cryothérapie à – 110° qui a notamment un effet antiinflammatoire et antioedemateux. La kinésithérapie y tient aussi une place primordiale.

Mercredi, René Temeharo doit se rendre notamment au Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), au stade Charléty, où il se fera le porte-parole du Comité Olympique de Polynésie française.

INSEP 6
  • INSEP 6
  • INSEP 2
  • INSEP 4

Rédigé par Présidence de la Polynésie Française le Mardi 31 Mars 2015 à 14:10 | Lu 769 fois