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Reconstitution judiciaire : plus de deux heures pour comprendre ce qui s’est passé


Les services de la gendarmerie et de la police réunis pour tenter de comprendre ce qui s’est passé.
Les services de la gendarmerie et de la police réunis pour tenter de comprendre ce qui s’est passé.
TAUTIRA, le 1er octobre 2014 - En mai 2013, un homme succombait à des blessures infligées pendant une bagarre près de la stèle de Tautira. Ce petit village, d’habitude si tranquille a dû revivre ces instants de troubles qui ont marqué la population.

Tôt mardi matin, aux alentours de 7H30 une brigade de gendarmerie menée par le capitaine Barret, ainsi que des agents de la police municipale de Taiarapu, se sont rendus sur la plage de Tautira, au centre du village, afin de procéder à la reconstitution judiciaire d’un homicide qui avait marqué le village en mai 2013.

A 9h, le juge d’instruction Edwige Bit est arrivée pour mener à bien la procédure. Afin de faciliter la reconstitution, les nombreux curieux qui commençaient à s’amasser aux abords de la zone, ont été écartés, à l’exception de quelques témoins qui avaient assisté au drame ce soir-là.

L’affaire remonte au 11 mai 2013. Un soir, des amis s’étaient donnés rendez-vous, comme cela se faisait régulièrement, en bordure de plage, non loin d’un fare en bois située en face du monument aux morts du village. « Soudain, on ne sait pas trop ce qui s’est passé, une bagarre a éclaté entre deux hommes. L’un des deux s’est traîné jusqu’au monument avant de s’écrouler dans un état critique» nous a confié une source proche de l’enquête. L’opération de mardi matin visait à retracer les gestes des uns et des autres qui ont mené à ce drame.

Rappelons que l’auteur des coups avait été laissé en liberté en attendant une date de procès. Depuis, il porte un bracelet électronique. De multiples témoins ont été convoqués. Certains comme *Johanna espèrent connaître un jour la vérité : « Dans le village, il s’est dit trop de choses mais ce que j’ai vu pourra peut-être apporter la lumière sur cette histoire. J’y pense tous les jours et je suis triste pour celui qui est mort. »

A noter également la participation du service de l’indentification criminelle qui était chargé de photographier toutes les étapes de la reconstitution.

TP

Rédigé par TP le Mardi 30 Septembre 2014 à 19:05 | Lu 835 fois