Contacté jeudi, Reynald Temarii s’est déclaré "serein", alors que le parquet national financier conduirait actuellement une enquête préliminaire pour des soupçons de corruption et de trafic d’influence en lien avec les conditions d’attribution des Coupes du monde 2018 et 2022 de football (Photo AFP).
PAPEETE, 27 avril 2017 - Le parquet national financier a ouvert une enquête préliminaire pour "corruption privée", "association de malfaiteurs", "trafic d’influence et recel de trafic d’influence" liée aux conditions d’attribution des Coupes du monde 2018 et 2022 par la Fifa. Trois français sont visés dont le Tahitien Raynald Temarii.
Le parquet national financier (PNF) a ouvert cette enquête préliminaire courant 2016, dans le cadre d’une demande d’entraide pénale internationale avec la justice helvétique. Les investigations concernent l’attribution par la Fédération internationale de football (Fifa) des Coupes du monde 2018 et 2022, respectivement à la Russie et au Qatar. Selon une information publiée par le journal Le Monde jeudi et relayée le jour même par nos confrères de Radio 1, le PNF "devrait focaliser son attention sur les protagonistes français de l’affaire liée à l’attribution des deux prochains Mondiaux. A savoir le Tahitien Reynald Temarii, ex-membre du comité exécutif de la Fifa (…) ; le Français Jérôme Valcke, ex-secrétaire général (2007-2015) de la Fédération internationale, radié dix ans et sous le coup d’une procédure pénale du parquet suisse pour des soupçons de gestion déloyale et d’autres délits ; et son compatriote Michel Platini, suspendu quatre ans". L’ancien président de la Fifa (1998-2015), Joseph Blatter 81 ans, aurait d’ailleurs été entendu comme témoin durant plusieurs heures, jeudi dernier, dans le cadre de cette enquête préliminaire, révèle Le Monde.
Raynald Temarii a été suspendu en mai 2015 sur décision de la commission d'éthique de la Fifa, de "toute activité liée au football aux niveaux national et international pour une durée de huit ans" pour avoir accepté, en 2010, 305 640 euros (36,5 millions Fcfp) du Qatari Mohamed Ben Hammam afin de couvrir ses frais de procédure devant les instances disciplinaires de la Fifa.
Le parquet national financier (PNF) a ouvert cette enquête préliminaire courant 2016, dans le cadre d’une demande d’entraide pénale internationale avec la justice helvétique. Les investigations concernent l’attribution par la Fédération internationale de football (Fifa) des Coupes du monde 2018 et 2022, respectivement à la Russie et au Qatar. Selon une information publiée par le journal Le Monde jeudi et relayée le jour même par nos confrères de Radio 1, le PNF "devrait focaliser son attention sur les protagonistes français de l’affaire liée à l’attribution des deux prochains Mondiaux. A savoir le Tahitien Reynald Temarii, ex-membre du comité exécutif de la Fifa (…) ; le Français Jérôme Valcke, ex-secrétaire général (2007-2015) de la Fédération internationale, radié dix ans et sous le coup d’une procédure pénale du parquet suisse pour des soupçons de gestion déloyale et d’autres délits ; et son compatriote Michel Platini, suspendu quatre ans". L’ancien président de la Fifa (1998-2015), Joseph Blatter 81 ans, aurait d’ailleurs été entendu comme témoin durant plusieurs heures, jeudi dernier, dans le cadre de cette enquête préliminaire, révèle Le Monde.
Raynald Temarii a été suspendu en mai 2015 sur décision de la commission d'éthique de la Fifa, de "toute activité liée au football aux niveaux national et international pour une durée de huit ans" pour avoir accepté, en 2010, 305 640 euros (36,5 millions Fcfp) du Qatari Mohamed Ben Hammam afin de couvrir ses frais de procédure devant les instances disciplinaires de la Fifa.
"Serein"
Contacté jeudi, Reynald Temarii se dit "serein" : "J'ai été entendu par la DSP (Direction de la sécurité publique, à Papeete, NDLR) en 2015. J'ai remis tous les documents qui sont en ma possession et qui attestent qu'il n'y a jamais eu de corruption dans l'affaire qui me concerne", a-t-il défendu. "Le dossier a été transmis au parquet national financier. Il s'agit certainement d'une suite donnée à cette enquête", estime Reynald Temarii qui affirme n'avoir toujours pas été entendu à ce jour dans le cadre de cette investigation menée par le PNF. "J'aborde cette continuation de la procédure avec sérénité et je ne me fait aucun soucis. Mon discours n'a jamais changé : en aucune manière ce soutien financier (les 36,5 millions Fcfp du Qatari Mohamed Ben Hammam, NDLR) n'a été lié à une quelconque contrepartie. Je sais ce que j'ai fait !"
> Lire aussi : Fifa : les dessous de l'affaire Temarii
Le Tahitien, ancien vice-président de la Fifa et de la confédération océanienne de football avait pourtant été contraint de prendre ses distances avec le monde du ballon rond dès mai 2015, pour une durée de 8 ans. Reynald Temarii est aujourd’hui conseil spécial auprès du comité organisateur des Championnats du monde, Marathon 2017 et Vitesse 2018 qui sont organisés à Tahiti. Il a repris son action militante au Tahoera’a Huiraatira et soutient la campagne de Moana Greig, candidat du parti orange sur la 1ère circonscription législative de Polynésie française, pour le scrutin des 3 et 17 juin prochains.
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Le Tahitien, ancien vice-président de la Fifa et de la confédération océanienne de football avait pourtant été contraint de prendre ses distances avec le monde du ballon rond dès mai 2015, pour une durée de 8 ans. Reynald Temarii est aujourd’hui conseil spécial auprès du comité organisateur des Championnats du monde, Marathon 2017 et Vitesse 2018 qui sont organisés à Tahiti. Il a repris son action militante au Tahoera’a Huiraatira et soutient la campagne de Moana Greig, candidat du parti orange sur la 1ère circonscription législative de Polynésie française, pour le scrutin des 3 et 17 juin prochains.
