PAPEETE, le 1er novembre 2016 - La Hawaiki Nui vient de commencer. Elle se tient du 2 au 4 novembre. Cet événement, marquant, prouve que les pirogues polynésiennes ont encore de beaux jours devant elles. Mais d’où viennent-elles ?
D’après Édouard Maamaatuaiahutapu, fondateur de la très fameuse course de va’a, la Hawaiki Nui, "il est de notre devoir de prendre soin d'elle, afin de la transmettre à nos enfants qui vont faire la même chose. N'oublions pas que nous sommes les garants de sa longévité." Elle c’est la pirogue, te va’a en tahitien.
D'un à douze rameurs
La pirogue polynésienne est composée d’une coque effilée reliée avec un balancier latéral "ama" par deux bras en bois "iato". À l’origine, les pirogues étaient faites d’un tronc de bois creusé. De ce fait, elles étaient caractéristiques des îles où elles avaient été faites. Elles sont désormais faites de matériaux composites. On distingue les va’a individuel, ou V1, "va’a hoe" qui mesurent environ 7 mètres, les V3, "va’a toru" qui mesurent environ 11 mètres, les V6, "va’a ono" qui mesurent environ 13 mètres et les V12, "va’a tauati" qui sont deux V6 jumelés.
À l’origine, les pirogues servaient à découvrir de nouveaux horizons, se déplacer dans des îles voisines, à pêcher. Avec l’arrivée des Européens, les grandes pirogues utilisées lors de grands déplacements, se sont faites rares. Les polynésiens n’ont conservé que les petits va’a pour pêcher dans les lagons et, lors des fêtes de juillet, pour parader et s’affronter aux courses.
Hokule’a, la grande migratrice
Dans le milieu des années 1970, des Hawaïens ont relevé un défi : celui de revivre les migrations du Pacifique à bord d’une double pirogue, Hokule’a. Les Polynésiens ont redoublé d’intérêt pour leur embarcation traditionnelle.
Quelques années plus tard, en 1991, la Hawaiki Nui (la "grande terre des origines"), a vu le jour. Cette course rassemble à "l’intérieur" de la Polynésie et séduit à "l’extérieur". Les équipes de rameurs étrangères sont toujours plus nombreuses. Cette année, des équipes de France, du Japon, des États-Unis, de Guyane ou bien encore du Pérou sont sur la ligne de départ.
En Polynésie, il existe deux types de courses : les épreuves de vitesse en lagon sur des distances entre 500 et 1 500 mètres et les marathons en haute mer, entre 30 et 150 km. En plus de la Hawaiki Nui, une autre course est connue à l’internationale, c’est la Tahiti Nui Va’a qui fait le tour de Tahiti en 3 jours. Elle a lieu tous les deux ans. La dixième édition a eu lieu les 21, 22 et 23 mai 2015.
D’après Édouard Maamaatuaiahutapu, fondateur de la très fameuse course de va’a, la Hawaiki Nui, "il est de notre devoir de prendre soin d'elle, afin de la transmettre à nos enfants qui vont faire la même chose. N'oublions pas que nous sommes les garants de sa longévité." Elle c’est la pirogue, te va’a en tahitien.
D'un à douze rameurs
La pirogue polynésienne est composée d’une coque effilée reliée avec un balancier latéral "ama" par deux bras en bois "iato". À l’origine, les pirogues étaient faites d’un tronc de bois creusé. De ce fait, elles étaient caractéristiques des îles où elles avaient été faites. Elles sont désormais faites de matériaux composites. On distingue les va’a individuel, ou V1, "va’a hoe" qui mesurent environ 7 mètres, les V3, "va’a toru" qui mesurent environ 11 mètres, les V6, "va’a ono" qui mesurent environ 13 mètres et les V12, "va’a tauati" qui sont deux V6 jumelés.
À l’origine, les pirogues servaient à découvrir de nouveaux horizons, se déplacer dans des îles voisines, à pêcher. Avec l’arrivée des Européens, les grandes pirogues utilisées lors de grands déplacements, se sont faites rares. Les polynésiens n’ont conservé que les petits va’a pour pêcher dans les lagons et, lors des fêtes de juillet, pour parader et s’affronter aux courses.
Hokule’a, la grande migratrice
Dans le milieu des années 1970, des Hawaïens ont relevé un défi : celui de revivre les migrations du Pacifique à bord d’une double pirogue, Hokule’a. Les Polynésiens ont redoublé d’intérêt pour leur embarcation traditionnelle.
Quelques années plus tard, en 1991, la Hawaiki Nui (la "grande terre des origines"), a vu le jour. Cette course rassemble à "l’intérieur" de la Polynésie et séduit à "l’extérieur". Les équipes de rameurs étrangères sont toujours plus nombreuses. Cette année, des équipes de France, du Japon, des États-Unis, de Guyane ou bien encore du Pérou sont sur la ligne de départ.
En Polynésie, il existe deux types de courses : les épreuves de vitesse en lagon sur des distances entre 500 et 1 500 mètres et les marathons en haute mer, entre 30 et 150 km. En plus de la Hawaiki Nui, une autre course est connue à l’internationale, c’est la Tahiti Nui Va’a qui fait le tour de Tahiti en 3 jours. Elle a lieu tous les deux ans. La dixième édition a eu lieu les 21, 22 et 23 mai 2015.