PAPEETE, le 27 août 2016. La Direction de la santé distribue 10 000 préservatifs gratuitement pour lutter contre les infections sexuellement transmissibles. Ces maladies ont augmenté de façon alarmante depuis deux ans.
Le nombre de personnes touchées par des infections sexuellement transmissibles a augmenté de façon « alarmante » souligne le ministère de la Santé. Entre 2014 et 2015, les cas de syphilis ont été multipliés par 2.8 ! (lire ci-contre) Les premiers constats de 2016 sont très inquiétants aussi. Fin mai, plus de 100 cas avaient été diagnostiqués alors que 83 cas avaient été recensés pour toute l’année 2015.
En juillet, le gouvernement avait lancé une vaste campagne de sensibilisation aux maladies sexuellement transmissibles. Dans ce cadre, la Direction de la santé met en place une campagne de prévention dans le but de sensibiliser la population aux risques des rapports sexuels non protégés.
20 000 flyers seront distribués partout en Polynésie : structures de santé, pharmacies... Une brochure de 16 pages d’explications et de préventions contre les infections sexuellement transmissibles a aussi été réalisée.
Depuis vendredi, pas moins de 10 000 préservatifs sont distribués gratuitement dans plus de 70 structures de santé. Depuis vendredi, des préservatifs gratuits sont distribués aux dispensaires de Teva I Uta jusqu’à Hitia’a o te Ra par la côte Ouest, au Centre de consultations spécialisées en protection maternelle et infantile du Centre de la mère et de l’enfant, à Moorea et dans les pharmacies.
A partir du vendredi 2 septembre, des préservatifs seront mis à disposition gratuitement dans toutes les structures de santé de la presqu’île, chez les médecins privés, dans les mairies, les magasins, les stations-service ainsi que les grandes surfaces de la presqu’île.
Le message de prévention sera aussi relayé via la page Facebook de la Direction de la santé. Une application est mise en place sur la page afin d’informer la population des lieux de distribution de préservatifs gratuits les plus proches de chez eux.
Le nombre de personnes touchées par des infections sexuellement transmissibles a augmenté de façon « alarmante » souligne le ministère de la Santé. Entre 2014 et 2015, les cas de syphilis ont été multipliés par 2.8 ! (lire ci-contre) Les premiers constats de 2016 sont très inquiétants aussi. Fin mai, plus de 100 cas avaient été diagnostiqués alors que 83 cas avaient été recensés pour toute l’année 2015.
En juillet, le gouvernement avait lancé une vaste campagne de sensibilisation aux maladies sexuellement transmissibles. Dans ce cadre, la Direction de la santé met en place une campagne de prévention dans le but de sensibiliser la population aux risques des rapports sexuels non protégés.
20 000 flyers seront distribués partout en Polynésie : structures de santé, pharmacies... Une brochure de 16 pages d’explications et de préventions contre les infections sexuellement transmissibles a aussi été réalisée.
Depuis vendredi, pas moins de 10 000 préservatifs sont distribués gratuitement dans plus de 70 structures de santé. Depuis vendredi, des préservatifs gratuits sont distribués aux dispensaires de Teva I Uta jusqu’à Hitia’a o te Ra par la côte Ouest, au Centre de consultations spécialisées en protection maternelle et infantile du Centre de la mère et de l’enfant, à Moorea et dans les pharmacies.
A partir du vendredi 2 septembre, des préservatifs seront mis à disposition gratuitement dans toutes les structures de santé de la presqu’île, chez les médecins privés, dans les mairies, les magasins, les stations-service ainsi que les grandes surfaces de la presqu’île.
Le message de prévention sera aussi relayé via la page Facebook de la Direction de la santé. Une application est mise en place sur la page afin d’informer la population des lieux de distribution de préservatifs gratuits les plus proches de chez eux.
Des chiffres alarmants
Le nombre de personnes touchées par des infections sexuellement transmissibles a augmenté de façon « alarmante » souligne le ministère de la Santé.
En 2014, il y avait 30 cas de syphilis. Pas moins de 83 cas ont été recensés en 2015. En 2016, plus de 100 cas ont déjà diagnostiqués en laboratoire entre janvier et mai.
Les cas de gonococcies ont aussi augmenté (63 cas en 2014, 145 cas en 2015). Cette maladie touche les deux sexes mais elle s’attaque préférentiellement à l'homme chez qui elle est symptomatique le plus souvent, autrement dit s'accompagnant de symptômes et plus particulièrement d'un écoulement purulent par l'urètre.
Les cas de chlamydioses ont aussi beaucoup augmenté (136 cas en 2014, 272 cas en 2015). La contamination passe inaperçue la plupart du temps car il y a peu de symptômes, voire pas du tout. Mais les complications sont importantes. Il y a des risques de salpingite, de stérilité, de grossesse extra-utérine et d’atteinte du nouveau-né si la mère est infectée. Dans les pays industrialisés, l'infection à chlamydiæ trachomatis est la principale cause d’infertilité.
« Cette augmentation alarmante traduit le retour de la prise de risque dans la population en général », analyse le ministère de la Santé
En 2014, il y avait 30 cas de syphilis. Pas moins de 83 cas ont été recensés en 2015. En 2016, plus de 100 cas ont déjà diagnostiqués en laboratoire entre janvier et mai.
Les cas de gonococcies ont aussi augmenté (63 cas en 2014, 145 cas en 2015). Cette maladie touche les deux sexes mais elle s’attaque préférentiellement à l'homme chez qui elle est symptomatique le plus souvent, autrement dit s'accompagnant de symptômes et plus particulièrement d'un écoulement purulent par l'urètre.
Les cas de chlamydioses ont aussi beaucoup augmenté (136 cas en 2014, 272 cas en 2015). La contamination passe inaperçue la plupart du temps car il y a peu de symptômes, voire pas du tout. Mais les complications sont importantes. Il y a des risques de salpingite, de stérilité, de grossesse extra-utérine et d’atteinte du nouveau-né si la mère est infectée. Dans les pays industrialisés, l'infection à chlamydiæ trachomatis est la principale cause d’infertilité.
« Cette augmentation alarmante traduit le retour de la prise de risque dans la population en général », analyse le ministère de la Santé
