PAPEETE, le 12 octobre 2017 - Le comité de Polynésie de la Ligue contre le cancer continue ses démarches de sensibilisation des femmes et de leurs familles au dépistage du cancer du sein. Un combat plus nécessaire que jamais.
Patricia Grand ne baisse jamais les armes. Son combat contre le cancer est quotidien. La présidente du comité de Polynésie française de la Ligue contre le cancer revient d'un marathon de trois jours dans l'archipel des Marquises. Dans le cadre d'Octobre rose, Patricia Grand est allée à la rencontre des habitants de Tahuata et de Hiva Oa avec un message : "fais ta radio titi".
"Les agents de santé sur le terrain avaient fait un bon travail d'information en amont. Lors des réunions d'informations, j'ai senti que la population se sentait concernée et intéressée", raconte Patricia Grand. La présidente espère avoir autant sensibilisé les femmes que leurs familles au dépistage du cancer du sein. Dans ces îles, un mammographe devrait arriver l'année prochaine. Mais en attendant, c'est aux femmes d'assurer les premiers gestes.
"L'autopalpation, c'est important. La moindre petite grosseur, il faut le montrer. Il se peut que ce ne soit pas un cancer mais il faut quand même surveiller. Certaines ont peur d'apprendre qu'elles ont un cancer, c'est normal. Mais il faut le savoir. On a le droit de pleurer, de hurler, mais nous n'avons pas le droit de rester sans rien faire", insiste la présidente.
Patricia Grand ne baisse jamais les armes. Son combat contre le cancer est quotidien. La présidente du comité de Polynésie française de la Ligue contre le cancer revient d'un marathon de trois jours dans l'archipel des Marquises. Dans le cadre d'Octobre rose, Patricia Grand est allée à la rencontre des habitants de Tahuata et de Hiva Oa avec un message : "fais ta radio titi".
"Les agents de santé sur le terrain avaient fait un bon travail d'information en amont. Lors des réunions d'informations, j'ai senti que la population se sentait concernée et intéressée", raconte Patricia Grand. La présidente espère avoir autant sensibilisé les femmes que leurs familles au dépistage du cancer du sein. Dans ces îles, un mammographe devrait arriver l'année prochaine. Mais en attendant, c'est aux femmes d'assurer les premiers gestes.
"L'autopalpation, c'est important. La moindre petite grosseur, il faut le montrer. Il se peut que ce ne soit pas un cancer mais il faut quand même surveiller. Certaines ont peur d'apprendre qu'elles ont un cancer, c'est normal. Mais il faut le savoir. On a le droit de pleurer, de hurler, mais nous n'avons pas le droit de rester sans rien faire", insiste la présidente.
UN TRAITEMENT DIFFICILE À SUIVRE
Au fenua, sur les 30 000 femmes de plus de 50 ans, 7000 seulement se font dépister. Une véritable bombe à retardement pour certaines. Patricia Grand prévient : "Avant 50 ans, il faut se palper soi-même. En particulier dans les familles où il y a déjà eu des cancers."
Informer, sensibiliser, dire et redire les mêmes messages, Patricia Grand ne s'arrête jamais. Son t-shirt rose sur le dos et armée d'un sourire, elle sillonne les îles pour délivrer son message, exemples à l'appui. "Nous venons de perdre une femme qui n'avait pas 50 ans. C'est dur. Elle s'est battue jusqu'à la dernière minute. Elle avait le sourire jusqu'au bout", souffle Patricia Grand, avant de lancer : "Il faut se faire soigner!"
Le malheur réside aussi dans cela. Une fois dépistée, certaines femmes ne suivent pas leur traitement. Par peur mais aussi pour une question d'organisation. Pas facile, dans les îles, d'avoir le temps et les moyens de suivre la chimiothérapie. "Aux Marquises, j'ai rencontré une femme qui suivait une chimio. Son mari étant handicapé, c'est elle qui s'occupe du coprah, et donc du seul revenu de la famille. Quand elle rentrait de sa chimiothérapie, elle était fatiguée. Mais sa famille ne comprenait pas, ils pensaient qu'elle faisait semblant. Avec nos réunions d'information sur le cancer et les traitements, ils ont compris ce qu'elle vivait."
Dans le combat contre la maladie, le soutien de la famille est important plus que tout. Elle peut aussi aider à dépister. Patricia Grand lance un appel : "Messieurs, vous avez le droit de palper les titis de vos femmes !"
C'est avec ces nombreux messages que la présidente du comité continue sa course à la sensibilisation. Plus que jamais important, c'est un combat sans fin que Patricia Grand et les membres du comité mènent à grand coups de rose.
Informer, sensibiliser, dire et redire les mêmes messages, Patricia Grand ne s'arrête jamais. Son t-shirt rose sur le dos et armée d'un sourire, elle sillonne les îles pour délivrer son message, exemples à l'appui. "Nous venons de perdre une femme qui n'avait pas 50 ans. C'est dur. Elle s'est battue jusqu'à la dernière minute. Elle avait le sourire jusqu'au bout", souffle Patricia Grand, avant de lancer : "Il faut se faire soigner!"
Le malheur réside aussi dans cela. Une fois dépistée, certaines femmes ne suivent pas leur traitement. Par peur mais aussi pour une question d'organisation. Pas facile, dans les îles, d'avoir le temps et les moyens de suivre la chimiothérapie. "Aux Marquises, j'ai rencontré une femme qui suivait une chimio. Son mari étant handicapé, c'est elle qui s'occupe du coprah, et donc du seul revenu de la famille. Quand elle rentrait de sa chimiothérapie, elle était fatiguée. Mais sa famille ne comprenait pas, ils pensaient qu'elle faisait semblant. Avec nos réunions d'information sur le cancer et les traitements, ils ont compris ce qu'elle vivait."
Dans le combat contre la maladie, le soutien de la famille est important plus que tout. Elle peut aussi aider à dépister. Patricia Grand lance un appel : "Messieurs, vous avez le droit de palper les titis de vos femmes !"
C'est avec ces nombreux messages que la présidente du comité continue sa course à la sensibilisation. Plus que jamais important, c'est un combat sans fin que Patricia Grand et les membres du comité mènent à grand coups de rose.
Pendant le mois d'octobre
- Samedi 14 : Tahiti Fitness Challenge défi sportif proposé au stade Willy Bambridge, de 15h à 19h30.
- Dimanche 22 : journée de sensibilisation au Centre hospitalier de la Polynésie française de 9h30 à 16h30. Des stands et des conférences autour du cancer du sein, de son traitement seront organisés. Il y aura aussi des groupes de danse et de chants pour l'animation et un défilé.
- Samedi 28 et dimanche 29 : vente de T-shirts à 1000 francs (Carrefour Punaauia, Carrefour Arue, Carrefour Faa’a, Hyper U Pirae, Champion Mahina, Champion Paofai).
- Dimanche 22 : journée de sensibilisation au Centre hospitalier de la Polynésie française de 9h30 à 16h30. Des stands et des conférences autour du cancer du sein, de son traitement seront organisés. Il y aura aussi des groupes de danse et de chants pour l'animation et un défilé.
- Samedi 28 et dimanche 29 : vente de T-shirts à 1000 francs (Carrefour Punaauia, Carrefour Arue, Carrefour Faa’a, Hyper U Pirae, Champion Mahina, Champion Paofai).
Pour faire un don
— Par chèque libellé à l’ordre de « Comité Polynésie Ligue cancer » : Comité Polynésie Ligue cancer - B.P. 5 700 - 98 716 Pirae
— Par virement sur le compte suivant :
RIB : 17469 - 00001 - 20033720000 - 93 / Banque Socredo
Objet du virement : votre numéro de téléphone
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