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Observatoire du numérique : Quatre « think tank » réunis à la Présidence


« Avec l’ODEN, inscrivons ensemble, notre pays dans un développement global. Ne soyons pas les témoins de cette révolution mais participons à notre échelle, comme le reste du monde, à l’une des plus belles évolutions technologiques que nous offre le progrès humain », a indiqué le Président du Pays en conclusion de son allocution.
« Avec l’ODEN, inscrivons ensemble, notre pays dans un développement global. Ne soyons pas les témoins de cette révolution mais participons à notre échelle, comme le reste du monde, à l’une des plus belles évolutions technologiques que nous offre le progrès humain », a indiqué le Président du Pays en conclusion de son allocution.
PAPEETE, le 25 février 2015- En vue de la préparation du Plan de développement du numérique qu’il présentera en septembre prochain, le gouvernement a réuni un observatoire du numérique composé de quarante personnalités issues du monde de l’entreprise et de l’administration afin d’apporter une réflexion pragmatique et concrète aux stratégies qui seront mises en place.

Ces quarante personnes réparties en quatre groupes de travail, quatre think tank, étaient réunies ce mercredi autour du Président du Pays Edouard Fritch qui assure également les fonctions de ministre de l’économie numérique. La DGEN (Direction Générale de l’économie numérique) dirigée par Karl Tefaatau supervise quant à elle les travaux.

Des acteurs du numérique issus de la sphère publique et privée

Ils sont dirigeants d’entreprise, directeurs de service, présidents d’administration ou entrepreneurs individuels, ils sont issus de la société civile, de l’administration, du privé ou du public, ils viennent tous d’horizons différents mais sont animés par la même volonté : celle de voir évoluer dans les meilleures conditions l’économie numérique en Polynésie française. Ces professionnels souhaitent s’associer à la réflexion des instances dirigeantes afin que cette évolution se construise sur des bases solides en tenant compte de problématiques concrètes, et c’est pour leurs compétences et leur expérience dans le secteur qu’ils ont été choisis.

Quatre think tank

Pendant six mois ils vont se réunir de façon régulière afin de discuter, de partager, de confronter parfois, leurs expériences, leurs besoins, leurs projets, leurs visions, leurs avis sur des sujets aussi précis que sont :
  • Le développement des contenus numériques des entreprises
  • Les accès au numérique et les usages
  • Les infrastructures et les compétences
  • Les e-services publics

Le résultat de leurs travaux contribuera à construire le plan de développement de l’économie numérique qui sera soumis par la Présidence au Conseil de Ministres dans le courant du second semestre dans le but de connaître ses premières mises en application dès l’exercice 2016.

Les missions principales de « l'observatoire de l'économie numérique » sont :

  • recueillir, organiser et diffuser toutes les informations existantes, de nature économique, sociologique, culturelle et technique, permettant d'évaluer l'impact du secteur du numérique et de la diffusion des technologies numériques dans l'économie et la société ;
  • compléter, en tant que de besoin, cette information grâce à des études. Pour cela l'observatoire pourra s'appuyer sur la direction générale de l'économie numérique ;
  • mener des travaux de prospective pouvant aider à la proposition et l'évolution du Plan de développement de l'économie numérique.

Les missions complémentaires de « l'observatoire de l'économie numérique » sont :
  • d'entretenir le dialogue avec les acteurs de la sphère publique et privée dans une perspective de structuration de la filière et de partenariats innovants ;
  • de favoriser la mise en réseau d'acteurs et le partage d'expérience avec des observatoires régionaux et nationaux.

Les « think tanks »
Une sous-commission « think tank » est un « réservoir d'idées » qui réunit, par thème, les professionnels au sein de « l'observatoire de l'économie numérique ».

Le rôle du « think tank » est de dresser un pont entre les besoins du secteur et les orientations stratégiques définies par les pouvoirs publics.
Sur la base des axes stratégiques du plan de développement de l'économie numérique 2013-2018, l'ODEN est composé de quatre sous-commissions « think tanks ».

1. Le « think tank — développement des contenus et des entreprises »


le développement des contenus ;
le soutien et l'accompagnement au développement et à la compétitivité des entreprises ; l'innovation d'entreprise ;
le développement du e-Commerce local ;
la transition opérationnelle des entreprises vers le numériques ;
Les compétences attendues des membres du « think tank — développement des contenus et des entreprises » relèvent notamment, des STIC et du développement économique.

Composition
M. Gaspard Toscan du Plantier ;
M. Marc Chapman ;
M . Vincent Fabre ;
M . Nelson Liao ;
M. Yves Rouault ;
M . Hugues Cochard ;
M . Raphaël Reiter ;
M . François Paul-Pont ;
M . Emmanuel Liparo ;
M.Yann Guitton.

2. Le « think tank — accès au numérique et usages »

Les offres d'accès et de services ;
L'équipement des foyers ;
L'accès au numérique pour tous ;
L'acculturation des outils numériques ;
 Le développement et l'évolution des usages ;
La convergence « audiovisuelle — numérique » ;
Le développement des modes de diffusion de l'image.
Les compétences attendues des membres du « think tank — accès au numérique et usages » relèvent notamment, du secteur de l'audiovisuel, des télécommunications, de la culture.

Composition
Mme Nathalie Montelle ;
M . Frédéric Dock ;
M . Jean-Michel Vergier ;
M. Philippe Roussel ;
M . Thierry Manaarii Lehartel ;
M. Emmanuel Schneider ;
M . Teraiapiti Isabel-Ceran ;
M . Emmanuel Sztejnberg-Martin ;
Mme Véronique Ampournales ;
M . Fabrice Fauchon.

3. Le « think tank — infrastructures et compétences »

Le développement des réseaux d'infrastructures ;
La couverture géographique des opérateurs ;
Les structures d'accès à Internet ;
De la création et la formation des filières numériques.
Les compétences attendues des membres du « think tank — infrastructures » relèvent notamment, du secteur des télécommunications, de la réglementation et de l'aménagement du territoire.

Composition
M . Frank Marchand ;
M . François Pillonneau ;
M . Bernard Foray ;
M . Patrick Moux ;
M.Paul Dugue;
M . Nicolas Beaufort ;
M. Olivier Kressmann ;
Mme Laura Deso ;
M . Alexandre Chodzko ;
M . Fabrice Bonicel.

4. Le « think tank — e-services publics »

E-administration : quels moyens pour rattraper le retard technologiques ; Le citoyen et les usagers ;
L'e-éducation ;
Le campus numérique ;
L'E-santé.
Les compétences attendues des membres du « think tank — e-services publics » relèvent notamment, du secteur de l'administration polynésienne du secteur de l'éducation, de la santé, de l'enseignement supérieur.

Composition
M . Gilles Lorphelin ;
M . Moana Badie ;
M . Patrick Le Guyader ;
Mme Léna Marchai ;
M . Jean-Louis Garry ;
M . Manuel Schneider ;
M . Tehina Thuret ;
M.Michaël Toromona;
Mme Anne-Victoria Letort ;
M . Francis Pezet.

Les thèmes ci-dessus énumérés sont non limitatifs et proposés à titre indicatif.
Chaque « think tank » est composé au maximum de 10 membres choisis en raison de leurs compétences ou au titre de leur expérience dans le secteur de l'économie numérique.

Rédigé par () le Mercredi 25 Février 2015 à 16:37 | Lu 2083 fois
           



Commentaires

1.Posté par simone grand le 26/02/2015 08:15 | Alerter
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20 ans après avoir été virée de mon poste de chef de service pour avoir introduit avec Ifremer (avec qui je co-dirigeais la station polynésienne de détection) ,le numérique dans la gestion des concessions maritimes à vocation perlicole, c'est une satisfaction de constater cette compréhension

2.Posté par rasta nouille le 27/02/2015 07:18 | Alerter
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pourquoi tu ramènes toujours tout à la grande injustice qui a été faite à ton immense intelligence Simone ? C'est en filigrane de presque tous les articles ou commentaires que tu écris...