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No Oe E Te Nunaa: Lien avec le Modem, un partenariat qui se renforce

Sur invitation de François BAYROU, Nicole BOUTEAU accompagnée de deux cadres de No Oe E Te Nunaa a participé aux Universités de Rentrée du Mouvement Démocrate qui se sont tenues des 24 au 26 septembre derniers dans la Presqu’île de Giens dans le Var.Cette rencontre avec les responsables et les militants du Modem a conforté No Oe E Te Nunaa dans le choix de consolider le partenariat engagé il y a quelques années avec cette formation politique.


Le Modem en ordre de marche pour 2012.

No Oe E Te Nunaa: Lien avec le Modem, un partenariat qui se renforce
Ces universités ont fait apparaître que le Modem dispose d’une nouvelle organisation recentrée autour de l’équipe « shadow » présentée lors de cet événement.

Composé de personnalités reconnues comme Marielle de Sarnez, député européen, en charge des Affaires étrangères et de la gouvernance internationale, Bernard Lehideux chargé de la Défense et Abdoulatifou Ali à qui l’Outre-mer et à la coopération ont été confiés, les 3 étant venus à la rencontre de la Polynésie et de sa population en 2005 pour les 2 premiers et en 2009 pour le député Aly.

En ordre de marche pour les échéances électorales de 2012, François Bayrou a réaffirmé l’alternative crédible que représente le centre, et plus particulièrement le Modem, auprès de millions d’électeurs français. Pour lui, les choses sont limpides : « un centre indépendant est vital pour la démocratie ». François BAYROU apparaît comme le véritable et seul responsable centriste crédible.


Malheureusement, nos gouvernants, n’ont pris que tardivement la mesure de l’ampleur de cette situation. Les décisions tardent ou ne sont pas prises par peur de leur impopularité face à des citoyens polynésiens qui n’en peuvent plus !

Quasiment tous les secteurs d’activité sont au « rouge », la situation financière du Pays est critique et on assiste à une paupérisation galopante d’une partie de la population, la plus fragile, avec parallèlement une classe moyenne qui se trouve également touchée : 9 000 emplois ont été perdus en 2 ans alors que 2 500 jeunes arrivent sur le marché du travail chaque année.

Le budget 2011 sera extrêmement tendu et il ne semble n’y avoir aucune marge de manœuvre pour des mesures nouvelles.
La Polynésie vit au dessus de ses moyens, le Pays ne dispose plus d’épargne, la source nourricière que représente l’Etat qui doit également faire face à des difficultés importantes au niveau national se tarit.

Oui, notre Pays a besoin de réformes structurelles importantes mais pour cela le gouvernement, quel qu’il soit, qui aura la responsabilité de les mettre en place devra pouvoir s'appuyer sur une majorité stable qui fait encore défaut aujourd'hui. Nos gouvernants sont toujours la valise à la main se demandant si demain ils seront toujours là!


Un intérêt marqué pour l’Outre-mer

No Oe E Te Nunaa: Lien avec le Modem, un partenariat qui se renforce
No Oe E Te Nunaa souhaite, en effet, que le Modem soit porteur d’un programme ambitieux en faveur de l’Outre-mer.


Ainsi, au cours des débats, trois points peuvent être relevés :


 Tout d'abord le message politique fort du Modem concernant l'Outre-Mer : il n'y a pas de citoyens de seconde zone. En cela, par les enjeux, par son histoire, et parce qu'elle n'a pas toujours su prendre la mesure des besoins et des attentes légitimes de nos populations, la France face à l'Outre -mer est confrontée à ses propres principes fondateurs.

 Par ailleurs, la France doit à l’Outre-mer, à la fois d'être la seconde puissance maritime mondiale, une puissance nucléaire, une puissance spatiale, une puissance technologique, une puissance économique. L'hexagone a parfois tendance à sous-estimer l'apport passé et l'apport potentiel des territoires et collectivités qui fondent notre Pays. L'Outre-mer français n'est pas une charge pour la France, bien au contraire, l'Outre-mer français est une chance pour la France.
Pour cela, les outils nationaux de développement économique et de cohésion sociale doivent être maintenus et développés.
Pour cela, la vision et le déploiement de la continuité territoriale doivent être revues et prendre une dimension et une envergure bien plus importante.
Pour cela, les coopérations régionales doivent être renforcées, développées, facilitées. Et il faut que, comme c'était (et c'est encore) le cas le clientélisme ou l’esprit partisan ne soit plus de mise.

 Ensuite, il a été souligné avec force par les différents participants la nécessité de développer encore les coopérations entre élus et représentants de l’outre-mer au sein du Modem avec les départements et régions de l'hexagone. Et de parvenir ainsi à réduire fortement la méconnaissance qu’ont les hexagonaux par rapport à l'Outre-mer.


Une dynamique à créer dans le Pacifique


Au regard de ces enjeux importants, il est prévu la création autour de Abdoulatifou Aly de délégations spécifiques pour chaque région du globe et notamment pour le Pacifique dans les prochaines semaines.

Dans cette perspective, No Oe E Te Nunaa a proposé de développer une dynamique « Pacifique » avec les représentations Modem de Wallis et Futuna et de la Nouvelle-Calédonie, dans la continuité des relations tissées lors des Européennes de 2009 où les représentations de la sensibilité du Mouvement démocrate dans cette région avait réalisé de bons résultats notamment en Polynésie où No Oe E Te Nunaa avait seul obtenu près de 18% des suffrages.

François Bayrou a proposé la programmation d’un déplacement dans la région.
Rappelons que François Bayrou est le seul leader politique national à s’être déplacé en Polynésie ses dernières années.


Une convention de partenariat qui vient renforcer et consolider le lien qui unit les deux formations politiques.

Ces Universités de Rentrée ont été l’occasion tel que l’ont souhaité François Bayrou et Nicole BOUTEAU d’associer à cet événement la signature de la convention de partenariat qui officialise le lien tissé depuis plusieurs années entre les deux partis.

Afin de donner de la solennité à cet acte, c’est en plénière à la clôture des universités d’été et devant plus d’un millier de responsables et militants du modem que la convention de partenariat a été signée.

Il a, par ailleurs, exprimé son soutien aux propositions formulées par No Oe E Te Nunaa sur ce dossier qu’il défendra lors des débats parlementaires.

Il soutiendra les propositions portées par No Oe E Te Nunaa sur les dossiers importants de la Polynésie française notamment celui de la révision statutaire.

Voir le lien suivant : http://www.dailymotion.com/video/xeyo0x_ur-2010-cloture-de-francois-bayrou_news


Visite ministérielle sur fonds de réforme statutaire
et révision de la loi électorale

Dans le cadre de la prochaine visite de la ministre en charge de l’Outre-mer annoncée du 14 au 17 octobre prochains, No Oe E Te Nunaa participera à la réunion organisée en présence de Madame Marie-Luce Penchard prévue dans la matinée du vendredi 15 octobre.

Cette visite fait suite aux rencontres organisées à Paris au début du mois de septembre dans le cadre des discussions sur les conclusions du rapport rendu par la mission « Barthélémy » dans le cadre de la réforme du mode de scrutin et des mesures destinées à stabiliser le fonctionnement des institutions en Polynésie française.

No Oe E Te Nunaa qui avait également été invité à rencontrer la ministre en a profité pour solliciter des entretiens avec les différents groupes parlementaires nationaux.

Ces interlocuteurs, très sensibles à notre démarche, ont exprimé leur solidarité, conscients que les décisions futures prises par le Parlement conditionneront en grande partie le retour de la stabilité dans notre Pays, tout en soulignant, néanmoins, la grande confusion qu’inspire la situation politique et institutionnelle polynésienne vue de Paris.


Certains sont allés jusqu’à dire que en Polynésie « on marche sur la tête" tellement ce qui s'y passe depuis quelques années leur semble impensable, ubuesque, voire triste, ...

L'instabilité en Polynésie française a terni l’image de la Polynésie où peu nombreux ceux qui souhaitent encore comprendre quelque chose au dossier polynésien alors que la France doit aussi faire face à une crise importante. Alors la Polynésie au milieu de tout cela... !


Lors de ces différentes rencontres, Nicole BOUTEAU a rappelé et expliqué les propositions faites par No Oe E Te Nunaa en la matière insistant particulièrement sur les points suivants :

 L'adaptation des institutions à la dimension de la Polynésie française : avec notamment la baisse importante du nombre de représentants à l'Assemblée de la Polynésie française (de 57 à 41) et des membres du gouvernement (11) ;

 L'adoption d'une nouvelle loi électorale à un tour : avec l'introduction d'une prime majoritaire à l’échelle du Pays devant permettre de gouverner sans écraser les minorités. Ce nouveau mode de scrutin doit aussi garantir le maintien de la représentation de l’ensemble des archipels au sein de l’Assemblée délibérante avec le maintien des six circonscriptions électorales ;

 Des mesures pour plus de responsabilité des élus : par un meilleur encadrement des motions de défiance.

No Oe E Te Nunaa se félicite qu’un certain nombre de recommandations issu du rapport de la mission Barthélémy tient compte des propositions transmises par le parti à la ministre lors de son séjour en Polynésie en début d’année.

Sur la question de la loi électorale, No Oe E Te Nunaa a marqué son désaccord quant à la fixation d’un seuil de 12,5% des suffrages exprimés en cas d’instauration d’un second tour, estimant ce pourcentage trop élevé alors que celui du scrutin des élections régionales est de 10%. La délégation a interrogé la ministre sur la possibilité d’envisager, dans ce même contexte, des conditions de fusion moins restrictives en permettant aux listes ayant obtenu 5% des suffrages exprimés de pouvoir également fusionner entre elles à condition que le regroupement atteigne le seuil d’admission au second tour.

La ministre a proposé que ce point fasse l’objet d’une étude juridique spécifique tout comme la proposition de loi électorale faite par No Oe E Te Nunaa. Les résultats de cette analyse devraient être communiqués dans le cadre de la prochaine visite de Mme Penchard.

No Oe E Te Nunaa attend désormais les propositions de la ministre ainsi que le calendrier gouvernemental et parlementaire d’examen et de discussion du projet de loi.


S’appuyer sur une majorité stable
pour mettre en œuvre les réformes structurelles nécessaires

Face à la crise majeure que traverse la Polynésie tant sur le plan économique, social, financier que politique, des réformes structurelles doivent être mises en œuvre.

Des décideurs semblent paralysés par l’impopularité des mesures à prendre.

Pour un retour anticipé aux urnes courant 2011

No Oe E Te Nunaa: Lien avec le Modem, un partenariat qui se renforce
Dans ces conditions comment penser à moyen et long terme, comment prendre les décisions qui s'imposent ?

Comment imaginer que dans un tel contexte notre Pays tienne jusqu'en 2013 (calendrier normal des élections territoriales) ?

Comment imaginer qu’un gouvernement sans réelle majorité puisse conduire le Pays pendant encore 2 années ?

C’est inconcevable ! Nous allons droit dans le mur si nous n’y sommes déjà !

Pour que les conditions nécessaires à la relance et au développement soient réunies, un retour anticipé aux urnes est le préalable. No Oe E Te Nunaa l’appelle de ses vœux.

Rédigé par communiqué NOETN le Lundi 4 Octobre 2010 à 08:40 | Lu 904 fois