Que peut-on acheter dans une vente aux enchères ?
Il existe deux types de vente. Le commissaire-priseur peut vendre des biens meubles d'entreprises en redressement ou en liquidation judiciaire. "Pour recouvrir les créances de la société, tous les biens meubles seront vendus", explique Serge Léontieff, commissaire-priseur. "Si c'est une grande société, la vente aux enchères aura lieu sur place. Sinon, elle aura lieu à la salle des ventes à Patutoa, à Papeete."
Le commissaire-priseur est aussi amené à vendre des biens saisis par les huissiers chez des particuliers qui ont des créances impayées. Dans ces cas, les biens sont emmenés à la salle de vente aux enchères.
Enfin, il peut y avoir des ventes volontaires, les particuliers peuvent s'adresser au commissaire-priseur pour vendre un ou des objets. "J'ai alors un rôle d'expert", explique Serge Léontieff. "Dans le cas de la vente aux enchères à la suite de liquidation ou de saisie, il n'y a pas de prix de départ. L'objet est adjugé au plus offrant, c’est-à-dire à celui qui propose le prix le plus élevé. Chacun peut proposer ce qu'il veut mais le prix sera déterminé au final en fonction de la demande. En revanche, lors d'une vente volontaire, il y a un prix de départ que je fixe."
Une vente aux enchères a lieu chaque mois le dernier vendredi ou le premier vendredi à Patutoa. La prochaine vente aux enchères est prévue le 4 mars prochain. Vous pouvez y trouver du mobilier, des objets d'art, de l'argenterie, du matériel informatique.
A noter que les ventes de biens immobiliers sont gérées par le palais de justice.
Le commissaire-priseur est aussi amené à vendre des biens saisis par les huissiers chez des particuliers qui ont des créances impayées. Dans ces cas, les biens sont emmenés à la salle de vente aux enchères.
Enfin, il peut y avoir des ventes volontaires, les particuliers peuvent s'adresser au commissaire-priseur pour vendre un ou des objets. "J'ai alors un rôle d'expert", explique Serge Léontieff. "Dans le cas de la vente aux enchères à la suite de liquidation ou de saisie, il n'y a pas de prix de départ. L'objet est adjugé au plus offrant, c’est-à-dire à celui qui propose le prix le plus élevé. Chacun peut proposer ce qu'il veut mais le prix sera déterminé au final en fonction de la demande. En revanche, lors d'une vente volontaire, il y a un prix de départ que je fixe."
Une vente aux enchères a lieu chaque mois le dernier vendredi ou le premier vendredi à Patutoa. La prochaine vente aux enchères est prévue le 4 mars prochain. Vous pouvez y trouver du mobilier, des objets d'art, de l'argenterie, du matériel informatique.
A noter que les ventes de biens immobiliers sont gérées par le palais de justice.
Fait-on des bonnes affaires ?
Lors des ventes aux enchères, on peut faire de bonnes affaires, mais on peut aussi avoir quelques regrets si on ne prend pas des précautions. Serge Léontieff recommande fortement aux personnes intéressées de venir voir les objets convoités lors des visites organisées la veille de la vente. "C'est très important, car vous pourrez voir les objets, les comparer, me poser des questions", souligne-t-il. Le commissaire-priseur recommande également de toujours se renseigner sur le prix neuf afin d'éviter d'acheter un objet plus cher que son prix à l'état neuf. "Ceux qui se font avoir sont ceux qui ne sont pas venus à la visite", insiste-t-il.
Les voitures, vendues aux enchères, peuvent être de très bonnes affaires mais lors de la visite la veille n'hésitez pas à venir avec un connaisseur en mécanique, cela vous permettra d'avoir une véritable idée de ce que vaut la voiture. Lorsque vous achetez une vente aux enchères, il n'y a "pas de garantie, ni de réclamation possible, elle est vendue en l'état", rappelle Serge Léontieff.
Les voitures, vendues aux enchères, peuvent être de très bonnes affaires mais lors de la visite la veille n'hésitez pas à venir avec un connaisseur en mécanique, cela vous permettra d'avoir une véritable idée de ce que vaut la voiture. Lorsque vous achetez une vente aux enchères, il n'y a "pas de garantie, ni de réclamation possible, elle est vendue en l'état", rappelle Serge Léontieff.
Comment se déroule une vente aux enchères ?
Les ventes aux enchères dirigées par le commissaire-priseur sont publiques et ouvertes à tous. Un programme détaillé précise les horaires prévus pour la vente des différents biens. Cela vous permet de venir uniquement au moment opportun. Le jour de la vente aux enchères, les objets sont montrés rapidement. Ce sont d'abord les véhicules qui sont mis en vente.
Une vente aux enchères se passe comme celle que vous avez pu voir dans les films. Le commissaire-priseur joue alors le rôle d'un chef d'orchestre. Pour participer, faites un geste de la main pour signifier au commissaire-priseur que vous souhaitez porter une enchère supérieure. Pour les petits objets, il faut au moins proposer une enchère supérieure de 1 000 Fcfp et de 10 000 Fcfp pour les voitures.
Si vous ne pouvez pas vous déplacer, vous pouvez malgré tout participer aux enchères, c'est le commissaire-priseur qui se fera alors le messager de vos enchères. Il suffit que vous laissiez un chèque en dépôt du montant maximal de l'enchère que vous autoriserez.
Une fois que vous avez remporté les enchères, vous repartez avec le bien sauf s'il est très volumineux, vous devrez alors le retirer dans les jours qui suivent.
N'oubliez pas en plus du montant de l'objet, vous devrez vous acquitter de frais d'enregistrement à hauteur de 5% pour les ventes sur saisie et 1.30 % pour les liquidations. Ajoutez à cela 9% pour les montants allant jusqu'à 150 000 Fcfp et 6 % pour les montants supérieurs à 150 000 Fcfp pour régler les honoraires du commissaire-priseur.
Une vente aux enchères se passe comme celle que vous avez pu voir dans les films. Le commissaire-priseur joue alors le rôle d'un chef d'orchestre. Pour participer, faites un geste de la main pour signifier au commissaire-priseur que vous souhaitez porter une enchère supérieure. Pour les petits objets, il faut au moins proposer une enchère supérieure de 1 000 Fcfp et de 10 000 Fcfp pour les voitures.
Si vous ne pouvez pas vous déplacer, vous pouvez malgré tout participer aux enchères, c'est le commissaire-priseur qui se fera alors le messager de vos enchères. Il suffit que vous laissiez un chèque en dépôt du montant maximal de l'enchère que vous autoriserez.
Une fois que vous avez remporté les enchères, vous repartez avec le bien sauf s'il est très volumineux, vous devrez alors le retirer dans les jours qui suivent.
N'oubliez pas en plus du montant de l'objet, vous devrez vous acquitter de frais d'enregistrement à hauteur de 5% pour les ventes sur saisie et 1.30 % pour les liquidations. Ajoutez à cela 9% pour les montants allant jusqu'à 150 000 Fcfp et 6 % pour les montants supérieurs à 150 000 Fcfp pour régler les honoraires du commissaire-priseur.
Comment paye-t-on ?
Quand on remporte une vente aux enchères, il faut régler tout de suite le montant. Il faut donc être solvable et avoir, bien sûr, un moyen de paiement.
Une vente aux enchères ce jeudi
Une vente aux enchères publiques aura lieu ce jeudi 11 février. Elle fait suite à la liquidation judiciaire de Polydis, à côté de la Direction des transports terrestres. Les visites seront possibles le matin même entre 8 et 9 heures, à Fariipiti, à Papeete. La vente aux enchères débutera à 9 heures.
Seront vendus divers appareils pour des impressions sur différents supports, du matériel d'affichage pour magasin, des chevalets de trottoir, des banderoles, des étagères, des bureaux, du matériel informatique et des objets divers.
Seront vendus divers appareils pour des impressions sur différents supports, du matériel d'affichage pour magasin, des chevalets de trottoir, des banderoles, des étagères, des bureaux, du matériel informatique et des objets divers.
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VENTE AUX ENCHÈRES PUBLIQUES EN POLYNESIE-FRANÇAISE
Contacts : 40 42 02 37 ou 87 77 07 18
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Commissaire-priseur, une "passion" pour Serge Léontieff
Le commissaire-priseur inventorie les objets qui lui sont soumis, organise les ventes et dirige les enchères. Il n'y a qu'un seul commissaire-priseur en Polynésie française. C'est Serge Léontieff."Ce métier est une passion », confie-t-il. « Mon père déjà était commissaire-priseur. J'aime le contact avec les gens. C'est un métier dur aussi car on va à la rencontre des personnes après que leur société a été liquidée ou leurs biens saisis. Souvent, on n'a pas pris le temps de leur expliquer ce qui se passe. J'explique aux gens qui sont dans le besoin comment cela va se passer. En plus j'ai l'avantage de parler tahitien. »