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Médecine : Une petite vingtaine d'étudiants retenus sur les 150 inscrits


Médecine : Une petite vingtaine d'étudiants retenus sur les 150 inscrits
PAPEETE, le 24 août 2015 - À l'université de Polynésie française près de 150 étudiants sont inscrits en Paces (première année commune aux études de santé). La sélection est rude, en fin d'année seulement 19 d'entre eux pourront intégrer médecine (le chiffre annoncé peut encore un peu changer), 4 en odontologie (dentaire), 3 en pharmacie et 8 en maïeutique (sage-femme).

Camille Egretaud, David Lorfèvre et Kehaulani Estall sont de nouveaux bacheliers. Ils sont inscrits en Paces et rêvent de psychiatrie, de pédiatrie ou de médecine urgentiste. Mais ils savent qu'avant d'y arriver le chemin est long.

Pourquoi êtes-vous là?

Camille Egretaud : "Cela fait très longtemps que je rêve d'être médecin. C'est l'activité la plus à-même d'aider les autres, on prend soin de leur santé et de ce qu'ils ressentent. C'est aussi un moyen de changer la société de la rendre plus humaine."

David Lorfèvre : "L'an dernier, en Terminale, lorsqu'il a fallu faire un choix pour la suite je me suis interrogé sur mes capacités et sur mes envies. J'ai eu de bons résultats. Je pouvais intégrer une filière scientifique à l'université pour obtenir une licence mais je ne voyais pas du tout ce vers quoi cela me menait mis à part l'enseignement. La médecine m'intéresse et c'est pourquoi je me suis inscrit."

Kehaulani Estall : "Parce que le corps humain me fascine. Il a tout ce qu'il faut pour fonctionner exactement comme il faut. Et puis j'aime les hôpitaux, j'aimerais y travailler. J'ai déjà discuté avec des médecins en exercice. Je veux faire médecine depuis que je suis entrée au lycée, à Papara."

Savez-vous à quoi vous attendre ?

Camille Egretaud :"Oh que oui! On va s'éclater, dans tous les sens du terme. De ce que j'ai pu voir, des matières et cours dispensés ça va être fantastique. Ce qu'on va apprendre va être fantastique. En même temps, on sait qu'à la fin de l'année on devra passer un concours, que la concurrence est très dure car il y a à nos côtés tous les très bons élèves. J'ai deux amies qui ont passé le concours de médecine avant moi, elles ont fini par l'avoir mais elles ont trouvé ça très difficile. L'une d'elle n'a pas intégré médecine, elle s'est découvert une passion pour la psychomotricité qu'elle étudie désormais."

Savez-vous déjà vers quelle spécialité vous tourner ?

Camille Egretaud : "Psychiatrie pédiatrie ou les urgences. La médecine générale me plaît aussi. Je voudrais si c'est possible m'installer à la campagne là où on a moins de pression des laboratoires pharmaceutique. Je sais que c'est une situation difficile mais il y a beaucoup d'efforts de fait pour ne pas laisser les généralistes de campagne dans l'isolement."

David Lorfèvre : "Pédiatrie ou médecine générale, dans cet ordre. Ça serait pour revenir ici."

Kehaulani Estall : "Pédiatrie ou les urgences. J'aimerais à la fin de mes études rentrer au fenua moi aussi."

Quel est le programme de cette journée de rentrée à l'université?

David Lorfèvre : "C'est une journée d'accueil et de présentation. Nos cours se feront ici sur le campus. Nous pourrons aussi avoir des cours par vidéo mais l'essentiel se fera ici."

Avez-vous d'autres projets, des envies d'activités particulières pour cette année?

Camille Egretaud : "Du sport oui, c'est vivement conseillé pour notre hygiène de vie pour évacuer le stress. Mais c'est bien tout. On n'aura pas le temps de faire autre chose, de sortir ou quoi que ce soit."

David Lorfèvre : "Moi il va falloir que je me mette au sport alors."


Rédigé par Delphine Barrais le Lundi 24 Août 2015 à 14:16 | Lu 2504 fois