Marcel Tuihani s’est présenté es qualité président de l’assemblée, lundi à la présidence pour une réunion de travail organisée par le gouvernement avec Alain Juppé.
PAPEETE, 25 juillet 2016 - Le numéro 2 du Tahoera’a a rencontré Alain Juppé lundi matin à la Présidence, en dépit des récentes déclarations au sujet de Gaston Flosse faites par le candidat des primaires à droite.
Marcel Tuihani s’est présenté es qualité président de l’assemblée, lundi à la présidence. A l’issue de la réunion de travail organisée en début de matinée au sujet de l’évolution statutaire et des accords de Papeete il a ouvertement crédité "à titre personnel" Alain Juppé d’une étiquette de "bon candidat pour la France et pour la Polynésie" : "Je l’ai rencontré à plusieurs reprises. Le Tahoera’a Huiraatira a toujours soutenu le candidat de la droite. Le parti s’est positionné favorablement, quand bien même des positions récentes ont été évoquées".
Le candidat aux primaires de la droite et du centre pour l'élection présidentielle de 2017 a en effet déclaré dimanche à l'AFP qu'il ne "s'appuierait pas à l'avenir" sur Gaston Flosse pour "son action politique ici en Polynésie", même s'il a reconnu avoir entretenu "des relations d'amitiés et de travail" avec ce chiraquien de la première heure : "Ses initiatives ont contribué à l'instabilité qui a affaibli la Polynésie; par ailleurs il a ses démêlés judiciaires, donc je pense qu'il eût été de bon sens (...) qu'il se mette en marge de la vie politique active", a-t-il estimé dimanche matin en marge de sa visite au marché de Papeete.
Interrogé en qualité de président délégué du Tahoera’a Huiraatira, au lendemain de cette déclaration dévastatrice, Marcel Tuihani n’a pas souhaité faire de "commentaire dans l’immédiat. Attendons que les instances politiques du Tahoera’a se positionnent. Pour l’heure, il ne m’appartient pas de commenter", a-t-il répondu lundi à l’issue de la réunion de travail organisée à la Présidence.
Dans un communiqué publié le 19 juillet dernier sur son site internet, le Tahoera’a Huiraatira déclare qu’il ne soutiendra pas Alain Juppé lors des primaires de la droite et du centre, pour lesquelles deux scrutins sont organisés les 19 et 26 novembre prochains en Polynésie française.
Le parti politique de Gaston Flosse est visiblement échaudé par le refus de l’ancien premier ministre, maire de Bordeaux et figure de la chiraquie, de rencontrer officiellement le leader autonomiste durant son court séjour à Tahiti. Et ce en dépit de sollicitations répétées. Le candidat des primaires à droite ne souhaite visiblement pas s’afficher avec un vieux lion, actuellement sous le coup de deux condamnations définitives dans des affaires de détournement de fonds publics.
En jonglant avec ses multiples casquettes, Marcel Tuihani parvient à s’affranchir un peu de cette ligne dure d’un parti orange. Le Tahoera'a confirmait au demeurant la semaine dernière, comme le rappelait son n°2 ce lundi, qu’Alain Juppé pouvait compter avec le soutien du parti dans la perspective d’une investiture de la droite pour l’élection présidentielle d’avril 2017. Mais c'était avant les déclarations faites au sujet de son président par le candidat Juppé, dimanche.
Marcel Tuihani s’est présenté es qualité président de l’assemblée, lundi à la présidence. A l’issue de la réunion de travail organisée en début de matinée au sujet de l’évolution statutaire et des accords de Papeete il a ouvertement crédité "à titre personnel" Alain Juppé d’une étiquette de "bon candidat pour la France et pour la Polynésie" : "Je l’ai rencontré à plusieurs reprises. Le Tahoera’a Huiraatira a toujours soutenu le candidat de la droite. Le parti s’est positionné favorablement, quand bien même des positions récentes ont été évoquées".
Le candidat aux primaires de la droite et du centre pour l'élection présidentielle de 2017 a en effet déclaré dimanche à l'AFP qu'il ne "s'appuierait pas à l'avenir" sur Gaston Flosse pour "son action politique ici en Polynésie", même s'il a reconnu avoir entretenu "des relations d'amitiés et de travail" avec ce chiraquien de la première heure : "Ses initiatives ont contribué à l'instabilité qui a affaibli la Polynésie; par ailleurs il a ses démêlés judiciaires, donc je pense qu'il eût été de bon sens (...) qu'il se mette en marge de la vie politique active", a-t-il estimé dimanche matin en marge de sa visite au marché de Papeete.
Interrogé en qualité de président délégué du Tahoera’a Huiraatira, au lendemain de cette déclaration dévastatrice, Marcel Tuihani n’a pas souhaité faire de "commentaire dans l’immédiat. Attendons que les instances politiques du Tahoera’a se positionnent. Pour l’heure, il ne m’appartient pas de commenter", a-t-il répondu lundi à l’issue de la réunion de travail organisée à la Présidence.
Dans un communiqué publié le 19 juillet dernier sur son site internet, le Tahoera’a Huiraatira déclare qu’il ne soutiendra pas Alain Juppé lors des primaires de la droite et du centre, pour lesquelles deux scrutins sont organisés les 19 et 26 novembre prochains en Polynésie française.
Le parti politique de Gaston Flosse est visiblement échaudé par le refus de l’ancien premier ministre, maire de Bordeaux et figure de la chiraquie, de rencontrer officiellement le leader autonomiste durant son court séjour à Tahiti. Et ce en dépit de sollicitations répétées. Le candidat des primaires à droite ne souhaite visiblement pas s’afficher avec un vieux lion, actuellement sous le coup de deux condamnations définitives dans des affaires de détournement de fonds publics.
En jonglant avec ses multiples casquettes, Marcel Tuihani parvient à s’affranchir un peu de cette ligne dure d’un parti orange. Le Tahoera'a confirmait au demeurant la semaine dernière, comme le rappelait son n°2 ce lundi, qu’Alain Juppé pouvait compter avec le soutien du parti dans la perspective d’une investiture de la droite pour l’élection présidentielle d’avril 2017. Mais c'était avant les déclarations faites au sujet de son président par le candidat Juppé, dimanche.
