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Marc Tschiggfrey, nouveau N°2 du Haut commissariat de Polynésie


Marc Tschiggfrey a pris son poste de secrétaire général du Haut commissariat de Polynésie française depuis lundi.
Marc Tschiggfrey a pris son poste de secrétaire général du Haut commissariat de Polynésie française depuis lundi.
PAPEETE, le 9 octobre 2015. Âgé de 44 ans, Marc Tschiggfrey est le nouveau secrétaire général du Haut commissariat de Polynésie française, il est arrivé sur le territoire depuis la fin de la semaine dernière. Il vient remplacer Gilles Cantal parti il y a quelques semaines à peine et qui avait occupé cette fonction pendant trois ans à Papeete.

Si le Haut commissariat de Polynésie française est la première affectation dans l'administration préfectorale en outremer pour M. Tschiggfrey, il a eu déjà une connaissance des spécificités ultramarines via son poste précédent de chef de bureau et des études politiques du ministère de l'Intérieur durant trois ans.

Ses nouvelles fonctions de secrétaire général font de Marc Tschiggfrey le N°2 du Haut commissariat. Son rôle est à la fois d'assurer la gestion interne du service du haussariat, mais aussi en lien avec les autres services de l'Etat. Enfin, il travaille également avec l'ensemble des partenaires extérieurs : le Pays, les communes. Marc Tschiggfrey aborde ses missions dans un esprit de "bonne coordination des politiques publiques" et souhaite faire avancer "l'exécution des dossiers du Contrat de projets" notamment.

Il arrive en Polynésie avec la menace d'un risque cyclonique très élevé pour cette saison qui démarre au 1er novembre et participera ainsi très activement à un prochain exercice cyclone de coordination des acteurs, dans une dizaine de jours. En dépit d'une transmission très soignée des dossiers assurée par son prédécesseur, Marc Tschiggfrey se donne un peu de temps pour revoir l'ensemble des dossiers polynésiens. Il assure toutefois, en ce qui concerne le dispositif de défiscalisation nationale, appelé à s'éteindre à la fin 2018 qu'il sera un relais des "spécificités locales" des territoires français du Pacifique car "il y a un besoin particulier alors qu'il n'existe pas pour l'instant les mêmes avantages que dans les départements d'outremer".

Rédigé par Mireille Loubet le Vendredi 9 Octobre 2015 à 11:20 | Lu 1649 fois