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Lutte contre l’absentéisme scolaire : le ministre de l’Education reçoit le commissaire de Police


PAPEETE, le 27 janvier 2015. (COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE) La ministre de l’Education, Nicole Sanquer-Fareata, a reçu, mardi matin, à son ministère, le directeur de la Sécurité Publique de la Polynésie française, le commissaire divisionnaire François Perrault.

La politique éducative engagée par la ministre de l’Education en matière de lutte contre l’illettrisme et le décrochage scolaire s’inscrit dans une dynamique de prévention partenariale. A ce titre, le décrochage scolaire est souvent la conséquence d’un absentéisme trop important des élèves. Les services de vie scolaire des établissements gèrent ces situations en prenant l’attache des parents, notamment pour les élèves de moins de 16 ans.

Les fonctionnaires de Police patrouillant sur la voie publique sont, eux aussi, amenés à être en contact avec des élèves déscolarisés ou en absence injustifiée. Afin de mieux lutter contre l’absentéisme scolaire, parfois à l’origine de comportements délinquants, une fiche d’action va être élaborée, à l’attention des fonctionnaires de Police, en concertation avec le ministère de l’Education. Cette fiche d’action va définir les procédures à mettre en œuvre lorqu’un élève de moins de 16 ans se trouve sur la voie publique alors qu’il devrait être en cours dans un établissement.

Rédigé par Présidence de la Polynésie Française le Mardi 27 Janvier 2015 à 11:48 | Lu 828 fois
           



Commentaires

1.Posté par Oh le 27/01/2015 16:29 | Alerter
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Vous ne vous êtes pas posé la question de savoir si le problème ne venait pas d'ailleurs aussi. Un élève ne se bar pas sans raison.

Je peux vous en citer :
- la chaleur (les ventilos ne fonctionne pas dans certaines classes)
- les profs (sans commentaires)
- le mode éducatif Français vieux de je ne sais combien d'année (Je veux travailler dans l'info => ok va apprendre ton histoire géographique ...)
Allez j'ai fini de faire l'imbécile :D

2.Posté par Bob BOB le 27/01/2015 17:09 | Alerter
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BOBb
En résumé, c'est le choix : école ou rétention ...

3.Posté par Kriss le 27/01/2015 22:02 | Alerter
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Très bonne initiative … Et en ce qui concerne l'absentéisme des profs, on fait quoi ??

4.Posté par Kaddour le 28/01/2015 06:45 | Alerter
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D'accord avec toi Oh (P1) sur la première partie peu ou pas du tout avec le reste !!!
Lorsque j'étais étudiant je côtoyais des américains presque docteur en Sciences chez eux qui venaient en France poursuivre des études.... Le "vieux mode éducatif " est-il si nul ?
Il est vrai qu'un peuple qui connait bien son Histoire-Géo n'est pas facile à manipuler par les ultra-libéraux mondialistes !!!
Certes le recrutement des profs laisse souvent à désirer, mais n'est-ce pas voulu par le pouvoir en place ??? "L'enseignement était (il y a si longtemps) un sacerdoce" .Il est devenu un "revenu confortable à vie"....surtout en CFP ...LOL

5.Posté par zozo le 28/01/2015 18:03 | Alerter
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quel aveux d'echec ! Mais pouvait il en être autrement quand le "je chappe" était un sujet de plaisanterie des adultes il y a peu de temps. L'ecole s'est pas grave tu trouvera du boulot car tonton est du bon coté politique ou tata va te pistonner à la mairie ! Et quand on voit le peu d'effort fait pour les élèves question locaux ! il faudrait obliger nos chers élus à sieger dans les écoles ! sans clim et en se levant à 4h du matin avec voyage en bus !

6.Posté par khodja le 28/01/2015 22:55 | Alerter
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La question qu'il faut se poser est : le contenu et les méthodes employés actuellement son- ils adaptés aux élèves en difficulté scolaire. Evidemment, cette population n'est pas enclin à aller à l'école puisque en difficulté donc pas d'intérêt à apprendre.

La question qu'il faut se poser est : le contenu et les méthodes employés actuellement son- ils adaptés aux élèves en difficulté scolaire. Evidemment, cette population n'est pas enclin à aller à l'école puisque en difficulté donc pas d'intérêt à apprendre.
Il existe des moyens pédagogiques rendant l'apprentissage plus attrayants. Mais, il faut se donner les moyens et surtout que l'Education se remette en cause. Il est toujours facile de rejeter sur l'apprenant l'échec.
Lors de mes interventions scolaires, lorsque je m'occupais de la prévention, je faisais des projets pédagogiques de la vie courante avec les élèves ou ils travaillaient sur les connaissances des institutions, le français, les maths etc... Les résultats étaient assez éloquents sur la progression des élèves. Sur une échelle de 1 à 10, si l'élève commençait avec une note de 1 ou 2 et arrivait en fin de parcours avec une note de 5 ou 6, on pouvait mesurer la marge de progression.