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Les workshops de l'OPEN ne désemplissent pas


Le workshop "Smart Island"
Le workshop "Smart Island"
PAPEETE, le 17 mars 2017 - La journée de vendredi au Digital Festival Tahiti était consacrée aux workshops de l'OPEN, l'Organisation des professionnels du numérique.

Lors des trois ateliers, les chefs d'entreprises et décideurs du secteur ont longuement échangé sur les besoins des entreprises et la stratégie globale à mettre en place pour adapter notre économie au numérique. Les quatre ateliers ont traité des sujets très divers, à commencer par les emplois de demain (encore une fois animé par Christian Vanizette). Au deuxième atelier animé par Stéphanie Mundubeltz-Gendron, rédactrice En chef de l’Usine Digitale, la salle était pleine pour discuter du concept de Smart Island visant à améliorer les services publics, la vie des entreprises et le tourisme. En fin d'après-midi, un thème plus spécialisé était au programme : le commerce connecté, avec ce qui manque pour que le e-commerce démarre enfin en Polynésie.

Tous les débats sont à retrouver en ligne sur le site du festival dans la page "Actu" : digital-festival-tahiti.com/category/actualites

Vincent Fabre, président de l'OPEN, espère que la Polynésie exportera bientôt ses propres technologies.
Vincent Fabre, président de l'OPEN, espère que la Polynésie exportera bientôt ses propres technologies.
Le président de l'OPEN, Vincent Fabre, était très satisfait de l'événement. "L'objectif d'organiser ces septièmes Rencontres du numérique au sein du Digital Festival était de capitaliser sur les expériences et les innovations qui nous sont montrées par les meilleurs experts internationaux, pour voir comment on arrive à transposer ces nouvelles technologie dans le contexte particulier de la Polynésie. Parce qu'on voit qu'aujourd'hui la transformation numérique nous a atteint, et nous avons les moyens de mettre en place ces technologies. Aujourd'hui l'écart n'est plus aussi important qu'on le pense. Ces innovations sont à portée de main des entreprises comme des particuliers. D'ailleurs ce sont ces derniers qui voyagent beaucoup et poussent nos entreprises à offrir elles-aussi de nouveaux services avec ces technologies, un parcours client plus fluide…"

Il n'est pas inquiet du fait qu'il n'y a pas encore de grosse start-up tahitienne qui se soit imposée : "il faut profiter de ce qui est fait ailleurs et capitaliser sur des services inventés par d'autres. Par contre il faut savoir choisir les bons partenaires. On peut travailler avec de grosses entreprises mais aussi de plus petites. Parmi les intervenants internationaux du festival on voit de petites structures qui émergent et qui ont su se positionner sur des niches qui sont adaptés à des besoins particuliers. Mais on peut aussi avoir notre propre développement, qui sera adapté à la Polynésie mais aussi à toutes les îles équivalentes. Nous pourrions avoir un rôle de leader dans le Pacifique Sud et exporter nos propres technologies. C'est une ambition que nous devons avoir."

Rédigé par Jacques Franc de Ferrière le Vendredi 17 Mars 2017 à 17:21 | Lu 2228 fois