PAPEETE, le 27 août 2015 - La pâtissière Lucie Morais vient tout juste de présenter ses premières créations culinaires polynésiennes. Formée par Christophe Michalack, cette jeune artisane entend revisiter les pâtisseries françaises et polynésiennes dans son laboratoire de Moorea. Elle livre sur l'île sœur et sur Tahiti les mercredis et les vendredis.
Les rêves de Lucie sont devenus réalité au fenua. Ils s'appellent Bain de soleil, Zeste de douceur, Cho'ko Pabf ou Pranille de Tahiti. Ce sont des fraisiers, des brownies ou des tartes au citron revisités par Lucie Morais, pâtissière. Dans ces gourmandises, la pistache s'unie à la fraise, la vanille se mêle au citron, le saint-honoré s'installe sur un cake à l'érable. Autant de mariages qui ravissent les papilles et, les yeux. Car, en plus de revisiter les grands classiques de la pâtisserie, Lucie Morais travaille aussi le "look" de ses créations.
Laboratoires et "take away"
Lucie Morais n'en n'est pas à son coup d'essai. Formée par Christophe Michalak, chef pâtissier au Plazza-athénée à Paris et fondateur de la Michalak Masterclass, elle a déjà signé quelques belles œuvres en France. Mais c'est la première fois qu'elle travaille en Polynésie. Avec son complice Kaiva Flosse, elle a ouvert un laboratoire à Moorea il y a deux semaines, elle est sur le point d'ouvrir un Take away. "Il devrait être opérationnel d'ici deux semaines environ". En plus, le couple effectue des livraisons à Moorea tous les jours et à Tahiti les mercredis et vendredis.
Coiffure, mannequinat et pâtisserie
Le parcours de la pâtissière n'est pas banal. "Je suis coiffeuse et maquilleuse à la base. Puis je suis montée à Paris où j'ai été mannequin pendant quatre ans." Née en 1989 au sein d'une famille de cuisiniers, elle a fini par revenir à ses premières amours. "Chez moi tout le monde cuisine, je m'y suis mise aussi, très jeune. Je suis en plus fan de sucre, j'aime la pâtisserie, je me suis donc lancée dans cette activité. J'ai d'abord appris sur Internet, via les chaînes You tube avant de m'inscrire à la Masterclass de Christophe Michalak." Pendant deux années, elle apprend, elle enregistre, elle créé, elle innove, elle assortit les saveurs et les couleurs guidée par le chef. "Je porte aussi une grande attention aux sensations. Je n'aime pas, comme dans les pâtisseries disons classiques, avoir seulement de la mousse ou du croquant par exemple. Je veux de tout dans une bouchée : du moelleux, du fondant, du craquant." Ainsi le traditionnel Paris-Brest se voit agrémenté de noix de pécan, le gâteau banane va se transformer en banoffee.
Fraîchement débarquée sur le territoire Lucie Morais a déjà plein de projets. "L'idée serait de changer de cartes tous les mois en fonction du retour que j'aurais de mes clients sur Facebook. Quand la boutique sera ouverture, je voudrais faire des verrines, des croissants, de la glace, etc. et puis, toujours en fonction du succès obtenu ou non et du retour des clients, j'espère pouvoir ouvrir une deuxième boutique, sur Tahiti cette fois."
Les rêves de Lucie sont devenus réalité au fenua. Ils s'appellent Bain de soleil, Zeste de douceur, Cho'ko Pabf ou Pranille de Tahiti. Ce sont des fraisiers, des brownies ou des tartes au citron revisités par Lucie Morais, pâtissière. Dans ces gourmandises, la pistache s'unie à la fraise, la vanille se mêle au citron, le saint-honoré s'installe sur un cake à l'érable. Autant de mariages qui ravissent les papilles et, les yeux. Car, en plus de revisiter les grands classiques de la pâtisserie, Lucie Morais travaille aussi le "look" de ses créations.
Laboratoires et "take away"
Lucie Morais n'en n'est pas à son coup d'essai. Formée par Christophe Michalak, chef pâtissier au Plazza-athénée à Paris et fondateur de la Michalak Masterclass, elle a déjà signé quelques belles œuvres en France. Mais c'est la première fois qu'elle travaille en Polynésie. Avec son complice Kaiva Flosse, elle a ouvert un laboratoire à Moorea il y a deux semaines, elle est sur le point d'ouvrir un Take away. "Il devrait être opérationnel d'ici deux semaines environ". En plus, le couple effectue des livraisons à Moorea tous les jours et à Tahiti les mercredis et vendredis.
Coiffure, mannequinat et pâtisserie
Le parcours de la pâtissière n'est pas banal. "Je suis coiffeuse et maquilleuse à la base. Puis je suis montée à Paris où j'ai été mannequin pendant quatre ans." Née en 1989 au sein d'une famille de cuisiniers, elle a fini par revenir à ses premières amours. "Chez moi tout le monde cuisine, je m'y suis mise aussi, très jeune. Je suis en plus fan de sucre, j'aime la pâtisserie, je me suis donc lancée dans cette activité. J'ai d'abord appris sur Internet, via les chaînes You tube avant de m'inscrire à la Masterclass de Christophe Michalak." Pendant deux années, elle apprend, elle enregistre, elle créé, elle innove, elle assortit les saveurs et les couleurs guidée par le chef. "Je porte aussi une grande attention aux sensations. Je n'aime pas, comme dans les pâtisseries disons classiques, avoir seulement de la mousse ou du croquant par exemple. Je veux de tout dans une bouchée : du moelleux, du fondant, du craquant." Ainsi le traditionnel Paris-Brest se voit agrémenté de noix de pécan, le gâteau banane va se transformer en banoffee.
Fraîchement débarquée sur le territoire Lucie Morais a déjà plein de projets. "L'idée serait de changer de cartes tous les mois en fonction du retour que j'aurais de mes clients sur Facebook. Quand la boutique sera ouverture, je voudrais faire des verrines, des croissants, de la glace, etc. et puis, toujours en fonction du succès obtenu ou non et du retour des clients, j'espère pouvoir ouvrir une deuxième boutique, sur Tahiti cette fois."
"On ne peut pas être pâtissier sans être généreux et gourmand"
Christophe Michalak, connu et reconnu par tous les gourmets de la terre, est né en France, dans l'Oise. Aujourd'hui âgé de 43 ans, il se plaît à répéter : "On ne peut pas être pâtissier sans être généreux et gourmand". Un refrain qu'il conviendrait de compléter par : "on ne peut pas être pâtissier si l'on n'est pas curieux des goûts et des saveurs du monde". Sur son site Internet le pâtissier indique "ressentir souvent le besoin d’aller se plonger dans une autre culture – étape indispensable pour découvrir de nouvelles saveurs, senteurs, et s’imprégner d’un mode de vie, d’un savoir-faire autre". Ce qui lui permet de revenir "la tête et les poches remplies de souvenirs, de notes, et se lance alors dans de nouvelles créations." Ses créations, sans cesse renouvelées, sont le fruit "d'une capacité de travail hors du commun". Une capacité qui l'a poussé, très jeune, à "s’entrainer des heures durant, en profitant de chaque pause, de chaque minute". Aucune recette ne lui a échappé : il teste tout, inlassablement. Il retient chaque nom, chaque formule, chaque création. Rien de tout cela n'a échappé à Lucie Morais.
Christophe Michalak, connu et reconnu par tous les gourmets de la terre, est né en France, dans l'Oise. Aujourd'hui âgé de 43 ans, il se plaît à répéter : "On ne peut pas être pâtissier sans être généreux et gourmand". Un refrain qu'il conviendrait de compléter par : "on ne peut pas être pâtissier si l'on n'est pas curieux des goûts et des saveurs du monde". Sur son site Internet le pâtissier indique "ressentir souvent le besoin d’aller se plonger dans une autre culture – étape indispensable pour découvrir de nouvelles saveurs, senteurs, et s’imprégner d’un mode de vie, d’un savoir-faire autre". Ce qui lui permet de revenir "la tête et les poches remplies de souvenirs, de notes, et se lance alors dans de nouvelles créations." Ses créations, sans cesse renouvelées, sont le fruit "d'une capacité de travail hors du commun". Une capacité qui l'a poussé, très jeune, à "s’entrainer des heures durant, en profitant de chaque pause, de chaque minute". Aucune recette ne lui a échappé : il teste tout, inlassablement. Il retient chaque nom, chaque formule, chaque création. Rien de tout cela n'a échappé à Lucie Morais.
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