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Les principes de probité rappelés aux commissaires aux comptes des partis politiques


Les professionnels en charge du contrôle de la sincérité et de la régularité des comptes des partis politiques locaux ont participé, jeudi sur invitation du parquet général de Papeete, à une réunion organisée par le parquet général dans le cadre du plan de prévention contre les atteintes à la probité publique.
Les professionnels en charge du contrôle de la sincérité et de la régularité des comptes des partis politiques locaux ont participé, jeudi sur invitation du parquet général de Papeete, à une réunion organisée par le parquet général dans le cadre du plan de prévention contre les atteintes à la probité publique.
PAPEETE, 28 octobre 2016 - Les commissaires aux comptes des partis politiques polynésiens ont participé jeudi à une réunion de sensibilisation organisée à l’initiative du procureur général François Badie dans le cadre du plan de prévention en matière d’atteinte à la probité publique.

Dans le prolongement de l’action mise en œuvre le 16 septembre dernier en partenariat avec la chambre territoriale des comptes, le parquet général a organisé jeudi une réunion de sensibilisation à l’attention des commissaires aux comptes intervenant pour le compte des partis politiques locaux.

Cette rencontre s’est tenue sous la présidence du procureur général près la cour d’appel de Papeete, François Badie, et de Simon Chaize, le président de la compagnie des commissaires aux comptes de Polynésie française, avec la participation des magistrats du ministère public en charge des atteintes à la probité publique et de professionnels concernés.

La législation sur la transparence financière de la vie publique impose aux partis et groupements politiques la déclaration régulière de leur comptabilité auprès de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), après certification de celle-ci par deux commissaires aux comptes.

Le parquet général estime nécessaire, au-delà du contrôle a posteriori exercé par la CNCCFP, de sensibiliser les commissaires aux comptes sur la nécessité de se montrer vigilants lors des contrôles exercés lors de ces certifications.

Rédigé par JPV à partir d'un communiqué le Vendredi 28 Octobre 2016 à 11:43 | Lu 1424 fois
           



Commentaires

1.Posté par fiututafé le 28/10/2016 13:06 | Alerter
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Un rappel de ce qu'ils savent déjà..mais toujours bon à faire rappeler..

2.Posté par zozo le 28/10/2016 15:03 | Alerter
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BRAVO !!!! il est clair que pour que toutes les magouilles puissent se faire il faut des CAC bienveillant ! pour bien faire il faudrait que les CAC soient nommés et imposés aux entreprises et parti et non choisi par ceux qu'ils sont censés contrôler combien d'entreprise aurait du être placé en redressement avant que les dettes deviennent abyssales et que les salariés se retrouvent spolié ! Certain CAC se retrouve plus en position de directeur financier comptable qu'en CAC. ;Un CAC peut il être l'ami d'une chef d'entreprise et celui censé controler ses comptes et alerter le tribunal? n'y a t'il pas conflit d'interêt "sentimental" ou conflit d'interêt tout court ?

3.Posté par Pavlova le 28/10/2016 20:18 | Alerter
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C'est bien joli cette histoire, bravo mille fois, mais pour claquer les magouilleurs encore faut-il avoir des enqueteurs fiables...on desespere pas y a un commissaire de police et un vice-procureur tahitiens...on va voir le resultat sont-ils capables de rentrer "dans le chou" comme Monsieur Thorel.
Wait and see mais bon courage les enfants la populasse vous observe.
Je sais que dans les deux gars il y a " un vrai taravana de la flicaille"....je l'aimais pas mais finalement tant qu'il fait son taf ma foi pourquoi pas.....Yeeeeah mariobrothers and joselito haere i.mua a tutui te mau feia neoneo.

4.Posté par emere cunning le 28/10/2016 20:48 | Alerter
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Ouais, "les atteintes à la probité publique".
O vai ma tera e 'ofati tamau nei i te ture ? Haapii atu paha na mua roa i ta 'outou mau pupu poritita.

5.Posté par Teriivaea le 29/10/2016 08:01 | Alerter
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Il faudrait que le procureur s'intéresse aussi au travail des CACs dans les entreprises délégataires de service public. Cela concerne des sommes autrement plus élevées que celles relatives au financement direct des partis politiques. En situation de monopole (prétendument) régulé selon la règle obsolète du "cost plus", les charges calculées abusives (provisions non réellement justifiées) conduisent mécaniquement à augmenter anormalement les tarifs de vente de ce service public au détriment des usagers. La "créativité" en la matière des directeurs financiers de ces délégataires, souvent malheureusement validée par les CACs qui sont excessivement bien rémunérés pour leur service dans de telles entreprises, est sans limite....

6.Posté par Pavlova le 29/10/2016 20:20 | Alerter
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Et si les Commissaires aux Comptes (CAC) sont aussi "pourris" que leurs donneurs d'ordres on fait comment ?
L'autorite judiciaire fera son boulot ou pas ? That's the real question...

7.Posté par bercegol philippe le 02/11/2016 10:07 | Alerter
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Bonjour messieurs,

Il me parait un peu facile de dire tout et n'importe quoi, notre profession de CAC est réglementée, nous sommes contrôlés par des magistrats métropolitains du H3C régulièrement. Bien que n'étant pas concerné par l'audit des parties politiques locaux, je ne peux pas concevoir qu'un confère puisse faire manque de probité en la matière. Il serait immédiatement sanctionné par la compagnie nationale la CNCC, et locale la CRCC de Papeete.

cordialement

8.Posté par zozo le 02/11/2016 15:02 | Alerter
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@bercegol
Bel elan de corporatisme(ou belle pub ?) ! ainsi il n'y aurait aucun mouton noir ni déviant dans la profession de CAC ? Et les controles seraient si efficaces qu'aucune dérive ou arrangement ne seraient possibles! Diable quand on voit que des magistrats instructeurs,des avocats,des notaires, des commisaires de police (profession pourtant elle aussi controlé et r-glementé) ont dévié on se dit pourquoi ne sont ils pas soumis au même contrôle que les CAC !!!! ainsi zéro problème LOL . On ne fait pas de rappel à la probité pour s'amuser! Mais il ne faut pas être innocent ou naif ;pour être choisi par les entreprises et les partis il faut savoir flirter avec les limites .Et parfois on dépasse les limites