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Les patrons optimistes pour 2016... Sauf dans le commerce


Les patrons restent optimistes pour le moyen terme, grâce au prolongement de la défiscalisation et la stabilité politique.
Les patrons restent optimistes pour le moyen terme, grâce au prolongement de la défiscalisation et la stabilité politique.
PAPEETE, le 10 février 2016 - Les dernières publications économiques indiquent que l'année dernière s'est globalement bien terminée. Le moral des patrons est au beau fixe grâce à plusieurs bonnes nouvelles, en particulier le maintien de la défiscalisation métropolitaine jusqu'en 2025. Malgré tout, la création d'emplois reste fragile.

L'Institut d'émission d'Outre-mer (IEOM) vient de publier le climat des affaires pour le quatrième trimestre 2015. Ces chiffres ne font pas l'unanimité parmi les patrons, mais restent un indicateur intéressant sur l'évolution à quelques mois de l'économie polynésienne, et serait un bon prédicteur de l'évolution du PIB. Ils sont compilés en interrogeant 200 chefs d'entreprises de tous les secteurs sur leur perception de différents aspects de leur société : activité passée et prévue, carnets de commande, niveau des stocks, taux d'utilisation des capacités de production, etc.

Au-dessus de 100, il montre que les patrons sont globalement optimistes pour leur activité à moyen terme. Et fin 2015, cet indicateur était particulièrement dans le vert, à 108 points. Ce qui a redonné le sourire aux chefs d'entreprise : la reconduction de la défiscalisation métropolitaine jusqu'en 2025, l'apparition d'une majorité soutenant le gouvernement et le vote du budget 2016 sans à-coup.

Cela fait deux ans que le climat des affaires est au-dessus de 100, "un phénomène qui n’avait pas été observé depuis le début des années 2000" note l'IEOM. "Cette progression de l’indicateur reflète une activité plus favorable que prévue en fin d’année et l’amélioration des trésoreries" complète l'Institut.

LE TOURISME BÉNÉFICIE… DE LA FERMETURE D'HOTELS

L'un des effets contre-intuitif de la fermeture de nombreux hôtels ces dernières années, c'est que les survivants ont vu leurs taux de remplissage et leur rentabilité augmenter, d'autant que la fréquentation touristique en hébergement payant a augmenté en 2015. Du coup le secteur du tourisme et celui des services ont tiré le climat des affaires vers le haut, compensant la mauvaise santé du commerce.

La publication indique aussi que les "charges d'exploitation sont mieux maîtrisées", ce qui explique l'amélioration de la trésorerie. On imagine que l'inflation nulle (ce qui provoque automatiquement un gel du SMIG) et la baisse des coûts de l'énergie se reflète sur les charges des entreprises. Par contre, les baisses de prix pèsent aussi sur leur marge : "Les chefs d’entreprise interrogés déplorent en revanche un allongement des délais de paiements et des tensions sur les prix de vente."

LES PATRONS PRÉVOIENT D'INVESTIR, MAIS PAS D'EMBAUCHER

Plusieurs autres indicateurs sont publiés avec le climat des affaires. Ainsi, les prévisions d'investissement à un an sont à leur plus haut niveau depuis 2012, les patrons lançant leurs projets mis en pause face au manque de visibilité sur le dispositif de défiscalisation.

Par contre, les intentions de recrutement de ces 200 chefs d'entreprise représentatifs ont été revues à la baisse, laissant penser que l'amélioration de l'emploi observée fin 2014, attribuable en partie aux CAE, pourrait ne pas se renouveler tout de suite.



Pierre-Yves Le Bihan, directeur de l'IEOM : "Il y a eu des changements structurels importants dans le PIB"

"Le climat des affaires est un indicateur avancé de conjoncture. Il est basé sur une enquête auprès d'un échantillon d'entreprises de tous les secteurs, qui prend en compte le chiffre d'affaires et les effectifs d'emplois salariés pour être très représentatif. Il est révisé tous les trimestres. Il s'est révélé être un indicateur fortement corrélé à l'évolution du PIB. Au-dessus de 100, on devrait observer une augmentation du PIB. En 2014, notre estimation du PIB montre une augmentation de 1,2% en volume (sans l'inflation), et le climat des affaires a oscillé entre 105 et 110. Cela laisse penser qu'en 2015 le PIB devrait augmenter dans les mêmes proportions.

Après, nous n'avons jamais écrit qu'il y avait relance économique, les chiffres montrent juste que l'hémorragie a été stoppée. Il y a eu un ajustement conséquent, avec -15% de PIB en 5 ans. Et la consommation a changé, les consommateurs vont plus vers les PPN et les low cost à tous les niveaux, l'épargne a progressé, les dépôts à vue ont augmenté. À côté, on a aujourd'hui des chiffres sur la consommation qui montrent que la consommation des ménages semble avoir augmenté.

En fait il y a eu des changements structurels importants dans le PIB. Le Pays a rétabli sa situation financière, il y a eu l'effet CAE qui a injecté 3 milliard dans l'économie. Mais c'est l'investissement privé, local ou international, qui permettra de relancer l'économie. Il faut trouver des projets privés. La relance par le BTP c'est très bien, ça permettra de relancer l'emploi dans le bâtiment, un des secteurs qui a le plus souffert, ce que l'on voit bien dans les dossiers de surendettement que nous recevons.

Donc on met en avant des signes positifs, mais on ne parle pas encore de reprise. On a perdu 10 000 emplois salariés en 5 ans, et on a du mal à en recréer. Par secteur, le commerce continue à souffrir d'une activité en baisse."

Stéphane Chin Loy, président de la CCISM : "Il faut réamorcer la pompe"

"Concernant les commerces du centre-ville dont en parle en ce moment, la situation est difficile, il y a moins de pouvoir d'achat et de consommation. Pour se lancer dans les affaires, il faut trouver toutes les solutions pour avancer et reconquérir de la clientèle. Nous avons des centres d'accompagnement pour les chefs d'entreprise qui les aident à affronter les difficultés.

Concernant la note de conjoncture de l'IEOM, on voit qu'au niveau des embauches, ça ne décolle pas. Le pouvoir d'achat diminue et il y a moins d'argent dans le circuit économique, donc la situation est difficile pour tout le monde. S'il y a moins d'investissements et de consommation, les entreprises souffrent. Il y a les investissements publics, qui profitent à certains secteurs, mais dans les autres, comme le bâtiment, ils ont déjà réduit leur personnel au minimum. Tant que l'on n'a pas de projets d'investissements privés concrets, on continuera à subir la crise. Il faut un système pour inciter les investisseurs locaux et internationaux à relancer les travaux. Il faut réamorcer la pompe.

Dans le bâtiment on attend avec impatience le lancement de ces logements sociaux avec la Caisse des dépôts pour le programme de nouvelles constructions. Pour le tourisme, là ce sont les données 2015, en 2016 ça va baisser parce qu'il y aura un peu moins de touristes. Et tant que les demandeurs d'emploi ne retrouvent pas un emploi, ça fait un gros manque à gagner dans le circuit économique et ça ne permet pas de relancer la machine. Tout le système est freiné actuellement. Certains secteurs connaissent une embellie, et les autres attendent. À moyen terme, c'est le tourisme qui pourrait permettre la relance, en relançant les prestataires, les restaurants et le reste. En attendant il faut tenir.

Donc la note de l'IEOM est assez vague, mais quand on entre dans le détail la situation reste très difficile en attendant le retour des investissements privés. Pour aider à traverser la crise, à mon avis, il faudrait trouver une solution pour alléger la fiscalité."

Rédigé par Jacques Franc de Ferrière le Mercredi 10 Février 2016 à 16:58 | Lu 1752 fois
           



Commentaires

1.Posté par TuladiBouffi le 10/02/2016 18:22 | Alerter
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En gros on est dans la Mrd et on est pas sortie de l'auberge. Bienvenue dans la réalité. L'économie est en panne et rien ne pourra remplacer le départ de la manne du CEP/CEA et des milliers d'expatriés surpayés. On va enfin atterrir, reste à savoir si ce sera sur le ventre avec les risques d'incendie.

2.Posté par Mecontent le 10/02/2016 21:14 (depuis mobile) | Alerter
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Le pays va mal les emplois sont pas au rendez vous et ioem dit tout va bien le. Comble

3.Posté par Tahitian muslim le 11/02/2016 08:27 | Alerter
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Et ben si ils sont contents les patrons, c'est que nous les salariés on le sera surement moins...

4.Posté par wakrap le 11/02/2016 10:06 | Alerter
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@3 : si tu avais un minimum de culture tu saurais qu'un patron est un salarié. Quelques rares entrepreneurs ne sont pas salariés.

5.Posté par Georgy le 11/02/2016 10:15 | Alerter
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Entre les titres d'analyses et la réalité économique il y a quelque écart ! Si des "patrons" font confiance au gouvernement, ce n'est que le prolongement du lien clientéliste entretenu par la caste politique et ses financiers économiques (financements contre retour de "protections" ...). Quant à l'emploi, au revenu des familles, au pouvoir d'achat, à la consommation, ce n'est à l'évidence pas "l'inversion de la courbe" (expression hollandienne acclimatée sous nos tropiques avec le même résultat stérile !). Sans profondes réformes volontaristes, sans libéralisation massive de l'économie, nous resterons dépendant de l'assistanat au lieu de performer dans la concurrence en créant emplois et richesse. Cela semble trop dur à accepter pour les castes politico-économiques lokales.

6.Posté par Georgy le 11/02/2016 19:52 | Alerter
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Ajoutons néanmoins qu'à part la petite caste impliquée dans le clientélisme politicard, une grande partie des "patrons", c'est à dire les entrepreneurs du privé, ne partagent pas ces appréciations rédigées par des fonctionnaires aux salaires sans doute indexés. La situation dans le commerce, secteur potentiellement le plus créateur d'emplois, est difficile, voire souvent dramatique. De nombreuses entreprises ferment, coincées entre des taxes excessives,des réglementations et encadrement d'un autre âge, des charges de plus en plus lourdes, une chute du pouvoir d'achat des consommateurs... Quand on lit "le moral des patrons est au beau fixe", on se dit qu'ils ont dû se tromper de pays !

7.Posté par wakrap le 12/02/2016 07:53 | Alerter
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@5 +6 , je plussoie. Ce que tu décris est ce capitalisme de connivence, ou "crony capitalism", qui favorise la médiocrité des relations du mercredi soir à la performance à satisfaire les besoins des consommateurs. En Angleterre, Tony Blair avait imposé dans les années 90, que toute personne en charge d'une fonction de responsabilité dans le public ou responsable d'une société ayant des contrats avec l'autorité publique soit obligé de déclarer son appartenance à des clubs. Cela a aidé à préserver la franc maconnerie outre manche des turpitudes, pour ne pas dire la parfois puanteur, de la version franchouillarde.

8.Posté par Mike le 13/02/2016 11:29 | Alerter
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L'enfumage ne prend plus. Notre crise est le résultat direct de la perte de confiance en nos institutions et en nos gouvernants qui sont plus intéressés à conserver leurs privilèges, qu'à gérer le pays comme il aurait fallu le faire depuis 35 ans. Notre économie repose à 100% sur la consommation. Si le commerce disparaît peu à peu, le reste suivra par effet domino, y compris notre administration et le secteur public qui s'effondreront par manque de recettes fiscales. Libérez nous de toutes les taxes sur les importations pour rendre notre pays moins cher et plus compétitif et mettez en place l'impôt sur le revenu. Là on aura du vrai investissement privé.

9.Posté par wakrap le 13/02/2016 16:51 | Alerter
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@ Mike. amusant ton propos du point de vue fiscal. Il serait intéressant que tu expliques en quoi prendre 1 franc en TVA ou TDL est moins bon que prendre 1 franc directement sur le revenu à la même personne. D'autre part, il n'existe pas d'économie basée sur la consommation. Toute consommation est une destruction. Par contre on peut dire que la fiscalité locale est largement basée sur la consommation et non la production, Encore qu'avec le niveau actuel de l'IS qui est dans les records planétaires ce point est discutable.

10.Posté par Mike le 14/02/2016 11:56 | Alerter
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P9 : Il n'y a pas que la TVA et la TDL, il y a surtout les taxes à l'importation qui s'appliquent sur la valeur CAF. Ces prélèvements, (min 20% pour les produits CE, 30% hors CE, pouvant grimper à + 400% pour certains biens), nous propulsent parmi les pays dont le cout de la vie est parmi les plus chers au monde. L'inégalité sociale d'un tel système est on ne peut plus flagrante, les riches payent moins que les pauvres. C'est aussi ce système qui à finit par éloigner tous nos touristes, même les plus fortunés. Avec les prix détaxés, la conso serait relancée et le manque à gagner fiscal serait absorbé par l'IR, c'est plus juste et équitable.

11.Posté par Mike le 14/02/2016 12:06 | Alerter
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P9 : Suite : Devoir payer 1 franc de taxe sur un bien de consommation n'a pas le même impact sur ta trésorerie mensuelle quand tu gagnes le smig ou quand tu gagnes 3 x le smig ! Voila pourquoi cette inégalité face à l'impôt n'a rien d'amusant.

12.Posté par Samson le 14/02/2016 13:36 | Alerter
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"On a perdu 10 000 emplois salariés en 5 ans, et on a du mal à en recréer." ...On s'en était un peu aperçu !
...En plus d'avoir détruit 10 000 emplois salariés, Il y a chaque année 2500 jeunes en fin d'étude qui se retrouvent sur le marché de l'emploi...Dont facilement 2000 qui ne trouvent pas de place. Multipliés par 5 ans, cela fait 10 000 supplémentaires. Rien qu'avec ça nous sommes donc allègrement à 20 000 chômeurs. Autrement dit, nous sommes assis sur un baril de poudre qui fait tic tac, tic tac.

13.Posté par Samson le 14/02/2016 13:51 | Alerter
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Non wakrap post 9. Désolé, ce n'est pas la même chose de prendre 1 franc à celui qui n'en gagne que 10 franc par mois, par rapport à celui qui en gagne 100 francs tous les mois. D'autant que lorsque ce 1 franc est répercuté au prix d'une marchandise de consommation courante, sans que la chose soit transparente, visible ou expliquée, cela génère une injustice face à l'impôt qui fait tache, pour ne pas dire qui passe mal, voire qui est devenue inadmissible dans le monde présent. Par ailleurs, trouves-tu qu'il soit normal que la TVA puisse s'appliquer sur des prix qui comprennent déjà une forte taxe à l'importation ?

14.Posté par wakrap le 15/02/2016 06:11 | Alerter
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Merci à Mike et Samson d'avoir bien voulu me répondre. Malheureusement, et c'est classique, vous n'avez pas répondu à ma question. Relisez là en post 7. Elle concerne la même personne et non 2 différentes. Ce n'est que quand vous aurez posé votre idée à ce niveau que l'on pourra avancer. La fiscalité n'est pas une punition, relisez la DDH de 1789.
Donc, j'insiste : pour vous, en quoi est il mieux de prendre 1 franc en IR qu'en TVA DD TDL ou toute autre taxe indirecte à la même personne?

15.Posté par Georgy le 15/02/2016 18:57 | Alerter
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@Mike - Votre démonstration est l'évidence même,...que continuent à nier des...négationnistes ! L'excès de taxes à l'importation, les TDL conçues pour protéger les "amis" financiers-sous-roche, et autres taxes condamnent notre pays au sous-développement. Suivons l'exemple de la Nouvelle Zélande, qui (petit pays de 4,5 millions d'habitants) a opté pour la compétitivité dans la concurrence: avec un résultat évident: la performance. Dans le tourisme, le transport aérien, le vin, etc...A ce propos: allez à Auckland savourer des vins de France, ils sont nettement moins chers qu'à Tahiti !

16.Posté par Mike le 15/02/2016 20:39 | Alerter
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Wakrap, En rendant systématiquement plus cher tous les produits que l'on consomme, le système de taxation indirecte est un système particulièrement mal adapté pour un territoire insulaire qui est loin de tout et qui importe presque tout. Il suffit d'entendre les commentaires des touristes et comparer le prix d'une bouteille de bordeaux aux Cook et chez nous pour s'en rendre compte. Un tel système est pénalisant pour notre commerce et pour notre industrie, qui, faute de consommateurs, touristes et locaux, se retrouvent obligés de débaucher et parfois fermer. Pour le reste, il est question d'égalité face à l'impôt et à ce titre tout à été dit.

17.Posté par wakrap le 16/02/2016 10:31 | Alerter
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Bon, nous devons être d'accord sur le constat.Je vais vous donner quelques éléments pour apprécier ce qui se passe. Métropole dans les 50% de prélèvement pour l'Etat et le système social dont 13% pour les retraites. Ici dans les 40% avec une retraite minimale, ce qui rends les prélèvements proches hors retraite contrairement aux idées reçues. Tu parles de la NZ qui est à 30 en gros et de meilleures retraites. Ceci pour dire que passer la fiscalité en direct revient à faire baisser les prix qui resteront supérieurs mais avoir autant d'impôt direct qu'en métropole. Maintenant, pensez à la catégorie sociales qui le revenu le plus élévé ici. La fonction publique d'Etat. Suite.

18.Posté par wakrap le 16/02/2016 10:56 | Alerter
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Les locaux ont peu de retraite et doivent la constituer par épargne ce qui est impossible si IRPP progressif délirant comme en métropole. Cependant les grands gagnants sont ceux qui ont une énorme retraite dont les cotisations de l'ordre de 80 à 125%, ne sont pas imposées, et qui en plus bénéficient de la fiscalité locale. Si ces chiffres vous perturbent le rapport est ici : http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/budget/plf2013/b0251-tiii-a39.pdf Ce sont les mêmes qui refusent d'adhérer et de cotiser à la CPS. Ceci pour vous dire que les résistances à l'évolution du système et de la fiscalité sont avant tout chez la haute administration métropolitaine. Croire que la résistance est dans le patronat local est fausse, ils ont bien des défauts mais là, on se heurte à un concentré chimiquement pur de laideur et de cynisme.