La mouche des terreaux
PAPEETE, le 18 novembre 2014 - Ce petit insecte noir envahit les maisons par milliers le soir, attiré par les lumières artificielles. Nommé "mouche des terreaux", il est la plaie des habitants de la côte Est depuis le début de l'année, et il se propage désormais jusqu'à Punaauia.
Les habitants de la côte Est en sont désormais trop familiers : le soir dès la tombée du jour il faut soit éteindre toutes les lumières, soit s'enfermer dans la maison pour éviter l'invasion de ces petits moucherons noirs. Sinon ils envahissent les cuisines, meurent dans les éviers et sur les frigos, obscurcissent les télévisions et les écrans d'ordinateur…
Son nom : mouche des terreaux, ou sciarides. Totalement inoffensive, elle est native de nos îles et présente partout dans le monde. Ce qui est inhabituel c'est cette invasion massive qui provoque de nombreuses nuisances.
La mairie d'Arue a été la première à identifier l'invasion de ces moucherons suite à des plaintes du Radisson, et en a envoyé des échantillons à l'Institut Louis Malardé (ILM) pour identification. Les scientifiques ont établi qu'il n'y avait ni espèce invasive, ni danger pour l'homme.
Par la suite, ni l'ILM, ni la direction de l'Environnement, ni le Service du développement rural (SDR) ne se sont saisis du dossier. Du coup, personne n'étudie vraiment la question et on ignore encore ce qui provoque vraiment cette invasion spectaculaire, si ce n'est que la saison sèche plutôt arrosée de cette année n'a pas permis d'éliminer l'excès de population de cette mouche comme elle le fait à l'accoutumée.
Plusieurs sources contactées pour cet article soupçonnent que ce comportement très inhabituel de l'insecte est dû à l'origine à "une activité humaine, comme par exemple un dépôt sauvage de déchets verts." Une autre piste serait les nombreux fruits abandonnés au sol en début d'année après une saison très abondante.
Une seule chose est certaine, la prolifération de la mouche des terreaux qui a commencé en février 2014 à Arue et Mahina se répand vers Pirae et Faa'a, et commence à toucher Punaauia. Des lecteurs nous signalent aussi que des maisons à Papara, dans les heuteurs de Papeete et même en ville sont touchées. Les Polynésiens se retrouvent donc de plus en plus enfermés chez eux en pleine saison chaude, ou à vivre dans le noir le soir.
La mouche des terreaux
Inoffensives pour l'homme, les sciarides se multiplient dans le sol humide, les déchets végétaux et les composts. Leurs larves peuvent attaquer les racines des plantes, mais ce sont surtout les adultes qui sont une nuisance en grand nombre car attirés par les lumières. Les adultes vivent une dizaine de jours et chaque femelle peut pondre jusqu'à 200 œufs dans sa courte vie.
Les habitants de la côte Est en sont désormais trop familiers : le soir dès la tombée du jour il faut soit éteindre toutes les lumières, soit s'enfermer dans la maison pour éviter l'invasion de ces petits moucherons noirs. Sinon ils envahissent les cuisines, meurent dans les éviers et sur les frigos, obscurcissent les télévisions et les écrans d'ordinateur…
Son nom : mouche des terreaux, ou sciarides. Totalement inoffensive, elle est native de nos îles et présente partout dans le monde. Ce qui est inhabituel c'est cette invasion massive qui provoque de nombreuses nuisances.
La mairie d'Arue a été la première à identifier l'invasion de ces moucherons suite à des plaintes du Radisson, et en a envoyé des échantillons à l'Institut Louis Malardé (ILM) pour identification. Les scientifiques ont établi qu'il n'y avait ni espèce invasive, ni danger pour l'homme.
Par la suite, ni l'ILM, ni la direction de l'Environnement, ni le Service du développement rural (SDR) ne se sont saisis du dossier. Du coup, personne n'étudie vraiment la question et on ignore encore ce qui provoque vraiment cette invasion spectaculaire, si ce n'est que la saison sèche plutôt arrosée de cette année n'a pas permis d'éliminer l'excès de population de cette mouche comme elle le fait à l'accoutumée.
Plusieurs sources contactées pour cet article soupçonnent que ce comportement très inhabituel de l'insecte est dû à l'origine à "une activité humaine, comme par exemple un dépôt sauvage de déchets verts." Une autre piste serait les nombreux fruits abandonnés au sol en début d'année après une saison très abondante.
Une seule chose est certaine, la prolifération de la mouche des terreaux qui a commencé en février 2014 à Arue et Mahina se répand vers Pirae et Faa'a, et commence à toucher Punaauia. Des lecteurs nous signalent aussi que des maisons à Papara, dans les heuteurs de Papeete et même en ville sont touchées. Les Polynésiens se retrouvent donc de plus en plus enfermés chez eux en pleine saison chaude, ou à vivre dans le noir le soir.
La mouche des terreaux
Inoffensives pour l'homme, les sciarides se multiplient dans le sol humide, les déchets végétaux et les composts. Leurs larves peuvent attaquer les racines des plantes, mais ce sont surtout les adultes qui sont une nuisance en grand nombre car attirés par les lumières. Les adultes vivent une dizaine de jours et chaque femelle peut pondre jusqu'à 200 œufs dans sa courte vie.
C'est dans leur mort que ces moucherons éphémères sont les plus embettants
