Le Parquet de Papeete lance un appel à témoins pour identifier le jeune homme dont le squelette avait été découvert à Auae, fin mai 2013.
PAPEETE, 1er septembre 2014 – Le parquet de Papeete diffuse une série de cinq portraits-robots reconstitués à partir des ossements du visage du jeune homme dont le squelette avait été découvert le 29 mai 2013 à l’aplomb de la petite falaise, derrière le chantier du nouveau magasin Carrefour Auae, à Faa'a.
Depuis cette date différentes investigations médico-légales ont été menées et ont permis de déterminer qu’il s’agit d’un homme de type caucasien (c'est-à-dire ni asiatique, ni négroïde), âgé d’une vingtaine d’années et d’une taille comprise entre 1,70 m et 1,72 m. Son décès remonte à au moins trois mois avant la découverte des ossements, et pourrait s'être produit entre novembre 2012 et février 2013.
Ce jeune homme était porteur d’un short de marque Bolt 71. Il avait des dents apparemment saines. L’enquête, menée sur la base informatique des personnes disparues, n’a pas permis de mettre un nom sur son visage.
Une information judiciaire est ouverte par la juge d’instruction Bit et confiée aux limiers de la brigade de recherches de la gendarmerie. Tout témoin qui pense reconnaître le portrait-robot de cette personne disparue est invitée à appeler le 17 (tél.) ou, depuis Papeete et Pirae, à composer le 40507205 (tél.).
La reconstitution faciale présentée dans le cadre de cet appel à témoins a été réalisée par l’Institut de recherches criminelles de la Gendarmerie Nationale de Rosny-sous-Bois, en région parisienne.
Plus d'informations à ce sujet dans l'édition papier de mardi 2 septembre du journal Tahiti Infos.
Depuis cette date différentes investigations médico-légales ont été menées et ont permis de déterminer qu’il s’agit d’un homme de type caucasien (c'est-à-dire ni asiatique, ni négroïde), âgé d’une vingtaine d’années et d’une taille comprise entre 1,70 m et 1,72 m. Son décès remonte à au moins trois mois avant la découverte des ossements, et pourrait s'être produit entre novembre 2012 et février 2013.
Ce jeune homme était porteur d’un short de marque Bolt 71. Il avait des dents apparemment saines. L’enquête, menée sur la base informatique des personnes disparues, n’a pas permis de mettre un nom sur son visage.
Une information judiciaire est ouverte par la juge d’instruction Bit et confiée aux limiers de la brigade de recherches de la gendarmerie. Tout témoin qui pense reconnaître le portrait-robot de cette personne disparue est invitée à appeler le 17 (tél.) ou, depuis Papeete et Pirae, à composer le 40507205 (tél.).
La reconstitution faciale présentée dans le cadre de cet appel à témoins a été réalisée par l’Institut de recherches criminelles de la Gendarmerie Nationale de Rosny-sous-Bois, en région parisienne.
Plus d'informations à ce sujet dans l'édition papier de mardi 2 septembre du journal Tahiti Infos.
José Thorel : "aucune hypothèse n’est écartée"
Attendez-vous de la diffusion de ce portrait-robot que l’enquête sur l’identité de cet individu soit relancée ?
José Thorel : Oui, l’identification de cette personne grâce au portrait-robot reconstitué est un élément primordial qui devrait permettre à l’enquête de progresser. A partir d’une identité recoupée – auprès du dentiste s’il en avait un ; auprès des membres de sa famille, par des prélèvements génétiques pour obtenir des comparaisons… –, les enquêteurs pourront s’attacher à reconstituer l’emploi du temps de cette personne, son mode de vie, éventuellement retrouver son numéro de téléphone portable et éventuellement faire des réquisitions pour obtenir son trafic téléphonique à l’époque de sa disparition, que l’on peut dater entre trois et huit mois avant la découverte des ossements.
Pour l’instant, vous n’écartez donc aucune piste ?
José Thorel : Non, aucune hypothèse n’est écartée : il peut s’agir d’un suicide, d’une chute accidentelle mais aussi d’un homicide. Autre élément troublant dans cette enquête : on n’a retrouvé aucun effet personnel à proximité du corps : sac, téléphone portable, papiers, argent… Aucun de ces objets n’a été découvert près des ossements.
L’emploi des techniques de reconstitution faciale pour les besoins de l’enquête est-elle une pratique courante en Polynésie ?
José Thorel : C’est une technique qui a fait ses preuves et qui permet d’obtenir des portraits-robots extrêmement ressemblants, mais qui n’est utilisée qu’en dernier ressort parce qu’elle est assez coûteuse ou lorsque toutes les autres techniques d’identification ont échoué. En l’espèce, nous n’avons pu relever d’empreintes digitales parce qu’il n’y a plus de peau ; nous avons un code génétique mais il ne figure pas dans la base FNAEG (le Fichier national automatisé des empreintes génétiques, ndlr) ; il n’y avait pas de papier d’identité.
A ma connaissance, c’est la première fois que nous utilisons cette technique de la reconstitution faciale dans le cadre d’une enquête en Polynésie. Nous espérons obtenir rapidement une identité.
Attendez-vous de la diffusion de ce portrait-robot que l’enquête sur l’identité de cet individu soit relancée ?
José Thorel : Oui, l’identification de cette personne grâce au portrait-robot reconstitué est un élément primordial qui devrait permettre à l’enquête de progresser. A partir d’une identité recoupée – auprès du dentiste s’il en avait un ; auprès des membres de sa famille, par des prélèvements génétiques pour obtenir des comparaisons… –, les enquêteurs pourront s’attacher à reconstituer l’emploi du temps de cette personne, son mode de vie, éventuellement retrouver son numéro de téléphone portable et éventuellement faire des réquisitions pour obtenir son trafic téléphonique à l’époque de sa disparition, que l’on peut dater entre trois et huit mois avant la découverte des ossements.
Pour l’instant, vous n’écartez donc aucune piste ?
José Thorel : Non, aucune hypothèse n’est écartée : il peut s’agir d’un suicide, d’une chute accidentelle mais aussi d’un homicide. Autre élément troublant dans cette enquête : on n’a retrouvé aucun effet personnel à proximité du corps : sac, téléphone portable, papiers, argent… Aucun de ces objets n’a été découvert près des ossements.
L’emploi des techniques de reconstitution faciale pour les besoins de l’enquête est-elle une pratique courante en Polynésie ?
José Thorel : C’est une technique qui a fait ses preuves et qui permet d’obtenir des portraits-robots extrêmement ressemblants, mais qui n’est utilisée qu’en dernier ressort parce qu’elle est assez coûteuse ou lorsque toutes les autres techniques d’identification ont échoué. En l’espèce, nous n’avons pu relever d’empreintes digitales parce qu’il n’y a plus de peau ; nous avons un code génétique mais il ne figure pas dans la base FNAEG (le Fichier national automatisé des empreintes génétiques, ndlr) ; il n’y avait pas de papier d’identité.
A ma connaissance, c’est la première fois que nous utilisons cette technique de la reconstitution faciale dans le cadre d’une enquête en Polynésie. Nous espérons obtenir rapidement une identité.
