Dimanche soir sur Polynésie 1ère, Gaston Flosse a enfin confirmé ce que tout le monde savait depuis longtemps, sauf lui et son gouvernement : l’Etat ne reparticipera pas au financement du RSPF. Pourtant, depuis un an, le président en sursis répète partout que grâce à lui, l’Etat et le Pays auraient enfin renoué des relations de confiance. Le retour de la participation de l’Etat au financement du RSPF devait en être la preuve irréfutable.
Depuis un an, c’est l’objectif prioritaire des députés Tahoeraa. Au nom de la solidarité nationale, Edouard Fritch a appelé le gouvernement central à l’aide le 24 juillet 2013 puis le 17 avril 2014, Jean-Paul Tuaiva a fait de même le 12 juin 2013 et Jonas Tahuaitu le 6 novembre 2013. Nos trois défenseurs de l’autonomie ont dépensé leur salive en pure perte. Gaston Flosse a beau répéter que « nous sommes des Français comme les autres » et qu'il est le meilleur allié de la France, il n’aura rien de plus.
Gouverner, c’est prévoir, dit-il. Mais il lui aurait suffi d’ouvrir un journal ou d’allumer la télé pour savoir que les caisses de l’Etat sont vides depuis belle lurette. Au lieu de cela, son gouvernement n’a rien fait depuis un an pour sauver notre système de solidarité et ce sont les Polynésiens qui devront payer encore plus pour réparer la naïveté et l’imprévoyance du gouvernement Flosse.
Alors, au lieu de répéter sans arrêt que tout ce qui ne va pas, « c’est la faute d’Oscar Temaru », Gaston Flosse aurait mieux fait d’écouter le président du Tavini Huiraatira qui appelle depuis longtemps à se retrousser les manches pour construire nous-mêmes notre pays plutôt que d'attendre que l’argent tombe du ciel sans rien faire.
Cela aurait évité au pays de perdre une année pour rien. Mais à 83 ans, l’encore président du Pays est prisonnier d’un système démodé qui ne marche décidément plus.
Depuis un an, c’est l’objectif prioritaire des députés Tahoeraa. Au nom de la solidarité nationale, Edouard Fritch a appelé le gouvernement central à l’aide le 24 juillet 2013 puis le 17 avril 2014, Jean-Paul Tuaiva a fait de même le 12 juin 2013 et Jonas Tahuaitu le 6 novembre 2013. Nos trois défenseurs de l’autonomie ont dépensé leur salive en pure perte. Gaston Flosse a beau répéter que « nous sommes des Français comme les autres » et qu'il est le meilleur allié de la France, il n’aura rien de plus.
Gouverner, c’est prévoir, dit-il. Mais il lui aurait suffi d’ouvrir un journal ou d’allumer la télé pour savoir que les caisses de l’Etat sont vides depuis belle lurette. Au lieu de cela, son gouvernement n’a rien fait depuis un an pour sauver notre système de solidarité et ce sont les Polynésiens qui devront payer encore plus pour réparer la naïveté et l’imprévoyance du gouvernement Flosse.
Alors, au lieu de répéter sans arrêt que tout ce qui ne va pas, « c’est la faute d’Oscar Temaru », Gaston Flosse aurait mieux fait d’écouter le président du Tavini Huiraatira qui appelle depuis longtemps à se retrousser les manches pour construire nous-mêmes notre pays plutôt que d'attendre que l’argent tombe du ciel sans rien faire.
Cela aurait évité au pays de perdre une année pour rien. Mais à 83 ans, l’encore président du Pays est prisonnier d’un système démodé qui ne marche décidément plus.
