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La grève à la CPS piétine aussi sur le terrain judiciaire


Maître Bouyssie après que le référé engagé par son client, la CPS, ait été reporté à lundi.
Maître Bouyssie après que le référé engagé par son client, la CPS, ait été reporté à lundi.
PAPEETE, le 27 mars 2015 - Pour faire lever les barricades et le piquet de grève du personnel gréviste à l'entrée de la CPS, la direction de la Caisse a engagé un référé "heure par heure" devant le tribunal de Papeete. La juge devait examiner le cas vendredi matin à 9h, mais l'avocat défendant les cinq délégués syndicaux et représentants du personnel mis en cause a obtenu un renvoi à lundi matin.


Maître Kintzler a obtenu une première victoire sur la forme, et est confiant de gagner sur le fond lundi prochain.
Maître Kintzler a obtenu une première victoire sur la forme, et est confiant de gagner sur le fond lundi prochain.
La défense a argumenté avec succès que les droits de la défense étaient bafoués par "l'extrême déloyauté de la CPS". Maître Kintzler a ainsi expliqué au juge comment la DRH de la CPS l'a contacté dès le 6 mars, lors du premier préavis de grève, lui laissant entendre qu'elle entendait s'attacher ses services pour représenter la caisse. L'avocat est spécialiste des questions sociales. Il a participé à la création de la CSIP, et a siégé au conseil d'administration de la Caisse. Il est également le conseil préféré des syndicats, mais quand ces derniers le contactent deux jours plus tard, il est déontologiquement obligé de refuser. Sauf que le jeudi 26 mars en fin d'après-midi, la DRH contacte l'avocat pour lui signifier qu'elle n'aura pas besoin de son aide. Il est donc engagé par les syndicats, sans avoir pu participer aux négociations lors du préavis de grève, ou préparer sa défense. "La CPS a tout fait pour me neutraliser" assure-t-il.

L'avocat de la CPS, Maître Bouyssie, assure de son côté que les mis en cause avaient largement le temps de se trouver un autre conseil, et raconte à la juge la scène ubuesque de la veille, quand les huissiers ont joué au chat et à la souris avec les assignés. Il lui aura fallu 24 heures pour contacter 4 des 5 assignés… Il assure aussi qu'il y a urgence à débloquer la situation puisque des "indigents attendent aux portes de la CPS pour obtenir des bons alimentaires ou vestimentaires…"

La juge n'aura pris que quelques secondes de réflexion avant de renvoyer le référé à lundi matin "eu égard aux droits de la défense."

Rédigé par Jacques Franc de Ferrière le Vendredi 27 Mars 2015 à 11:39 | Lu 1975 fois
           



Commentaires

1.Posté par tetuaura le 27/03/2015 14:22 | Alerter
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Ils sont lamentables ses grévistes, ils privilégient leurs pito au détriment de la population. Vive la CPS vive l'irrespect....

2.Posté par ura le 28/03/2015 07:22 (depuis mobile) | Alerter
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Défendons les droits de l''homme et du citoyen ! Pas cool la CPS. Eh tu dis rien alors des chefs qui font leur courses, ils doivent pas travailler pour être payer ? A la radio, ils ont dit que les antennes sont ouvertes.

3.Posté par zozo le 28/03/2015 18:19 | Alerter
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faudra bien deux jours au juge pour lire les conclusions bien connues pour être dithyrambiques de l'infirmier devenu avocat ! Si même en référé d'heure à heure la justice traine on est pas sortie de l'auberge .Au vue des différente images diffusée , il est pourtant évident que les accès ne sont pas dégagés et qu'il y a donc obstacle au passage des employés non gréviste et au cotisant

4.Posté par Le président de "la Polynésie française", des françaises et des français René, Georges, HOFFER le 29/03/2015 10:41 | Alerter
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"des "indigents attendent aux portes de la CPS pour obtenir des bons alimentaires ou vestimentaires…"

OUF, aucun des français n'ayant pas DROIT au RSA n'auront à poiroter hohohohohoho

Ah ces indigents... électeurs de surcroît hihihihihihihi

[email protected]

5.Posté par Paul conscience le 30/03/2015 12:42 | Alerter
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Bref du jargon juridique pour brouiller les pistes, on parle la d’un avocat qui a choisi de défendre les syndicalistes et de gagner sa croute, c’est son choix au moins lui il est payer pour accomplir son boulot pas comme certains qui se plaignent d’avoir un boulot et qui sont payés pendant ces grèves à ne rien foutre sur le dos des administrés (ceux qui paient pour ces fainéants).
- Ne me parler pas du respect de droit de l’homme quant le droit des non grévistes est bafoué
- Ne me parler pas du respect de droit de l’homme quant ces maitres chanteurs ne respectent pas les instances de ce pays, en essayant de déclencher une grève générale en utilisant l’intimidation en espérant de faire chanter le président du pays, le ministre de tutelle, le gouvernement, les administrés de la CPS et toute la population, qui excusez- moi du peu ! En on a rien foutre de leurs grèves déplacées
- Ne me parler pas de droit de l’homme quand ces syndicalistes minoritaires émanant du CA de la CPS qui bafouent l’aspect réglementaire de cette entreprise à l’encontre du directeur de la CPS, le président du conseil d’administration CPS et ses conseillers (patronaux et salariales) qui prennent collégialement des décisions et de ce faite, ils ne peuvent pas forcer le directeur à démissionner, ils n’ont pas la majorité. Sinon pourquoi chialer auprès du gouvernement pour se faire entendre, ils n’ont pas de dignités
-Ne me parler pas de droit de l’homme quand ces syndicalistes utilisent des propos diffamatoires médiatisés à l’encontre de ce directeur sans lui laisser le droit de se défendre tout en filtrant ces cadres qui sont responsables de cette affaire, allez les planqués un peu plus de couille, affronter votre directeur au tribunal droit dans les yeux ! Manifestez- vous ! En tout cas dans l’opinion, nous vous remercions de votre lâcheté, quatre centrales syndicales pour une personne et vous osez parader à la TV .en réalité vous êtes la hontes de ce pays et aucun polynésien digne de son nom approuve vos méthodes de mafiosos.
-Ne me parler pas de droit de l’homme quand certains journaliste opportunistes, manquant de déontologie s’amusent à masquer le nombre réel de gréviste sous la houlette ...

6.Posté par zozo le 30/03/2015 13:06 | Alerter
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délibéré mercredi !!! 7 JOURS PLEIN si le juge est pas malade !!! et il s'agit d'un référé d'heure à heure ;Si les fonctionnaires du tribunal ont eux aussi peur de la remise en cause des avantages il vaudrait mieux délocaliser les procès qui pourraient concerner la fonction publique. La grève sera fini quand la décision tombera ! impossible de savoir qui était gréviste ou pas ! Moralité ;n'hésitez pas à bloquer les entreprises. Vous avez 7 jours devant vous !!!

7.Posté par zozo le 18/04/2015 16:42 | Alerter
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@gaellet
Tu viens de te réveillé ou t'étais en voyage sportifs pendant la grève payé par nos cotisations et avec des jours de congés payé spéciaux CPS. Ou alors tu etais malade sans jours de carence et avec le remboursement spécial CPS ! faut revenir au boulot maintenant tu as raté le train et trop d'épisode. Mais quand on bosse à la CPS 18jours de retard c'est pas grand chose ,va falloir être plus productif LOL