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La Journée Mondiale des Droits de l’Enfant à été célébrée à Faa’a par le Fare Tama Hau


La Journée Mondiale des Droits de l’Enfant à été célébrée à Faa’a par le Fare Tama Hau
FAA’A, le 20 novembre 2014. Le Fare Tama Hau, dirigé par le docteur Daniel Dumont, a été créé en 2004. Chaque année la structure célèbre la Journée Mondiale des Droits de l’Enfant (JMDE) qui existe depuis 1989. L’année dernière, c’était dans les jardins du Tahara’a, cette fois ci c’était à Puurai, à la Maison de l’Enfance, inaugurée il y a 4 mois.
 
La Maison de l’Enfance de Puurai est située au cœur de Faa’a, l’endroit est moins ventilé que le Tahara’a mais il était important pour le Fare Tama Hau de promouvoir cette structure afin que les familles de Faa’a puissent venir la découvrir lors de ce jour de fête de l’enfance. L’accès est gratuit, la Maison de l’enfance comporte des structures d’éveil, des supports ludiques et autres activités diverses pour les petits. (tel 40 50 78 85)
 
De nombreux stands étaient ouverts aux visiteurs. C’est l’événement de l’année pour le Fare Tama Hau, un programme qui demande plusieurs mois de préparation, puisque de nombreuses délégations scolaires et partenaires extérieurs viennent participer à cette journée.
 
Maquillage, ballons, clowns, structures gonflables, stands d’information, dégustations diverses, tout était là pour rappeler aux personnes présentes qu’un enfant c’est sacré et qu’il faut toujours le garder à l’esprit. Le docteur Dumont a insisté sur le fait que la Maison de l’enfance est bien là, à Faa’a, pour amorcer un dialogue, pour accompagner les parents qui le souhaitent dans la grande aventure de la parentalité.

Véronique Saint-Blancat, Daniel Dumont et Nadège Peytavi
Véronique Saint-Blancat, Daniel Dumont et Nadège Peytavi
Daniel Dumont, directeur du Fare Tama Hau
 
A quoi sert la journée mondiale des droits de l’enfant ?
 
« Cette journée mondiale de l’enfance nous permet de rappeler que les enfants ont des droits et que c’est aux adultes de les respecter. Ce sont des droits fondamentaux : avoir une identité, avoir une famille, avoir une éducation, avoir le droit de vivre, être protégé des violences etc…Ce sont des droits essentiels et il n’y a pas à mettre en face des devoirs. Dire bonjour monsieur, enlever sa casquette quand on rentre quelque part, ça c’est de l’éducation, cela n’a rien à voir. »
 
« On voulait également montrer que l’on met en place ici une prise en charge de la petite enfance et des parents, un soutien important à la parentalité. »
 
Certains moyens sont mis en œuvre par le Pays ?
 
« Nous sommes un établissement public donc nous fonctionnons avec une subvention annuelle qui nous est allouée par le Pays sur présentation de nos résultats, nous présentons un bilan d’activité tous les ans. Nous faisons des propositions budgétées pour l’année suivante qui sont présentées à l’assemblée de Polynésie Française, le budget 2015 doit être présenté dans les jours qui viennent. »
 
Les maisons de l’enfance sont donc de nouveaux investissements ?
 
« Elles ont été crées dans le cadre du contrat de projet Etat-Pays il y a maintenant 5 ans, les maisons de l’enfance ont eu beaucoup de mal à ouvrir car il n’y avait pas de projet, on nous a sollicités au tout début et après on nous a un peu oubliés. On nous a sollicité à nouveau en 2013 et fin 2013 on nous demandé de tout faire pour les ouvrir. Le budget de fonctionnement pour chaque maison est d’environ 15 millions sur l’année, entre le personnel et le fonctionnement. »
 
Vous avez pu avoir certaines impressions, justement, de ces familles ?
 
« Oui, il y a du monde qui vient, des parents viennent, ils posent des questions aux professionnels. Ici les choses se passent entre les enfants et les parents, les professionnels sont là pour encadrer, il y a des inter actions également entre les parents qui échangent au sujet des différents problèmes auxquels ils sont confrontés avec leurs enfants. Depuis l’ouverture de ces maisons de l’enfance, on a de plus en plus de parents et d’enfants qui viennent. »
 
Un dernier message pour les parents en général ?
 
« Qu’ils n’hésitent pas à venir nous rencontrer ! Le message que l’on peut leur donner c’est de parler à leurs enfants. Même tout petits bébés, leur parler, leur parler sans arrêt, il n’y pas besoin de grands diplômes pour cela. Même un petit bébé, quand on le change, on lui parle et on lui explique ce que l’on fait. Le bébé ne vous répondra pas, bien sûr, mais il entend, et cet échange là, constamment répété quotidiennement, -quand on cuisine, quand on fait le ménage, quand on joue avec lui - fait qu’il bénéficiera de ce bain de langage avec ses parents, qu’il reconnaitra ensuite comme les figures essentielles de sa vie. » SB

 


Rédigé par SB le Samedi 22 Novembre 2014 à 12:10 | Lu 680 fois