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L'affaire de la vaisselle renvoyée au 9 février


Gaston Flosse, Pascale Haiti et Me Quinquis, ce matin à l'audience de la cour d'appel.
Gaston Flosse, Pascale Haiti et Me Quinquis, ce matin à l'audience de la cour d'appel.
PAPEETE, le 26 janvier 2017 - Constatant l'absence de l'avocat de Pascale Haiti, Me Vincent Dubois, occupé en audience foraine à Bora Bora, la cour d'appel de Papeete a été contrainte ce jeudi matin de renvoyer l'examen du dossier à quinze jours.

C'est le parquet qui avait fait appel, le 20 octobre 2016, du jugement rendu le 11 octobre par le tribunal correctionnel à l'encontre de Gaston Flosse et sa compagne Pascale Haiti dans l'affaire de la vaisselle présidentielle. Gaston Flosse avait écopé de 2 millions de francs d’amende pour recel et Pascale Haiti d'une amende de 1 million de francs pour détournement de biens publics dans ce dossier où le couple était prévenu d'avoir fait main basse sur un service d'assiettes, verres et couverts d'apparat estampillés Polynésie française lors de la chute du vieux lion, fin 2014.

Gaston Flosse avait échappé à la très redoutée peine de trois ans inéligibilité que le parquet, représenté par José Thorel à l'époque, avait requis contre lui en complément d'une condamnation à 1 an de prison ferme. 6 mois de prison avec sursis et 1,5 million de francs d'amende avaient été requis contre la compagne de Gaston Flosse. Le couple n'avait pas fait appel.

En l'absence de Me Vincent Dubois, occupé en audience foraine à Bora Bora, la cour d'appel a donc renvoyé ce matin l'examen du dossier au 9 février prochain. Après avoir regretté que l'avocat n'ait pas fait de son audience sa priorité du jour, la cour d'appel a jugé qu'elle ne pouvait pas faire l'économie de son intervention, sa cliente Pascale Haiti étant l'auteure principale du délit.



Peine confirmée en appel pour Marcelin Lisan

La cour d'appel de Papeete a rendu une série d'arrêts hier matin confirmant, notamment, la condamnation en première instance du maire de Huahine à 1 million de francs d'amende pour détournements de biens publics et prise illégale d'intérêts. Là encore, c'est le parquet qui avait fait appel jugeant la peine trop clémente.

Il était reproché à Marcelin Lisan toute une série de manquements à la probité tels que la mise à dispositions de véhicules communaux à des proches, l'embauche à l'assemblée d'une collaboratrice sans compétences mais avec laquelle il entretenait une liaison, ou encore le choix d'un magasin dont il assurait la gérance comme fournisseur de la mairie pour les réceptions et autres cérémonies organisées par la municipalité.

Rédigé par Raphaël Pierre le Jeudi 26 Janvier 2017 à 09:56 | Lu 1836 fois