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Jour de fête et de prières au temple Kanti à Mamao


Dans le temple Kanti, instant de recueillement pour demander la protection de la divinité pour soi et les siens.
Dans le temple Kanti, instant de recueillement pour demander la protection de la divinité pour soi et les siens.
PAPEETE, 1er mars 2015 – La journée culturelle des festivités du Nouvel an chinois 2015 s’est tenue au pied du temple Kanti à Mamao, ce dimanche. Un rendez-vous annuel où la spiritualité cohabite avec le folklore et la tradition, et dans lequel la communauté sino-polynésienne se présente et se retrouve.

Stands culturels, stands marchands, boutiques de curios, démonstration de calligraphie, enseignement du boulier, du mah-jong, du jeu d’échecs chinois ; un programme varié de spectacles, sous le grand chapiteau : au pied du temple Kanti, dimanche à Mamao, l’association Si Ni Tong a célébré la Journée culturelle.

Dans le cadre des festivités du Nouvel an chinois, cette manifestation se tient chaque année à mi-temps entre le Bal du Nouvel an et le défilé des lanternes, qui marque la clôture des festivités et se tiendra cette année samedi 7 mars, en fin d’après midi au départ de la mairie de Papeete.

Alors qu’au pied du temple, palpite le monde profane dans toute la pluralité de ses évocations culturelles, aujourd’hui sur le thème de la communauté sino-polynésienne, dans l’enceinte sacrée dédiée à Kanti, empereur illustre par sa bonté qui aurait vécu au début de notre ère, l’heure est au recueillement. Là, on demande protection pour soi et sa famille, on brûle de l’encens, du papier monnaie, on tire les oracles.

Ce lieu de culte présente depuis 1987 une architecture orientale typique avec un toit en pagode ponctué de statuettes représentant les 12 signes de l'horoscope chinois. Le temple Kanti a été dessiné selon les préceptes de l'art du Feng Chui. Ses couleurs sont le rouge pour le bonheur, le Vert pour l'espérance et le Jaune pour la richesse. Il est ouvert toute l’année et connaît une fréquentation particulière lors de la Journée culturelle.

L’art subtil de la calligraphie présenté aux passants, dimanche sur le stand de l'association Wen Fa lors de la Journée culturelle au pied du temple Kanti
L’art subtil de la calligraphie présenté aux passants, dimanche sur le stand de l'association Wen Fa lors de la Journée culturelle au pied du temple Kanti

Dernières retouches de maquillage avant le spectacle, sous le grand chapiteau.
Dernières retouches de maquillage avant le spectacle, sous le grand chapiteau.

La danse des lions pour ouvrir la journée culturelle devant près d’un millier de spectateurs, dimanche matin à Mamao
La danse des lions pour ouvrir la journée culturelle devant près d’un millier de spectateurs, dimanche matin à Mamao

Rédigé par Jean-Pierre Viatge le Dimanche 1 Mars 2015 à 11:52 | Lu 1352 fois
           



Commentaires

1.Posté par simone grand le 02/03/2015 09:06 | Alerter
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Cette sympathique fête fut l'occasion de se souvenir de l'arrivée des 1ers Chinois à Tahiti vivant sans doute dans la maltraitance et une grande misère en Chine dans les années 1850.
Cultiver le coton à la fin de la guerre de Sécession était une mauvaise idée Et, partout ailleurs cette culture exigeait une main d'oeuvre nombreuse et servile. (Idem la canne à sucre) La 1ère "importation" commença vers1851-1856. Selon le pharmacien Cuzent, la population tahitienne autochtone n'était plus que de 6100 âmes en 1857 et selon Vigneron de 7642 en 1860. Je remercie les organisateurs de n'avoir pas recouru à l'opposition raciste habituelle "Chinois travailleurs" / "Indigènes fainéants" car ceux-ci survivaient dans le deuil et une société détruite par les maladies introduites.