Le Conseil économique social et culturel (CESC) adoptait, mardi 28 mai, un rapport favorable à l’implantation de casinos en Polynésie Française.
Ce rapport, intitulé "L’implantation de jeux de casino en Polynésie française : quels impacts, économique et social?" analyse la fonction économique jouée par les casinos dans les collectivités locales où ils sont implantés, en Nouvelle-Calédonie notamment.
Présentée comme une nouvelle offre en matière de divertissement et de tourisme, l’industrie du jeu est analysée comme susceptible de créer des emplois et de générer des recettes fiscales nouvelles.
Oscar Temaru s'est officiellement et à plusieurs reprises prononcé contre l’implantation des jeux de hasard, les qualifiant de vecteurs de "pauvreté et de misère", allant jusqu’à déclarer sur le plateau du journal télévisé de Polynésie 1ère, qu’il "quittera ce pays si un casino s’y installe un jour".
Interrogé au sujet de l’implantation des jeux de hasard sur le fenua, Gaston Flosse ne marque pas une franche opposition mais s'interroge sur l'influence d'une telle offre nouvelle, dans le cadre d'une amélioration de la fréquentation touristique du territoire.
La question reste ouverte alors que le rapport du CESC devrait être communiqué dans les jours prochains au gouvernement et à l’Assemblée de Polynésie française.
"C’est une question que nous avions déjà évoquée au sein du Tahoera’a.", rappelle Gaston Flosse. "Elle est à l’étude. A l’intérieur du groupe, il y a une majorité pour, mais il y a des oppositions sévères également. Ces derniers nous interpellent sur la situation de nos voisins d’Hawaii : ils ont 7 millions de touristes et pas de casino. A Fidji également, il n’y a pas de casino. A Samoa également, ça démarre bien. Aux îles Cook également. Elles vont bientôt nous dépasser, toutes ces destinations. Comment ont-ils fait pour avoir autant de monde sans casino ? Alors c’est un peu la question que nous nous posons : est-ce que les casinos vont faire venir du monde en plus ?"
Le Président Gaston Flosse est-il favorable à l’implantation des casinos ?
Gaston Flosse : Je ne suis pas opposé. (…) Ce qui m’intéresse c’est le développement du tourisme. Si on me dit que le casino va nous faire venir beaucoup plus de touristes, je serai favorable. Si ça ne change rien et qu’il y a beaucoup d’autres problèmes à régler avant, j’y réfléchirai à deux fois.
L’avis favorable du CESC devrait vous être transmis. Quel accueil lui réservez-vous ?
Gaston Flosse : Bien sûr, s’il nous est transmis nous allons en discuter en Conseil des ministres. Le ministre du Tourisme devra faire une étude préliminaire et le présenter en Conseil.
Ce rapport, intitulé "L’implantation de jeux de casino en Polynésie française : quels impacts, économique et social?" analyse la fonction économique jouée par les casinos dans les collectivités locales où ils sont implantés, en Nouvelle-Calédonie notamment.
Présentée comme une nouvelle offre en matière de divertissement et de tourisme, l’industrie du jeu est analysée comme susceptible de créer des emplois et de générer des recettes fiscales nouvelles.
Oscar Temaru s'est officiellement et à plusieurs reprises prononcé contre l’implantation des jeux de hasard, les qualifiant de vecteurs de "pauvreté et de misère", allant jusqu’à déclarer sur le plateau du journal télévisé de Polynésie 1ère, qu’il "quittera ce pays si un casino s’y installe un jour".
Interrogé au sujet de l’implantation des jeux de hasard sur le fenua, Gaston Flosse ne marque pas une franche opposition mais s'interroge sur l'influence d'une telle offre nouvelle, dans le cadre d'une amélioration de la fréquentation touristique du territoire.
La question reste ouverte alors que le rapport du CESC devrait être communiqué dans les jours prochains au gouvernement et à l’Assemblée de Polynésie française.
"C’est une question que nous avions déjà évoquée au sein du Tahoera’a.", rappelle Gaston Flosse. "Elle est à l’étude. A l’intérieur du groupe, il y a une majorité pour, mais il y a des oppositions sévères également. Ces derniers nous interpellent sur la situation de nos voisins d’Hawaii : ils ont 7 millions de touristes et pas de casino. A Fidji également, il n’y a pas de casino. A Samoa également, ça démarre bien. Aux îles Cook également. Elles vont bientôt nous dépasser, toutes ces destinations. Comment ont-ils fait pour avoir autant de monde sans casino ? Alors c’est un peu la question que nous nous posons : est-ce que les casinos vont faire venir du monde en plus ?"
Le Président Gaston Flosse est-il favorable à l’implantation des casinos ?
Gaston Flosse : Je ne suis pas opposé. (…) Ce qui m’intéresse c’est le développement du tourisme. Si on me dit que le casino va nous faire venir beaucoup plus de touristes, je serai favorable. Si ça ne change rien et qu’il y a beaucoup d’autres problèmes à régler avant, j’y réfléchirai à deux fois.
L’avis favorable du CESC devrait vous être transmis. Quel accueil lui réservez-vous ?
Gaston Flosse : Bien sûr, s’il nous est transmis nous allons en discuter en Conseil des ministres. Le ministre du Tourisme devra faire une étude préliminaire et le présenter en Conseil.
