Le président de l’assemblée de la Polynésie française a rencontré le président du groupe socialiste, républicain et citoyen (SRC) à l’assemblée nationale, Bruno Leroux jeudi matin à Paris.
Lors de l’entretien, constructif et amical, les deux hommes ont discuté de la mise en place d’un partenariat solide et pérenne entre les groupes majoritaires des deux chambres.
« Nous avons des liens d’amitié depuis plusieurs années et j’ai souhaité que dès ce début de mandature, il y ait des liens forts entre le groupe majoritaire à l’assemblée nationale et ceux de l’assemblée de la Polynésie française » a déclaré Bruno Leroux au sortir de la réunion, ajoutant : « je souhaite que le groupe socialiste soit à l’écoute et soit un relai des préoccupations des Polynésiens ».
« Nous sommes dans le même état d’esprit que les groupes de la majorité à l’assemblée nationale et nous pensons qu’il n’y a que dans cette mouvance que les choses peuvent avancer en Polynésie » a pour sa part estimé Jacqui Drollet.
Accord de majorité à majorité
Dans le cadre de cet « accord de majorité à majorité » les deux hommes ont ainsi convenu de la création d’un groupe de travail dédié aux dossiers polynésiens et de l’organisation d’échanges entre les responsables de commissions et les présidents de groupes majoritaires des deux assemblées.
La modification de la loi statutaire a également été évoquée durant l’entretien.
Concernant le report des élections territoriales en Polynésie française, Bruno Leroux a indiqué qu’une réflexion sur le calendrier électoral serait menée cet été par les ministères de l’Intérieur et des Outre-mer, sur l’ensemble du territoire national.
« Des questions en matière de calendrier électoral, il s’en pose en France et en outre-mer. Une réflexion sera menée cet été. Il faut que les calendriers électoraux soient le plus républicain possible et connus longtemps à l’avance avec l’objectif d’apporter durée et stabilité » a développé le président du groupe SRC.
Soutien du groupe écologiste
La veille, Jacqui Drollet avait été reçu par le président du groupe écologiste (ECOLO), François de Rugy avec lequel il a discuté en particulier de la modification de la loi Morin et de la proposition de loi relative au suivi des conséquences environnementales des essais nucléaires français en Polynésie française.
François de Rugy, membre de la commission de la Défense nationale et des forces armées à l’assemblée nationale et dont le parti a œuvré avec les associations de défense des victimes de essais nucléaires, a assuré qu’il apporterait tout son soutien sur ces deux dossiers.
Le président de l’assemblée de la Polynésie française a insisté sur la nécessité de garantir la protection et la surveillance des populations voisines de Moruroa, menacées par le risque d’effondrement de l’atoll fragilisé par les expérimentations nucléaires.
Dans un souci de neutralité, il a également fait part de son souhait de voir les contrôles de radioactivité résiduelle confiés à des équipes scientifiques plurinationales et non uniquement françaises.
Jacqui Drollet sera reçu vendredi matin à l’Hôtel de Lassay par le président de l’assemblée nationale, Claude Bartolone avec lequel il évoquera notamment la mise en place d’un partenariat entre les deux institutions.
Lors de l’entretien, constructif et amical, les deux hommes ont discuté de la mise en place d’un partenariat solide et pérenne entre les groupes majoritaires des deux chambres.
« Nous avons des liens d’amitié depuis plusieurs années et j’ai souhaité que dès ce début de mandature, il y ait des liens forts entre le groupe majoritaire à l’assemblée nationale et ceux de l’assemblée de la Polynésie française » a déclaré Bruno Leroux au sortir de la réunion, ajoutant : « je souhaite que le groupe socialiste soit à l’écoute et soit un relai des préoccupations des Polynésiens ».
« Nous sommes dans le même état d’esprit que les groupes de la majorité à l’assemblée nationale et nous pensons qu’il n’y a que dans cette mouvance que les choses peuvent avancer en Polynésie » a pour sa part estimé Jacqui Drollet.
Accord de majorité à majorité
Dans le cadre de cet « accord de majorité à majorité » les deux hommes ont ainsi convenu de la création d’un groupe de travail dédié aux dossiers polynésiens et de l’organisation d’échanges entre les responsables de commissions et les présidents de groupes majoritaires des deux assemblées.
La modification de la loi statutaire a également été évoquée durant l’entretien.
Concernant le report des élections territoriales en Polynésie française, Bruno Leroux a indiqué qu’une réflexion sur le calendrier électoral serait menée cet été par les ministères de l’Intérieur et des Outre-mer, sur l’ensemble du territoire national.
« Des questions en matière de calendrier électoral, il s’en pose en France et en outre-mer. Une réflexion sera menée cet été. Il faut que les calendriers électoraux soient le plus républicain possible et connus longtemps à l’avance avec l’objectif d’apporter durée et stabilité » a développé le président du groupe SRC.
Soutien du groupe écologiste
La veille, Jacqui Drollet avait été reçu par le président du groupe écologiste (ECOLO), François de Rugy avec lequel il a discuté en particulier de la modification de la loi Morin et de la proposition de loi relative au suivi des conséquences environnementales des essais nucléaires français en Polynésie française.
François de Rugy, membre de la commission de la Défense nationale et des forces armées à l’assemblée nationale et dont le parti a œuvré avec les associations de défense des victimes de essais nucléaires, a assuré qu’il apporterait tout son soutien sur ces deux dossiers.
Le président de l’assemblée de la Polynésie française a insisté sur la nécessité de garantir la protection et la surveillance des populations voisines de Moruroa, menacées par le risque d’effondrement de l’atoll fragilisé par les expérimentations nucléaires.
Dans un souci de neutralité, il a également fait part de son souhait de voir les contrôles de radioactivité résiduelle confiés à des équipes scientifiques plurinationales et non uniquement françaises.
Jacqui Drollet sera reçu vendredi matin à l’Hôtel de Lassay par le président de l’assemblée nationale, Claude Bartolone avec lequel il évoquera notamment la mise en place d’un partenariat entre les deux institutions.
