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Intempéries :120 agents de l’Équipement mobilisés dimanche


Les agents de l'Equipement étaient sur le terrain à partir de 2 heures du matin, dimanche.
Les agents de l'Equipement étaient sur le terrain à partir de 2 heures du matin, dimanche.
PAPEETE, le 23/01/2017 - Après chaque intempérie, la Subdivision Territoriale de Tahiti, de la Direction de l’Équipement, mobilise plusieurs équipes sur l'île de Tahiti, afin de maintenir la circulation sur les routes. Dimanche, ce sont 120 agents qui ont ainsi été réquisitionnés à partir de 2 heures du matin. Des hommes qui laissent leurs foyers et risquent, parfois, leurs vies pour le bien de la société. Nous avons suivi l'équipe de Willy Mac Carthy, responsable sur la Côte Est.

Inondations, rivières en crues, éboulements… des cas de figure auxquels est habitué Willy Mac Carthy, responsable de l’Équipement sur la Côte Est, lorsque le mauvais temps est au rendez-vous, comme ce fut le cas dimanche.

"On était sur le terrain à partir de 2 heures dimanche matin, jusqu'à 4 heures lundi matin. Et nous avons repris aujourd'hui (lundi NDLR) vers 9 heures pour la fin du nettoyage et le transfert des déchets verts à Nivee", explique Willy Mac Carthy.

Sur le secteur de la Côte Est, les plus gros événements ont été l'éboulement à Taharaa, qui a paralysé les deux voies côté montagne, et les routes détruites à Tuauru et Ahonu. Pour ce secteur, une quinzaine d'agents de l’Équipement ont été mobilisés. "Neuf ont travaillé depuis 2 heures du matin et vers 8 heures, ceux de la Presqu'île sont arrivés jusqu'à 4 heures ce matin (lundi NDLR)."

Un métier à risque puisque ces agents affrontent les éléments de la nature. "Ce n'est pas évident parce que ma femme me pose beaucoup de questions. Elle connait les risques de mon métier. À chaque fois, elle m'appelle et elle me demande de rester prudent. Je prie toujours le Seigneur pour qu'il veille sur nous", raconte Beno, 37 ans.

Recruté il y a 10 ans, ce père de deux enfants aime son métier. "Hier (dimanche NDLR), je me suis chargé de faire circuler les camions, nous avons terminé vers 4 heures du matin. Ce lundi matin, on nous a appelés vers 9 heures pour une autre intervention. C'est vrai que je suis fatigué mais c'est comme ça, c'est le travail."

Des hommes formés par rapport aux postes qu'ils occupent. "Ils sont équipés aussi par rapport au problème rencontré. Il y a aussi des risques de maladie, donc, ils sont spécialement vaccinés contre, par exemple, la leptospirose", précise Alphone Atuahiva, chef de la subdivision territoriale de Tahiti.

"Lorsqu'il y a des événements de ce type (cyclone, tsunami, inondation), on mobilise pratiquement l'ensemble du personnel. Au sein de la subdivision territoriale de Tahiti (STT) de l’Équipement, nous sommes 167 tous confondus dont 120 agents de terrain. Et tous les agents de terrain ont été mobilisés pour ces intempéries", poursuit-il.

Leur priorité est la fluidification de la circulation sur les voies publiques. Mais il leur arrive de faire appel aux entreprises privées, "lorsque nous sommes dépassés par les interventions et que nous n'avons pas assez d'engins (camions, drags…)", explique Alphonse Atuahiva.

Emile a 28 ans, il travaille pour une entreprise privée. Avec sa drag, Emile a travaillé dimanche matin à Taharaa pour dégager l'amas de terre qui s'est déversé sur la chaussée. "J'ai chargé les camions, c'est dangereux surtout quand il pleut. Il peut y avoir des glissements de terrain avec des chutes d'arbres.cIl ne faut pas avoir peur, il faut que le travail soit terminé c'est tout ce que l'on veut", dit-il.

Et si le mauvais temps persiste, ces hommes seront prêts à intervenir. "On s'occupe en priorité du domaine public routier et fluvial", conclut Alphonse Atuahiva.


"Hier (dimanche NDLR), je me suis chargé de faire circuler les camions. nous avons terminé vers 4 heures du matin. Ce lundi matin, on nous a appelés vers 9h pour une autre intervention, c'est vrai que je suis fatigué mais c'est comme ça, c'est le travail", explique Beno, 37 ans.
"Hier (dimanche NDLR), je me suis chargé de faire circuler les camions. nous avons terminé vers 4 heures du matin. Ce lundi matin, on nous a appelés vers 9h pour une autre intervention, c'est vrai que je suis fatigué mais c'est comme ça, c'est le travail", explique Beno, 37 ans.

Emile employé dans une entreprise privée, est intervenu sur l'éboulement à Taharaa.
Emile employé dans une entreprise privée, est intervenu sur l'éboulement à Taharaa.

le Lundi 23 Janvier 2017 à 19:49 | Lu 2636 fois