Tahiti Infos

Il menace les policiers venus l'interpeller et leurs familles


Les policiers ont eu maille à partir avec un ivrogne particulièrement agressif, dans la nuit de samedi à dimanche à Papeete. (Archives)
Les policiers ont eu maille à partir avec un ivrogne particulièrement agressif, dans la nuit de samedi à dimanche à Papeete. (Archives)
PAPEETE, le 28 novembre 2016 - Un jeune homme de 22 ans a écopé de 120 heures de travail d'intérêt général, ce lundi après-midi en comparution immédiate, pour s'être un peu trop emporté sous l'effet de l'alcool dans la nuit de samedi à dimanche.

Le procureur de la République avait requis 6 mois de prison dont 4 mois ferme avec mandat de dépôt contre lui, le tribunal a finalement infligé 120 heures de travail d'intérêt général, ce lundi en comparution immédiate, à l'encontre de ce jeune homme de 22 ans dont l'interpellation a été pour le moins mouvementée, dans la nuit de samedi à dimanche rue des Ecoles.

Appelés pour mettre fin à une rixe entre deux individus vers 5 h du matin devant le Bora Bora Lounge, trois policiers de la direction de la sécurité publique (DSP) se sont retrouvés face à un individu particulièrement énervé. Seul face aux hommes en uniforme, le jeune homme a d'abord refusé de quitter les lieux avant d'insulter copieusement les policiers. Menotté non sans mal, le fêtard qui avait passé la journée et la soirée à boire de la vodka s'est ensuite illustré en menaçant de représailles les femmes et les enfants des fonctionnaires qui le transportait au poste dans leur véhicule de service.

Insultes, menaces et coups

Arrivé au commissariat, apparemment calmé, notre homme ne l'était pas tout à fait puisqu'il a tenté d'envoyer un crochet à l'un des agents dès que les menottes lui ont été retirées. Il avait 1,5 gramme d'alcool par litre de sang et les policiers découvriront du paka dans son sac à dos. L'ivrogne s'est excusé aujourd'hui à la barre du tribunal correctionnel, et a vraisemblablement échappé à la prison et au mandat de dépôt à la faveur d'un casier judiciaire jusqu'ici vierge de toute condamnation. Les policiers ne sont pas constitués partie civile.

Rédigé par Raphaël Pierre le Lundi 28 Novembre 2016 à 16:15 | Lu 4487 fois