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Ice : cinq trafiquants soupçonnés interpellés à Papeete et Moorea


PAPEETE, 21 mai 2015 – Cinq personnes sont maintenues en garde à vue dans les locaux de la Section de recherches, soupçonnées d’avoir participé au trafic de plus de 100 grammes d’ice, entre octobre et janvier derniers, à Tahiti et Moorea.

La drogue aurait été acquise à Hawaii, en août 2014, et aurait été écoulée entre les mois d’octobre de janvier derniers. Il s’agit de plus de 100 grammes d’ice que la tête de réseau soupçonnée aurait ramené par avion, dans ses bagages. L’homme de 47 ans a été interpellé à Moorea mardi, ainsi que sa compagne, 51 ans.

Les enquêteurs de la Section de recherche de la gendarmerie estiment que ce trafic aurait permis de développer un chiffre d’affaires de près de 7 millions Fcfp en l’espace de quatre mois. Aucune trace de drogue n’a pu être mise en évidence lors des perquisitions réalisées dans la journée de mardi. En revanche, des sommes en argent liquide ont été saisies, principalement à Moorea, au domicile du couple : l’équivalent de 450.000 Fcfp en monnaie locale et en dollars.

Dans le cadre de cette affaire, une intervention coordonnée et assez musclée a été opérée par les militaires de la gendarmerie, mardi dès 6 heures, simultanément à Moorea et Papeete, sur quatre sites différents. Cinq quadragénaires d’origine polynésienne sont placés en garde à vue depuis, dans les locaux de la Section de recherches à Papeete. Une prolongation a été ordonnée pour une nouvelle période de 48 heures, jeudi matin. Les limiers de la gendarmerie tentent maintenant de savoir si le trafic n’est pas lié à un réseau d’une plus grande ampleur, sur Tahiti.

Parmi les cinq gardés à vue, outre la tête de réseau soupçonnée et sa compagne, un troisième homme est originaire de Moorea. Les deux autres résident à Papeete (Pont de l’Est et Taunoa). Ces personnes sont soupçonnées d’avoir participé au trafic en tant que revendeurs ou chauffeurs. La compagne de la tête de réseau nie avoir eu connaissance de ce commerce de stupéfiants.

Trois des cinq gardés à vue pourraient être déférés au plus tôt vendredi, et être présentés au juge d’instruction Laurent Mayer pour une éventuelle mise en examen.

Rédigé par Jean-Pierre Viatge le Jeudi 21 Mai 2015 à 11:00 | Lu 5258 fois