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Gaston Flosse : "pour moi la vie et le travail continuent"


PAPEETE, 29 juillet 2014 - Le président de la Polynésie française estime que la décision prise par le haut-commissaire de ne pas ordonner l'exécution de sa peine d'inéligibilité avant que son recours en grâce ne soit purgé est "la logique même". Il affirme que sa succession est prête et qu'en attendant "la vie et le travail continuent".

Le conseil politique du Tahoera’a s’est réuni lundi soir. De quoi a-t-il été question ?

Gaston Flosse : Nous attendons maintenant la décision du président de la République et de la Cour d’appel de Papeete. Et, si la réponse est négative… Si les réponses sont négatives, bien sûr je démissionnerai et je convoquerai le conseil politique qui proposera la candidature que je lui proposerai, à savoir celle d’Edouard Fritch. Et ensuite, c’est le Grand conseil qui prendra la décision finale. Il s’agira également pour nous de désigner notre candidat à la présidence de l’Assemblée. De définir également, notre position, au cas où il aurait des demandes de travail en commun avec d’autres mouvements à l’Assemblée : c’est le conseil politique qui décidera de ses regroupements.

Seriez-vous disposé à travailler avec A Ti’a Porinetia ?

Gaston Flosse : (Rires) Ah, non ! Je ne sais pas du tout. En tous les cas, ils ne m’ont pas fait la demande à moi. Mais la décision ne sera pas prise par moi ou par quelqu’un. De telles décisions importantes sont prises par le conseil politique et le Grand conseil.

Vos détracteurs vous reprochent de vous accrocher au pourvoir.

Gaston Flosse : Non, pas du tout : il y a la loi. Et la loi me donne des possibilités, d’autant que je n’ai jamais détourné de fonds publics (…) Donc nous utilisons tous les moyens qui nous sont donnés par la loi pour nous défendre face à des accusations complètement fausses.

Dans ce contexte, comment avez-vous reçu la décision du haut-commissaire de surseoir à l’exécution de votre peine ?

Gaston Flosse : C’est la logique même puisque le haut-commissaire constate que – je ne suis pas le seul – nous avons fait une demande de grâce présidentielle et il attend la décision du président de la République pour notifier la décision de la Cour de cassation.

Ces quelques semaines de sursis que cela vous offre seront-elles mises à profit pour peaufiner votre succession ?

Gaston Flosse : Ce n’est pas un sursis : je continue à travailler la preuve. Je suis là aujourd’hui ; je serai demain au Conseil des ministres : pour moi la vie et le travail continuent. Pour ma succession, tout est prêt déjà.

Si Edouard Fritch devait vous remplacer à la présidence, devrait-il conserver le même gouvernement ?

Gaston Flosse : Ce choix sera le sien et je ne veux pas m’y immiscer. La seul chose que j'ai à dire, et c’est un conseil que je lui donne, c'est de maintenir les ministres actuels parce qu’ils n’ont pas démérité au contraire, c’est aussi grâce à eux que nous pouvons dire aujourd’hui que nous commençons à sortir de la crise. (…) C’est lui qui décidera ; c’est lui qui dirigera le pays.

Toute la question est de savoir qui dirigera l’assemblée, en somme

Gaston Flosse : On verra.

Rédigé par JPV le Mardi 29 Juillet 2014 à 15:00 | Lu 1231 fois
           



Commentaires

1.Posté par Ariitaia le 30/07/2014 10:27 | Alerter
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Fa'aitoito Président, je dois reconnaître que je t'ai souvent critiqué sur des affaires douteuses, mais aujourd'hui, force est de constater qu'il n'y avait que toi pour nous sortir du bourbier dans lequel Oscar nous avait mis ! On croise les doigts !

2.Posté par xxl le 30/07/2014 16:53 | Alerter
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Sacré bonhomme quand même, beaucoup d'autres à sa place seraient parti, mais lui non et ce n'est surement pas par besoin d'argent, il en a plus que nécessaire, je crois sincèrement que seule la Polynésie et son devenir l’intéresse.

3.Posté par tuihani maimiti le 31/07/2014 00:41 | Alerter
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,malgré tout il est encor la ,toujours la tete haut Président FAAITOITO PS ils fait tout pour ns sortir ,Eh oui sacré bonhomme je crois sincèrement que seule le Polynésie et son devenir l'intéresse on n'ai avec toi