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Fa’afaite soutient le projet de grande réserve marine aux Australes


PAPEETE, le 13 mars 2017. La pirogue traditionnelle Fa’afaite sera en expédition aux îles Australes du 15 mars au 5 avril pour soutenir le projet de grande réserve marine, Rahui Nui No Tuha’a Pae.

Pour soutenir le projet de grande réserve marine, Rahui Nui No Tuha’a Pae, la pirogue traditionnelle Fa’afaite sera à Raivavae du 19 au 23 mars, à Tubuai du 24 au 26 mars, à Rurutu du 27 au 29 mars et à Rimatara du 30 mars au 1er avril 2017. Plusieurs activités, cérémonies, chants, danses, débats et projections auront lieu dans chaque île des Australes pour accueillir la pirogue.

Le public de Tahiti est invité à assister à une cérémonie de départ de Fa’afaite, qui aura lieu au quai de Paofai le 15 mars à 15h00. L’association Fa’afaite, qui gère la pirogue traditionnelle polynésienne, a pour but de contribuer au développement de la navigation traditionnelle, à la propagation des valeurs culturelles mā'ohi et à la protection de l'environnement marin.

A bord de la pirogue, le capitaine Titaua Teipoarii, originaire de Raivavae, et l’équipage de Fa’afaite accueilleront plusieurs invités, élus, îliens, représentants d’associations, pêcheurs et scientifiques, pour sillonner les eaux des Australes et promouvoir leur protection. Les invités qui prendront part à l’expédition sont Fernand Tahiata, maire de Tubuai, Clark Tumarae, premier maire adjoint de Raivavae, Nahuma Tavita, conseiller municipal de Rurutu, Mooria Mooria Iti, vice-président de l’association Rahui Nui No Tuha’a Pae, Tiffany Laitame, secrétaire de l’association Rahui Nui No Tuha’a Pae, originaire de Rapa, Viriamu Teuruarii, président de l’association environnementale de Rurutu, Sablan Flores, membre de l’association Raivavae Ecologie, Tevai Malinowski, pêcheur de Rurutu, Hannah Steewart, scientifique affiliée à la station Gump Berkeley Moorea, Jérôme Petit, association Pew Polynésie française, Donatien Tanret, association Pew Polynésie française. Selon Jean Claude Teriierooiterai, président de l’association Fa’afaite, « les nombreux voyages effectués ces dernières années par des répliques de pirogue traditionnelle ont sensibilisé les populations du Pacifique à leur vulnérabilité. On est aussi vulnérable sur une île que sur une pirogue. La vie d'un équipage ne dépend que de ses propres intuitions, celle des habitants d'une île que de ses propres valeurs ».

le Lundi 13 Mars 2017 à 13:33 | Lu 1221 fois