PAPEETE, 1er octobre 2014 – Les anciennes coupures de Francs change franc pacifique (Fcfp) n’ont plus cours légal mais peuvent toujours être échangées sans limitation de durée, au siège de l’IEOM à Papeete.
Huit millions de billets pour une valeur globale de 20 milliards Fcfp ont été progressivement introduits dans l’économie polynésienne, depuis le 20 janvier dernier. Après une phase de double circulation qui aura duré un peu plus de huit mois, les anciennes coupures n’ont plus droit de circulation fiduciaire depuis le 30 septembre, minuit.
Or l’Institut d’émission d’outre-mer (IEOM) constate que près de 4 millions de billets, dont 350 mille de 5000 ou 10000 Fcfp, n’ont toujours pas été retournés à l’organisme émetteur, sur l’ensemble des trois collectivités françaises du Pacifique et principalement en Nouvelle Calédonie et Polynésie française. Cela correspondrait en valeur à près de 5 milliards Fcfp, soit 10% de la valeur totale introduite depuis janvier 2014 dans la zone du Fcfp.
L'IEOM échange sans limitation de durée
Pierre-Yves Lebihan, directeur général de l’IEOM analyse que cette masse manquante pourrait être notamment le fait d’un comportement lié à la thésaurisation à domicile, les fameuses "économies sous le matelas". Aussi suppose-t-il l’existence de "gens qui gardent leurs économies en espèces chez eux et qui souhaitent échanger billet contre billet". Une option que ne leur offre pas le dépôt en banque.
Mais depuis le 1er octobre 2014, les anciennes coupures de Fcfp peuvent être échangées sans limitation de durée au guichet de l’IEOM à Papeete au 21, rue du Docteur Cassiau.
Dans les îles des archipels Tuamotu, Australes et Marquises, ces anciennes coupures peuvent toujours être déposées en banque ou à la poste jusqu’au 31 mars 2015.
Passé ce délai, l’unique issue sera donc le guichet de l’IEOM, sans limitation de durée, avec la nécessité de prendre un rendez-vous pour les échanges supérieurs à une valeur de 200.000 Fcfp.
RENSEIGNEMENTS : le site de l’IEOM
Huit millions de billets pour une valeur globale de 20 milliards Fcfp ont été progressivement introduits dans l’économie polynésienne, depuis le 20 janvier dernier. Après une phase de double circulation qui aura duré un peu plus de huit mois, les anciennes coupures n’ont plus droit de circulation fiduciaire depuis le 30 septembre, minuit.
Or l’Institut d’émission d’outre-mer (IEOM) constate que près de 4 millions de billets, dont 350 mille de 5000 ou 10000 Fcfp, n’ont toujours pas été retournés à l’organisme émetteur, sur l’ensemble des trois collectivités françaises du Pacifique et principalement en Nouvelle Calédonie et Polynésie française. Cela correspondrait en valeur à près de 5 milliards Fcfp, soit 10% de la valeur totale introduite depuis janvier 2014 dans la zone du Fcfp.
L'IEOM échange sans limitation de durée
Pierre-Yves Lebihan, directeur général de l’IEOM analyse que cette masse manquante pourrait être notamment le fait d’un comportement lié à la thésaurisation à domicile, les fameuses "économies sous le matelas". Aussi suppose-t-il l’existence de "gens qui gardent leurs économies en espèces chez eux et qui souhaitent échanger billet contre billet". Une option que ne leur offre pas le dépôt en banque.
Mais depuis le 1er octobre 2014, les anciennes coupures de Fcfp peuvent être échangées sans limitation de durée au guichet de l’IEOM à Papeete au 21, rue du Docteur Cassiau.
Dans les îles des archipels Tuamotu, Australes et Marquises, ces anciennes coupures peuvent toujours être déposées en banque ou à la poste jusqu’au 31 mars 2015.
Passé ce délai, l’unique issue sera donc le guichet de l’IEOM, sans limitation de durée, avec la nécessité de prendre un rendez-vous pour les échanges supérieurs à une valeur de 200.000 Fcfp.
RENSEIGNEMENTS : le site de l’IEOM
