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Dépenses de santé : Les taote proposent l’ « enveloppe constante »


Dépenses de santé : Les taote proposent l’ « enveloppe constante »
Réuni, mardi soir 13 mars en assemblée générale,  le Syndicat des médecins libéraux de Polynésie française (SMLPF) a décidé de ne pas participer à la rédaction d’une convention collective provisoire ; mais de s’entendre très rapidement avec la CPS, sur le contenu d’une convention définitive. « On ne veut plus perdre de temps », précise Pascal Szym, spécialiste en chirurgie viscérale à la clinique Cardella et président du SMLPF. « L’assemblée générale a voté à l’unanimité contre ».
Lundi, Luc Tapeta, administrateur de la Caisse de prévoyance sociale, annonçait pourtant la probable élaboration dès jeudi, en concertation avec les médecins libéraux, d’une convention collective provisoire pour une durée de 3 mois. Un délai mis à profit pour négocier une convention définitive, tout en ayant rétabli, d’ici un mois - le temps de la procédure de validation du texte -, les conditions du tiers payant, pour l’usager.


Une enveloppe constante

Lundi déjà, interrogé sur ce point, Pascal Szym évoquait quant à lui de larges réserves sur la pertinence d’une telle décision. Mercredi, il était plus précis, après avoir consulté sa base : « Pour nous, la solution consensuelle est de travailler sur des dépenses de santé à enveloppe constante. Sinon, dans trois mois, ça achoppera encore sur la même question des tarifs ; et rien ne garanti qu’à 1.4 on observera des économies de santé (…) : On prend les dépenses de 2010 ou de 2011 et on s’en inspire pour  budgéter 2012 », explique le président du SMLPF, qui refuse que la médecine libérale porte le chapeau du déficit (4.7 milliards CFP) de la PSG, dont le budget a été de 106 milliards CFP en 2011 dont  4.6 milliards CFP consacrés à la médecine libérale  sur un total de 50.3 milliards CFP de la branche Maladie et accident du travail.

En somme, le SMLPF propose de revoir le logiciel en profondeur, concernant la partie tarifaire de la future convention collective. « On est prêt à travailler main dans la main avec la CPS », précise cependant Pascal Szym. « On est capable de travailler dans l’urgence. On peut rédiger une convention définitive très rapidement. Sera-t-elle acceptée par le conseil d’administration ? …». 

Rédigé par Jean-Pierre Viatge le Mercredi 14 Mars 2012 à 11:40 | Lu 2318 fois