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Chikungunya : 18 352 cas déclarés en Polynésie française


35 personnes ont été hospitalisées au cours de la semaine dernière au CHPF pour des cas de chikungunya.
35 personnes ont été hospitalisées au cours de la semaine dernière au CHPF pour des cas de chikungunya.
PAPEETE, le 28 novembre 2014. Le dernier bulletin de la veille sanitaire publié ce vendredi estime à 18 352 le nombre total de personnes ayant consulté pour des cas de chikungunya en Polynésie française depuis la déclaration de l'épidémie au cours de la deuxième semaine d'octobre dernier. Cette estimation est réalisée à partir des données des médecins du réseau sentinelle élargi. Il ne s'agit pas de données consolidées. Les consultations pour des cas suspects de chilungunya augmentent encore : 7000 consultations estimées au cours de la semaine dernière en Polynésie française ( 40000 la précédente !) dont 6000 à Tahiti.

94% de ces cas sont déclarés sur Tahiti et Moorea. Le bulletin hebdomadaire fait état d'une augmentation sensible de l'épidémie aux Iles sous le Vent qui passent désormais en phase 4, indiquant une circulation du virus partout dans les îles. Aussi aux Îles sous le Vent, les prélèvements pour une confirmation des cas par analyse biologique ne sont plus systématiques, sauf cas particulier et excepté pour l'île de Maupiti. Les autres archipels polynésiens sont touchés également par l'épidémie mais à des degrés moindres pour l'instant. Ils sont en phase 2 ou 3. Les îles atteintes par le virus sont aux Tuamotu Gambier : Hao, Arutua, Apataki, Kaukura, Makemo, Rangiroa, Manihi, Tikehau, Reao, Mangareva, Kauehi, Fakarava ; aux Australes : Raivavae, Rurutu, Rimatara et aux Marquises (Hiva Oa, Nuku Hiva, Ua Pou, Fatu Hiva)

Depuis le début de l'épidémie, on compte au total quatre décès, dont deux la semaine dernière : un homme âgé de 80 ans avec co-morbidités et un nouveau né de huit jours. Concernant les hospitalisations : un total de 159 personnes dont le diagnostic a été confirmé, ont été hospitalisées durant plus de 24 heures. 35% des ces hospitalisations concernent des femmes enceintes. Neuf formes graves ont été dénombrées parmi les cas hospitalisés dont deux chez des nouveaux nés.
A noter qu'un cas de chikungunya a été exporté sur l'île de Pâques (Rapa Nui ) le 18 novembre dernier. Depuis ce cas importé, Rapa Nui signale le développement de trois cas autochtones suspects liés au premier.

Liste des médecins de garde ce week-end

Rédigé par Mireille Loubet le Vendredi 28 Novembre 2014 à 17:03 | Lu 4159 fois
           



Commentaires

1.Posté par maté le 29/11/2014 06:55 | Alerter
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Face à un comportement égoiste des uns et des autres, la maladie bien évidemment explose!!!! J'ai vu des personnes dans mon quartier atteint du Chik qui ne se protège même pas, permettant au virus de se multiplier à une vitesse V. Comme disait quelqu'un, il y a la cps, aucun problème, ils n'ont qu'à payer..............les pauvres salariés!!!!!!!!!! En Nouvelle Calédonie, les gens sont plus responsables, ils ont pris le problème à bras le corps!!!!! A Tahiti, on pulvérise dans les quartiers où il n'y a pas de moustiques, le monde à l'envers!!!!! et on continue à le faire, moi je dis bravo à cette partie de la population irresponsable, au gouvernement trop occupé avec leur projet chinois et aux communes qui continuent à favoriser la propagation du virus par leur décharge sauvage!!!!!(Faaa, Papara ma un grand bravo à vous)

2.Posté par Claude le 29/11/2014 10:43 | Alerter
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Le manque de civisme est criant à Tahiti surtout dans certains quartiers où sous prétexte que l'on vit dans des fare punuu et dans des lieux insalubre, on ne fait rien pour éviter la propagation des gites à moustiques, on s'en fout complètement, nettoyer son jardin, vider les retenue d'eau stagnante, tout ça c'est "fiu". Aucune responsabilité et la maladie continue de courir.

3.Posté par Honu DEMER le 01/12/2014 13:23 | Alerter
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DEMER
Il semblerait que Gaston Tong Sang (Tavana de Bora) soit le plus logique dans sa démarche. Pour l'épidémie du ZIKA, pas de pulvérisations, cela pollue et ce n'est pas très sélectif (il n'a pas tout à fait tord)...et surtout, ca fait fuire les touristes...donc il faut faire bruler du tamanu pour faire fuir les moustiques. Bon, et une fois qu'ils ont fuit, on fait quoi? Bein on attend que ça passe. IRRESPONSABLE