PHNOM PENH, 24 septembre 2014 (AFP) - Le Cambodge a annoncé mercredi la signature prochaine avec l'Australie d'un accord sur l'accueil des demandeurs d'asile, qui seraient redirigés vers le Cambodge, un des pays les plus pauvres au monde.
Le ministre australien de l'Immigration Scott Morrison signera cet accord lors d'une visite vendredi au Cambodge, selon un communiqué de la diplomatie cambodgienne, refusant de donner plus de détails.
Un porte-parole de M. Morrison a confirmé sa visite.
Le nombre de réfugiés concernés, le dispositif pour les accueillir ainsi que la contrepartie financière versée par Canberra à Phnom Penh restent des inconnues.
"On dirait que l'Australie a acheté le Cambodge pour s'occuper de ses réfugiés", a critiqué Ou Virak, président du Centre cambodgien des droits de l'Homme, interrogé par l'AFP.
Le Cambodge, avec quelque 20% de sa population vivant en-dessous du seuil de pauvreté selon la Banque mondiale, est mal armé pour accueillir ces réfugiés, critiquent les ONG de défense des droits de l'Homme.
A cela s'ajoutent un système judiciaire faible et une réputation de non-respect des droits de l'Homme au Cambodge, tenu d'une main de fer par le Premier ministre Hun Sen depuis 1985.
Jusqu'ici, le Cambodge a dit qu'il accueillerait les demandeurs d'asile retoqués par l'Australie sur la base du volontariat.
Le gouvernement conservateur de Tony Abbott s'est récemment félicité du fait qu'un seul bateau de migrants clandestins soit parvenu à atteindre les rives australiennes depuis décembre.
Les demandeurs d'asile sont envoyés dans des camps en Papouasie-Nouvelle Guinée ou sur des îles du Pacifique, telles que Nauru ou Manus, pendant l'examen de leur dossier, qui prend souvent plusieurs mois.
Des dizaines d'embarcations sont arrivées ces dernières années en Australie, dont la plupart sur l'île de Christmas. Des centaines de migrants se sont noyés lors du naufrage des embarcations vétustes et surchargées.
En 2013, ils étaient quelque 20.000, arrivés par bateau, à avoir demandé l'asile dans ce pays doté d'une population de 23 millions d'habitants.
bur-pj/dth/abd/ros
Le ministre australien de l'Immigration Scott Morrison signera cet accord lors d'une visite vendredi au Cambodge, selon un communiqué de la diplomatie cambodgienne, refusant de donner plus de détails.
Un porte-parole de M. Morrison a confirmé sa visite.
Le nombre de réfugiés concernés, le dispositif pour les accueillir ainsi que la contrepartie financière versée par Canberra à Phnom Penh restent des inconnues.
"On dirait que l'Australie a acheté le Cambodge pour s'occuper de ses réfugiés", a critiqué Ou Virak, président du Centre cambodgien des droits de l'Homme, interrogé par l'AFP.
Le Cambodge, avec quelque 20% de sa population vivant en-dessous du seuil de pauvreté selon la Banque mondiale, est mal armé pour accueillir ces réfugiés, critiquent les ONG de défense des droits de l'Homme.
A cela s'ajoutent un système judiciaire faible et une réputation de non-respect des droits de l'Homme au Cambodge, tenu d'une main de fer par le Premier ministre Hun Sen depuis 1985.
Jusqu'ici, le Cambodge a dit qu'il accueillerait les demandeurs d'asile retoqués par l'Australie sur la base du volontariat.
Le gouvernement conservateur de Tony Abbott s'est récemment félicité du fait qu'un seul bateau de migrants clandestins soit parvenu à atteindre les rives australiennes depuis décembre.
Les demandeurs d'asile sont envoyés dans des camps en Papouasie-Nouvelle Guinée ou sur des îles du Pacifique, telles que Nauru ou Manus, pendant l'examen de leur dossier, qui prend souvent plusieurs mois.
Des dizaines d'embarcations sont arrivées ces dernières années en Australie, dont la plupart sur l'île de Christmas. Des centaines de migrants se sont noyés lors du naufrage des embarcations vétustes et surchargées.
En 2013, ils étaient quelque 20.000, arrivés par bateau, à avoir demandé l'asile dans ce pays doté d'une population de 23 millions d'habitants.
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