Sur les 2915 baux gérés par l’OPH, 407 sont actuellement en cours de résiliation.
PAPEETE, 29 septembre 2016 - Le ministre du Logement a fait le bilan des procédures d’expulsion actuellement en cours à l’Office polynésien de l’habitat.
L’événement avait été médiatisé. Il a fait l’objet d’une question orale du groupe Rassemblement pour une majorité autonomiste (RMA) au ministre du logement, à l'assemblée. Vendredi 23 septembre, un locataire du lotissement OPH "Titioro Uta", s’est vu signifier un commandement à payer, dans le cadre d’une procédure d’expulsion ouverte voici plusieurs mois, pour une dette "avoisinant les 6 millions" auprès de l’Office polynésien de l’habitat (OPH). Essentiellement des loyers à 18 310 Fcfp par mois impayés. Et c’est en réponse à la représentante Béatrice Lucas que Tearii Alpha a présenté, jeudi matin, le détail des dossiers problématiques recensés par l’Office.
"Il faut être juste et penser aussi à toutes ces familles qui elles, s’acquittent régulièrement de leurs loyers, sans parler de toutes celles qui restent en attente d’un logement à moins de 20 000 francs par mois", a insisté l’élue RMA avant de demander un "diagnostic de la situation".
Le locataire indélicat de Titioro Uta est en réalité le chef d’une famille de 7 personnes. Cela fait 14 ans qu’il a cessé de payer ses loyers à l’OPH. "Cinq plans d’apurement ont déjà été signés avec le locataire. Aucun n’a jamais été respecté", a précisé Tearii Alpha.
L’OPH gère 2915 logements à loyer modérés. Il a engagé une procédure de résiliation des baux de 582 d’entre eux. Si aujourd’hui 175 baux ont été résiliés à la suite d’une décision de justice, 407 demeurent en contentieux : "Ce sont des procédures qui ont démarré bien avant notre arrivée au gouvernement", insiste Tearii Alpha avant de justifier que "compte tenu des problématique financières que créent ces situation d’impayé, vis-à-vis du locataire comme du bailleur mais aussi du nombre de demande de logement en constante progression, la question de l’expulsion du locataire, bien que très sensible, doit être étudiée".
Parmi ces 407 dossiers, 14 sont classés dans la "catégorie Impayés et incivisme, ce qui signifie pour l’OPH : violence, trouble du voisinage, trafic de stupéfiants, etc. Et quatre autres dans la catégorie Impayés et mauvaise foi", ce qui veut dire pour l’OPH que les locataires ont la capacité financière de payer leur loyer mais n’en font rien, a précisé Tearii Alpha.
Parallèlement, l’OPH enregistre 3060 demandes de logement dont 650 sur la seule ville de Papeete. Le projet de budget 2017 de la collectivité prévoit le triplement de la dotation de 260 millions Fcfp accordée à l'Aide familiale au logement. En 2016, 714 familles modestes habitant dans un logement OPH ont bénéficié de ce dispositif.
L’événement avait été médiatisé. Il a fait l’objet d’une question orale du groupe Rassemblement pour une majorité autonomiste (RMA) au ministre du logement, à l'assemblée. Vendredi 23 septembre, un locataire du lotissement OPH "Titioro Uta", s’est vu signifier un commandement à payer, dans le cadre d’une procédure d’expulsion ouverte voici plusieurs mois, pour une dette "avoisinant les 6 millions" auprès de l’Office polynésien de l’habitat (OPH). Essentiellement des loyers à 18 310 Fcfp par mois impayés. Et c’est en réponse à la représentante Béatrice Lucas que Tearii Alpha a présenté, jeudi matin, le détail des dossiers problématiques recensés par l’Office.
"Il faut être juste et penser aussi à toutes ces familles qui elles, s’acquittent régulièrement de leurs loyers, sans parler de toutes celles qui restent en attente d’un logement à moins de 20 000 francs par mois", a insisté l’élue RMA avant de demander un "diagnostic de la situation".
Le locataire indélicat de Titioro Uta est en réalité le chef d’une famille de 7 personnes. Cela fait 14 ans qu’il a cessé de payer ses loyers à l’OPH. "Cinq plans d’apurement ont déjà été signés avec le locataire. Aucun n’a jamais été respecté", a précisé Tearii Alpha.
L’OPH gère 2915 logements à loyer modérés. Il a engagé une procédure de résiliation des baux de 582 d’entre eux. Si aujourd’hui 175 baux ont été résiliés à la suite d’une décision de justice, 407 demeurent en contentieux : "Ce sont des procédures qui ont démarré bien avant notre arrivée au gouvernement", insiste Tearii Alpha avant de justifier que "compte tenu des problématique financières que créent ces situation d’impayé, vis-à-vis du locataire comme du bailleur mais aussi du nombre de demande de logement en constante progression, la question de l’expulsion du locataire, bien que très sensible, doit être étudiée".
Parmi ces 407 dossiers, 14 sont classés dans la "catégorie Impayés et incivisme, ce qui signifie pour l’OPH : violence, trouble du voisinage, trafic de stupéfiants, etc. Et quatre autres dans la catégorie Impayés et mauvaise foi", ce qui veut dire pour l’OPH que les locataires ont la capacité financière de payer leur loyer mais n’en font rien, a précisé Tearii Alpha.
Parallèlement, l’OPH enregistre 3060 demandes de logement dont 650 sur la seule ville de Papeete. Le projet de budget 2017 de la collectivité prévoit le triplement de la dotation de 260 millions Fcfp accordée à l'Aide familiale au logement. En 2016, 714 familles modestes habitant dans un logement OPH ont bénéficié de ce dispositif.
