Piquet de grève devant l'IIME de Pirae.
Pas d’avancée dans le mouvement social de l'IIME, l'institut d’insertion médico-éducatif de Polynésie. Jeudi, le personnel est entré dans son 3ème jour de grève, et aucune négociation n’est encore programmée avec la direction. 1 employé sur 2 suit ce mouvement de protestation. Le personnel s’oppose au passage de 10 à 5 semaines de congés payés par an.
L’IIME prend en charge deux-cents enfants et adolescents présentant un handicap mental ou des troubles du comportement. Un audit rendu public en août juin 2010 a pointé une série de dysfonctionnements, et les nombreux avantages accordés aux 97 salariés. Entre autres, les 10 semaines de congés accordées annuellement à la vingtaine d’agents non fonctionnaires (ANFA) employés par le centre.
« Le personnel des IIME a besoin d’autant de vacances que le personnel enseignant », justifie Yves Laugrost, du syndicat A Tia I Mua, qui participe au piquet de grève installé devant l’IIME de Pirae. «La prise en charge des enfants handicapés doit se faire dans de bonnes conditions, il faut que ces agents soient bien dans leur tête, donc il leur faut un peu plus de repos. ». Le syndicat A Tia I Mua, soutenu par la CSTP-FO, dénonce également un « manque de moyen », et des « problèmes de salubrité » rencontrés dans certains centres. »
De son côté, la direction de l’IIME met en avant la lettre de mission reçue l’an passé du ministère de la solidarité. Elle engage la directrice, Virginie Amaru, à mettre en place rapidement les préconisations de l’audit. « Nous sommes tenus d’arriver à 5 semaines de congés par an », explique le directeur des ressources humaines de l’IIME, Sébastien Chastria. « Nous sommes prêts à mettre en place des mesures transitoires, mais le principe est non négociable».
La directrice de l’IIME était reçue ce matin par le ministre de la solidarité, Nicolas Bertholon. Les grévistes attendent à leur tour de pouvoir lui présenter leurs doléances. Un rendez-vous doit avoir lieu dans l’après-midi.
L’IIME prend en charge deux-cents enfants et adolescents présentant un handicap mental ou des troubles du comportement. Un audit rendu public en août juin 2010 a pointé une série de dysfonctionnements, et les nombreux avantages accordés aux 97 salariés. Entre autres, les 10 semaines de congés accordées annuellement à la vingtaine d’agents non fonctionnaires (ANFA) employés par le centre.
« Le personnel des IIME a besoin d’autant de vacances que le personnel enseignant », justifie Yves Laugrost, du syndicat A Tia I Mua, qui participe au piquet de grève installé devant l’IIME de Pirae. «La prise en charge des enfants handicapés doit se faire dans de bonnes conditions, il faut que ces agents soient bien dans leur tête, donc il leur faut un peu plus de repos. ». Le syndicat A Tia I Mua, soutenu par la CSTP-FO, dénonce également un « manque de moyen », et des « problèmes de salubrité » rencontrés dans certains centres. »
De son côté, la direction de l’IIME met en avant la lettre de mission reçue l’an passé du ministère de la solidarité. Elle engage la directrice, Virginie Amaru, à mettre en place rapidement les préconisations de l’audit. « Nous sommes tenus d’arriver à 5 semaines de congés par an », explique le directeur des ressources humaines de l’IIME, Sébastien Chastria. « Nous sommes prêts à mettre en place des mesures transitoires, mais le principe est non négociable».
La directrice de l’IIME était reçue ce matin par le ministre de la solidarité, Nicolas Bertholon. Les grévistes attendent à leur tour de pouvoir lui présenter leurs doléances. Un rendez-vous doit avoir lieu dans l’après-midi.
